Jean 11

  1. Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur.

    Il y avait un homme malade, Lazare [pas le Lazare mentionné dans Luc 16], de Béthanie, village [situé à environ trois kilomètres de Jérusalem] de Marie et de Marthe, sa sœur.

  2. C’était cette Marie qui oignit de parfum le seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade.

    C’était cette Marie qui oignit de parfum le seigneur [d’une valeur d’environ 10.000 dollars canadiens en 2014] et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux [une expression d’honneur et d’amour en préparation pour sa sépulture], et c’était son frère Lazare qui était malade.

  3. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade.

    Elles dirent « celui que tu aimes » sachant que Jésus serait spécialement touché par cette information

  4. Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n’est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le fils de Dieu soit glorifié par elle.

    Après avoir entendu cela, Jésus dit [Jésus n’est jamais indifférent face à la souffrance] : Cette maladie n’est point à la mort [dans la traduction Colombe : « Cette maladie n’est pas pour la mort. »] ; mais elle est pour la gloire de Dieu [le résultat final de cette maladie (précisément : la résurrection miraculeuse de Lazare) servirait à glorifier Dieu], afin que le fils de Dieu soit glorifié par elle [cette maladie, quoique venant du royaume de l’ennemi, servirait néanmoins à glorifier Jésus-Christ car Jésus révélerait sa puissance surnaturelle sur elle. Certains ont interprété à tort que le seigneur envoie la maladie afin de se glorifier par elle. Une lecture honnête de ce texte révèle que Dieu se glorifie par la guérison de la maladie et non par la maladie elle-même ! Continuons cette lecture et constatons la véracité de ce commentaire].

  5. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare.

    Quoique Jésus aime tous les hommes, il avait une affinité spéciale avec cette famille qu’il côtoyait personnellement.

  6. Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était,

    Lors donc qu’il eut appris [par un messager] que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, [Jésus n’était aucunement influencé ou dirigé par les œuvres de Satan. Il irait vers Lazare sans aucune précipitation et au moment voulu par son Père].

  7. et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée.

    En direction de Lazare.

  8. Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée !

    Les disciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! [Jésus n’était pas guidé par le raisonnement humain car si tel était été le cas, il aurait voulu éviter cet endroit où l’on souhaitait sa mort. Le Père fut son unique guide. Combien d’entre nous suivent véritablement les directives du Père en opposition aux raisonnements humains ? (Romains 8:14)].

  9. Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;

    Utilisant des réalités naturelles, Jésus explique ici qu’il ne marchera que dans la lumière et non dans les ténèbres. Il accomplira sa mission terrestre car il est lui-même la lumière.

  10. mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui.

    mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche [cette réalité naturelle est également vraie dans le spirituel. Si nous marchons dans les ténèbres (le péché) nous sommes tombés spirituellement et nous trébucherons davantage], parce que la lumière n’est pas en lui [Jésus, la lumière (Jean 9:5), n’est pas ténèbres ! La lumière n’existe que dans le cœur de la personne qui l’a reçue : « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! » (Éphésiens 5:8)].

  11. Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller.

    Ce langage imagé n’indique pas le sommeil de l’âme ou de l’esprit comme certains l’enseignent. Cette expression se réfère au « sommeil » du corps. Quoique Lazare soit physiquement mort, Jésus le ramènerait à la vie. Son corps n’aura donc expérimenté que le « sommeil » à ce moment-là. Sachez aussi que les saints décédés sous l’ancienne alliance n’allaient pas directement au ciel mais au paradis (Luc 23:43) ; Jésus n’avait pas encore ouvert le chemin du ciel pour eux. Comprenez que le terme « paradis » signifiait « le sein d’Abraham » (Luc 16:19-28), une salle d’attente pour les saints (inadmissibles au ciel avant la purification de leurs péchés). Il existe par ailleurs la prison locale des rebelles qui attendent leur sentence et destination finale : le lac de feu (Apocalypse 20:10). Comme les péchés des saints n’étaient que recouverts par le sang des animaux sacrifiés (Hébreux 10:4-5), ils devaient se rendre dans le paradis (le sein d’Abraham) en attente de leur purification suite à l’œuvre salvatrice de Jésus sur la croix. Ce paradis était situé dans l’un des deux compartiments de l’enfer (1 Pierre 3:18-20, Luc 16:19-28). À l’époque, l’enfer était séparé par « un grand abîme » (Luc 16:26). Il y avait d’un côté la souffrance (qui existe toujours) et de l’autre côté le repos paisible. Après le paiement des péchés par Jésus sur la croix (Jean 19:30, Jean 1:29, Hébreux 9:22, Romains 8:32), Jésus est descendu en enfer (le lieu d’attente réservé pour les saints) afin de libérer tous les saints morts jusque-là et qui attendaient leur rachat (Éphésiens 4:8). Aujourd’hui, 2000 ans après la croix, les saints (tous les hommes et femmes pardonnés décédés) vont directement au ciel dans la présence de Dieu (2 Corinthiens 5:8).

  12. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri.

    Les disciples croyaient que Jésus parlait d’une manière littérale, dans le sens où Lazare ne serait pas ressuscité mais simplement guéri.

  13. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil.

    À l’époque, les gens connaissaient certainement des personnes qui s’étaient réveillées suite à l’expérience d’un coma [sans tout comprendre sur le plan médical]. Les disciples pensaient probablement qu’une telle situation serait le cas pour Lazare.

  14. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort.

    Jésus a choisi de parler clairement pour se faire comprendre. Lazare était spirituellement dans le « sein d’Abraham » à ce moment-là.

  15. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui.

    Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là [si Jésus avait été là, Lazare ne serait pas mort. Jésus n’aurait donc pas pu le ressusciter]. Mais allons vers lui [vers son corps. | Jésus savait ce qu’il allait faire. Les disciples auraient l’opportunité de croire au miraculeux une fois de plus].

  16. Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : Allons aussi, afin de mourir avec lui.

    Malgré son incrédulité face à la délivrance possible par le messie, l’engagement personnel du disciple est une chose louable.

  17. Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre.

    Il n’y avait aucun doute que Lazare était mort.

  18. Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ,

    À environ trois kilomètres de Jérusalem.

  19. beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère.

    beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie [ceci souligne le fait que la famille avait une grande réputation parmi le peuple], pour les consoler de la mort de leur frère [la consolation des hommes est limitée, car sans Dieu, aucune guérison véritable n’est possible. Lorsqu’une personne est dans le deuil, elle trouvera son réconfort et sa guérison en Jésus, celui qui a porté tous nos fardeaux : « […] ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé […] » (Ésaïe 53:4). Pour un enfant de Dieu, nous n’éprouvons pas le deuil comme les païens : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. » (1 Thessaloniciens 4:13)] .

  20. Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison.

    Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait [Marthe se mobilise], elle alla au-devant de lui [Jésus], tandis que Marie se tenait assise à la maison [Marie demeurait à la maison pour recevoir ceux qui viendraient exprimer leur peine pour la mort de Lazare. Jésus avait évité l’attention des Juifs, qui voulaient sa mort, en ne se rendant pas à la maison de Marthe et Marie].

  21. Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

    Marthe a ici une vision limitée, ne réalisant pas la cause du délai du seigneur.

  22. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera.

    Toutefois, elle sait que le maître a une relation spéciale avec le Père et qu’un miracle est encore possible.

  23. Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera.

    Quelle parole réconfortante ! Mais seulement si elle est reçue par révélation. Malheureusement, Marthe ne comprit pas la bonne nouvelle que Jésus venait de lui annoncer.

  24. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

    Ici, Marthe n’a pas une vision complète du surnaturel pour aujourd’hui.

  25. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ;

    Même si nous passons par la tombe, même si nous mourrons physiquement, notre esprit et notre âme vivront à cause de la vie spirituelle que l’on possède grâce à Jésus. La résurrection est une réalité glorieuse (1 Thessaloniciens 4:13-18).

  26. et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?

    Et quiconque vit [en Christ] et croit en moi [plaçant toute sa confiance en Jésus pour le salut] ne mourra jamais [spirituellement]. Crois-tu cela ? [une question que tout être humain devrait se poser].

  27. Elle lui dit : Oui, seigneur, je crois que tu es le Christ, le fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.

    Elle [Marthe] lui dit : Oui, seigneur, je crois que tu es le Christ [l’oint, le messie], le fils de Dieu, qui devait venir dans le monde [Ésaïe 9:5, Michée 5:2, Matthieu 1:23].

  28. Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa sœur, et lui dit : Le maître est ici, et il te demande.

    Elles étaient sans doute dans l’expectative d’expérimenter quelque chose d’extraordinaire.

  29. Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui.

    Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement [l’espoir se mobilise !], et alla vers lui [à la rencontre de Jésus].

  30. Car Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l’avait rencontré.

    Car Jésus n’était pas encore entré dans le village [de Béthanie], mais il était dans le lieu où Marthe l’avait rencontré.

  31. Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l’ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant : Elle va au sépulcre, pour y pleurer.

    Des Juifs se joignirent aux sœurs dans leur deuil et d’ici peu de temps certains d’entre eux participeraient aussi aux festivités de la vie !

  32. Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort.

    Marie parle, déclarant une vérité mais ne percevant pas le grand miracle de résurrection qu’elle verrait d’ici peu.

  33. Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému.

    Jésus, la voyant pleurer [de chagrin], elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit [traduction Segond 21 : « Jésus fut profondément indigné et bouleversé. »] en son esprit [constatant la douleur qu’apporte la mort : « Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? » (1 Corinthiens 15:55)], et fut tout ému [le ministère du seigneur fut caractérisé par la compassion qui peut se manifester avec émotion (Marc 1:41, Romains 12:15). Tout vrai ministère du seigneur doit être empreint et animé par la compassion. Cette expression d’amour révèle la source divine de tout ministère véridique (1 Jean 4:8)].

  34. Et il dit : Où l’avez-vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.

    Et il dit : Où l’avez-vous mis ? [se référant à son corps] Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois [ils iraient vers le sépulcre].

  35. Jésus pleura.

    Certains questionnent la raison pour laquelle Jésus a pleuré, considérant qu’il s’apprêtait à ressusciter Lazare. Comprenons que Jésus s’identifiait à tous les hommes qui vivaient le chagrin de la perte d’un être cher. De plus, il a (une fois de plus) démontré comment nous devons nous engager sur le chemin de l’amour et de la compassion : « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent ; pleurez avec ceux qui pleurent. » (Romains 12:15).

  36. Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l’aimait.

    Les Juifs n’avaient qu’une partie de la vérité, ne comprenant pas que Jésus s’identifiait à la douleur de la mort ressentie par toute l’humanité.

  37. Et quelques-uns d’entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point ?

    La religion sait comment questionner et semer le doute, demeurant toujours dépourvue du cœur et de la sensibilité de Dieu.

  38. Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C’était une grotte, et une pierre était placée devant.

    Jésus frémissant de nouveau en lui-même [considérant toujours la tristesse de la mort], se rendit au sépulcre [peu importe la vie que l’on peut mener, peu importe les projets que l’on peut chérir (à moins de vivre l’enlèvement de l’Église), la destination finale pour tous les hommes est le sépulcre ! Considérons donc que seul notre investissement en Christ est éternel : « […] que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26)]. C’était une grotte, et une pierre était placée devant (Hébreux 9:27).

  39. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là.

    Jésus dit : Ôtez la pierre [Jésus s’apprête à opérer le don des miracles]. Marthe, la sœur du mort [Lazare], lui dit : Seigneur, il sent déjà [une odeur de décomposition], car il y a quatre jours qu’il est là.

  40. Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?

    Cette vérité est toujours d’actualité aujourd’hui car Jésus n’a pas changé : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13:8).

  41. Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé.

    Jésus était et demeure notre modèle de foi par excellence. Il illustre ici comment fonctionne l’une des lois spirituelles de la prière : « C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » (Marc 11:24).

  42. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.

    Pour moi, je savais (Hébreux 11:1) que tu m’exauces toujours ; mais j’ai parlé [ai prié au Père à voix haute] à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé [Jésus priait toujours la volonté parfaite du Père. Il avait donc confiance que le Père lui accorderait tout ce qu’il lui demanderait : « Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée. » (1 Jean 5:14-15)].

  43. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors !

    Ayant dit cela, il cria d’une voix forte [l’opération de ce don miraculeux s’exerce ici par un cri de foi] : Lazare, sors ! [Jésus cria avec foi et conviction. Comprenons donc que l’esprit et l’âme de Lazare avaient été rappelés du « sein d’Abraham » à cette dimension naturelle].

  44. Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.

    Et le mort [Lazare] sortit [du sépulcre], les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller [Jésus accomplit encore ce type de miracle aujourd’hui : il délie et laisse aller les captifs de Satan ! (Luc 4:18-19)].

  45. Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui.

    Seul Dieu peut transformer le deuil en joie ! « […] je changerai leur deuil en allégresse, et je les consolerai ; je leur donnerai de la joie après leurs chagrins. » (Jérémie 31:13).

  46. Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait.

    Mais quelques-uns d’entre eux [motivés par la crainte et l’incrédulité] allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait [combien d’hommes parlent de Jésus sans croire en lui ? Combien d’hommes sont religieux mais totalement perdus ?].

  47. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles.

    Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens [deux ennemis s’unissent dans leur haine contre Jésus, avec un objectif commun] assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles [ils ne niaient pas les miracles, mais ils se questionnaient sur ce qu’ils devaient faire vis-à-vis de l’influence du seigneur Jésus. Rappelez-vous que les Juifs désiraient toujours sa mort].

  48. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.

    Si nous le laissons faire [son ministère sans interruption], tous croiront en lui [cette simple constatation aurait dû leur révéler qu’il n’était pas qu’un simple homme !], et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation [les religieux craignaient les hommes et non Dieu ! Ces mêmes Romains, indignes de leur confiance, finirent par détruire leur ville et leur nation].

  49. L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien ;

    Selon Caïphe, il était ridicule de considérer, même pour un seul instant, l’idée de laisser Jésus libre d’exercer son ministère. Imaginez ! Au lieu de célébrer la vie [une résurrection] ces hommes religieux voulaient la mort de Jésus ! Tel est le cœur du diable.

  50. vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas.

    Selon Caïphe, il était préférable d’assassiner Jésus pour le bienfait d’Israël. Il ne réalisait aucunement qu’il déclarait une partie de la grande vérité. Il serait, en effet, dans l’intérêt de l’humanité que Jésus se sacrifie pour tous les peuples afin que tous ceux qui croiraient en lui ne périssent pas ! (Jean 3:16).

  51. Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.

    Or, il ne dit pas cela de lui-même [il fut divinement inspiré] ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation [comprenez que Jésus, « […] l’agneau qui a été immolé dès la fondation du monde. » (Apocalypse 13:8, traduction Nouvelle Édition de Genève 1979), devait mourir pour tous les hommes selon le plan de Dieu. Malgré cette vérité, ces hommes rebelles demeurent néanmoins personnellement responsables et coupables du péché d’avoir refusé leur sauveur. Aucun d’entre eux n’était un robot. Ils avaient le choix de croire ou de douter].

  52. Et ce n’était pas pour la nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.

    Et ce n’était pas pour la nation [d’Israël] seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul corps [1 Corinthiens 12:13] les enfants de Dieu dispersés [les Juifs et les gentils].

  53. Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.

    Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir [par haine].

  54. C’est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm ; et là il demeurait avec ses disciples.

    Jésus s’est retiré jusqu’au moment où il serait prêt à se livrer en sacrifice pour l’humanité.

  55. La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier.

    La Pâque des Juifs était proche [cette Pâque sera l’accomplissement de toutes les Pâques précédentes. Jésus, l’agneau de Dieu, serait offert en sacrifice pour tous les hommes (Jean 1:29, Apocalypse 13:8)]. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier [la purification avant la Pâque était une prescription divine (Nombres 9:6-10)].

  56. Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple : Que vous en semble ? Ne viendra-t-il pas à la fête ?

    Ils cherchaient Jésus [désirant certainement le saisir], et ils se disaient les uns aux autres dans le temple : Que vous en semble ? Ne viendra-t-il pas à la fête ? [l’idée était celle-ci : Comme Jésus était considéré comme prophète par plusieurs en Israël, il serait forcément raisonnable qu’il soit présent à la Pâque].

  57. Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on se saisît de lui.

    Les leaders religieux désiraient l’éliminer. Ils le rejetaient, rejetant ainsi leur salut éternel.

    – Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».

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