Jean 4

  1. Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.

    Le Seigneur [Jésus] sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait [« Baptizo » : plonger, immerger, submerger] plus de disciples que Jean [les pharisiens, membres d’une secte Juive, se préoccupaient du nombre de personnes qui suivaient Jésus. Le Seigneur demeurait pour eux une menace inquiétante. Combien de croyants aujourd’hui sont comme ces pharisiens qui se soucient et sont méfiants des hommes et des femmes de Dieu ?].

  2. Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples.

    Toutefois Jésus ne baptisait pas lui-même [physiquement], mais c’étaient ses disciples [les disciples de Jésus baptisaient [immergeaient] les croyants dans l’eau. Ce « baptême de repentance », tel que pratiqué par Jean-Baptiste (Luc 3:3-4), n’était en vigueur que sous l’ancienne alliance, avant l’œuvre de la croix. Aujourd’hui, le baptême d’eau pour les croyants est l’identification à la mort et à la résurrection du seigneur Jésus (1 Pierre 3:21-22, Romains 6:4-5). Puisque seul le sang de Jésus purifie les péchés (1 Jean 1:7), l’eau n’est qu’un symbole. Ceci dit, le baptême demeure néanmoins un symbole et une marque d’obéissance importante (Matthieu 28:19). Malgré le fait que Jésus ne baptisât pas lui-même dans l’eau, le jour viendrait où il baptiserait tous les croyants, mais spirituellement. Nous sommes dans ce jour merveilleux. Le ministère baptismal dans l’Esprit Saint par Jésus a commencé après sa résurrection et ascension (Actes 2:4). Ce baptême dans l’Esprit diffère de celui du baptême par l’Esprit dans le corps de Christ, qui est, en fait, la nouvelle naissance spirituelle pour former un seul corps spirituel : l’Église (1 Corinthiens 12:13). Aujourd’hui, tout enfant de Dieu peut recevoir le glorieux baptême dans l’Esprit pour devenir un puissant témoin de Jésus-Christ (Actes 1:8, Apocalypse 17:6). Dans Luc 3:16, nous retrouvons ce que Jean-Baptiste avait prophétisé concernant le ministère baptismal de Jésus : « […] Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. ». Voir aussi Marc 1:8, Jean 1:33, Actes 1:5].

  3. Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée.

    Alors il [Jésus] quitta la Judée, et retourna en Galilée [Jésus était dirigé par le Saint-Esprit, tout comme nous devrions l’être].

  4. Comme il fallait qu’il passât par la Samarie,

    Une région que le Juif typique évitait,

  5. il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils.
  6. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure.

    Là se trouvait le puits de Jacob [4000 ans plus tard, ce puits existe toujours]. Jésus, fatigué du voyage [nous retrouvons ici un élément qui nous rappelle l’humanité de notre Sauveur. Même s’il était Dieu, il ressentait la fatigue physiquement (Hébreux 4:15)], était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure [midi].

  7. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire.

    Le seigneur Jésus est et demeurera notre modèle par excellence en ce qui concerne l’évangélisation personnelle. Ce récit révèle plusieurs points que nous devrions observer afin d’évangéliser avec efficacité. La première leçon à en tirer : Jésus s’adressait à n’importe qui, utilisant des propos naturels, et ce, afin de bâtir des ponts.

  8. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres.

    Jésus démontre ici comment nous pouvons racheter le temps. Même lors d’un moment d’attente, l’agenda du royaume demeurait prioritaire dans les pensées du Seigneur.

  9. La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. –

    La femme samaritaine lui dit [la conversation commence] : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? [elle fut surprise qu’il lui adressait la parole et qu’il lui demandait même une faveur] – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains [Jésus a franchi deux barrières. Dans un premier temps, Jésus a adressé la parole à une femme. Deuxièmement, il s’adressait à une personne d’une origine soi-disant inférieure [une sous-race]. Comprenez ! Selon Dieu, il n’y a pas de sous-race !]. –

  10. Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.

    Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu [Jésus lui-même] et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! Tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive [Jésus parle ici de l’eau spirituelle, l’eau vive de l’Esprit qu’il voulait lui donner ; la vie éternelle. La Samaritaine ne pensait qu’aux choses terrestres. Si elle avait réalisé qu’elle parlait à son Créateur, elle lui aurait sûrement parlé différemment !].

  11. Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ?

    La Samaritaine raisonnait. Elle ne pensait qu’aux choses naturelles. L’eau potable dont elle parlait n’était rien comparativement à ce que le seigneur Jésus voulait lui donner.

  12. Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ?

    Son questionnement révèle davantage son état dépourvu de discernement.

  13. Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ;

    Jésus s’abaisse ici à son niveau. Comme elle lui parle d’eau potable, il lui parlera de cette même eau afin qu’elle puisse découvrir l’eau vive spirituelle ; la vie éternelle. L’eau potable ne pourrait la combler, tout comme la poursuite humaine de vouloir remplir le vide intérieur. Seul Jésus peut combler les cœurs ;

  14. mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.

    mais celui [tous ceux qui le désirent !] qui boira de l’eau [spirituelle] que je lui donnerai [cette eau n’est disponible qu’en Jésus !] n’aura jamais soif [lorsque nous goûtons à la vie éternelle en Jésus, nous n’aurons plus jamais soif ou n’irons plus jamais à la recherche d’une autre « eau ». Seul Jésus peut combler le cœur des âmes perdues], et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui [tout enfant de Dieu a l’Esprit de Dieu qui habite en lui : « […] Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Romains 8:9] une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle [nous recevons cette fontaine de la vie éternelle aujourd’hui, mais puisqu’elle a une source divine, elle n’aura jamais de fin !].

  15. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.

    Elle révèle encore son ignorance spirituelle, quoi qu’elle désire recevoir de Jésus.

  16. Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.

    Jésus doit aller la chercher dans sa réalité afin de lui révéler la Vérité. Elle doit être secouée afin de se réveiller et afin de sortir de son monde rationnel.

  17. La femme répondit : Je n’ai point de mari. Jésus lui dit : Tu as eu raison de dire : Je n’ai point de mari.

    Jésus, oint de l’Esprit, communique ici par une « parole de connaissance » (1 Corinthiens 12:8).

  18. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.

    Car tu as eu cinq maris [tout comme les Samaritains adultères avaient cinq dieux], et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari [la Samaritaine avait un homme qui n’était pas l’un des cinq hommes précédents]. En cela tu as dit vrai [ce don spirituel de la « parole de connaissance » révèle ici la condition passée et présente de la Samaritaine].

  19. Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète.

    Ce don spirituel arrive à la réveiller ! Elle saisit les propos spirituels du seigneur Jésus, le reconnaissant comme étant un prophète. Comprenons que même si les Samaritains étaient dans l’idolâtrie, ils avaient certaines connaissances spirituelles.

  20. Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.

    Nos pères ont adoré sur cette montagne [le Mont Garizim] ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem [malheureusement, son intérêt se tourne vers un sujet de débat religieux].

  21. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.

    Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient [Jésus savait que la croix était devant lui. Il savait que ce débat qui concernait la loi Juive passerait] où ce ne sera ni sur cette montagne [le Mont Garizim] ni à Jérusalem que vous adorerez le Père [Jésus refuse de tomber dans le piège, une distraction. Apprenons cette précieuse leçon telle que modelée par notre maître. Suivons son exemple en refusant toutes distractions. Gardons nos yeux sur notre cible dans l’évangélisation : l’âme de la personne devant nous.].

  22. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.

    Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous [les Juifs], nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs [le salut vient des Juifs car Dieu a donné sa Parole au peuple Juif. Dieu s’est révélé à Abraham, le père du peuple Juif, le père de la foi de tous les croyants. Le fils de Dieu est venu à travers ce peuple. Bref, le peuple Juif a été le peuple par lequel Dieu a choisi d’intervenir dans ce monde].

  23. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande.

    « Zeteo » : Chercher dans le but de trouver. | Aujourd’hui, Dieu le Père ne se cherche pas un peuple religieux qui « l’adore » selon des rituels liturgiques. Il se cherche plutôt un peuple vivant qui l’adore avec un cœur rempli d’amour et de passion pour qui il est. La découverte de sa personne, rendue possible par une connaissance véridique [biblique] inspire une louange pure et agréable pour le Seigneur. Puisque Dieu « siège au milieu des louanges d’Israël » (Psaume 22:4), nous savons que nous avons la capacité de nous positionner spirituellement afin d’accueillir sa présence tangible dans notre vie personnelle et ecclésiastique.

  24. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.

    Notre Père céleste est un Être spirituel. Nous ne devons donc pas nous approcher de lui sur une base intellectuelle. Au contraire, nous devons avoir de la révérence et être conscients de sa grandeur et de sa proximité. Il n’est pas un dieu lointain, mais il est notre Dieu, là, présent avec nous. Il est très digne de notre adoration la plus sincère et profonde. Lorsque nous l’adorons véritablement, nos paroles ne proviennent pas de notre tête mais de notre cœur, notre esprit. De plus, lorsque nos louanges et notre adoration sont imbibées de sa Parole, le cœur du Père est béni par notre adoration parfaite. Comme nous adorons dans la vérité, à partir de notre esprit, nous nous édifions nous-mêmes. Nous bâtissons notre foi dans la grandeur de notre Dieu, et, par conséquent, nous créons un environnement de victoire pour notre vie.

  25. La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ) ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.

    La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir [celui qu’on appelle Christ] ; quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses [la Samaritaine avait une certaine connaissance véridique car les Samaritains avaient adopté le titre hébreu : « messie ». En effet, le Messie, l’Oint de l’Éternel annoncerait, révélerait, des choses de la plus haute importance, dont l’expérience essentielle de la nouvelle naissance pour tous (Jean 3:3)].

  26. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle.

    Jésus lui dit : Je le suis [« eimi » : je suis], moi qui te parle [Jésus affirme sans aucun doute qu’il est le Messie, l’Oint. De plus, le titre « je suis » affirme qu’il est lui-même Dieu : Exode 3:14, Jean 8:58].

  27. Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu’il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ?

    À l’époque, les Juifs et les Samaritains n’avaient aucune relation ensemble. De plus, les rabbins n’entretenaient jamais de conversations avec les femmes. Ceci étant, cet épisode entre Jésus et la Samaritaine était absolument inhabituel pour ses disciples. De toute évidence, le comportement de Jésus n’était pas gouverné par l’opinion des gens !]. Toutefois aucun ne dit : Que demandes-tu ? ou : De quoi parles-tu avec elle ? [les disciples étaient suffisamment sages et ne commentaient pas les agissements de leur maître. Combien de disciples manifestent aujourd’hui autant de révérence envers leurs leaders spirituels ?

  28. Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens :

    Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville [quand on reçoit une révélation divine, elle a forcément un impact révolutionnaire sur nous], et dit aux gens [puisque « c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Matthieu 12:34), nous savons que la Samaritaine avait reçu quelque chose de révolutionnaire dans son cœur. Elle était tellement stupéfaite qu’elle devait s’empresser de l’annoncer !] :

  29. Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ?

    Le don de l’Esprit que le Seigneur avait opéré avait porté du fruit dans la vie de la Samaritaine.

  30. Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui.

    Les gens de la ville étaient tellement interpellés par l’invitation dynamique de la Samaritaine qu’ils ont voulu se déplacer pour rencontrer ce Jésus. Si une non-convertie peut lancer une invitation et récolter autant de réponses positives, à plus forte raison devrions-nous croire Dieu pour une récolte lorsque nous, des enfants de Dieu remplis de l’Esprit, annonçons l’Évangile !

  31. Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange.

    Les disciples étaient soucieux de l’alimentation physique du Seigneur.

  32. Mais il leur dit : J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas.

    L’appétit du Seigneur était spirituel et non matériel. Sa préoccupation était centrée sur le besoin spirituel des gens qui venaient auprès de lui, recherchant la nourriture spirituelle.

  33. Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ?

    Les disciples se concentraient toujours sur l’appétit physique ne comprenant pas que Jésus voulait exercer le ministère auprès des Samaritains.

  34. Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.

    Jésus était toujours conscient de sa divine mission sur terre. Il ne vivait pas que pour satisfaire ses besoins humains mais son désir était constamment pour l’avancement du royaume de son Père. Tout ce qu’il faisait était dans la volonté parfaite de son Père.

  35. Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson.

    Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? [la moisson d’âmes perdues exige un éveil de la part des disciples !] Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson [la moisson est là et maintenant].

  36. Celui qui moissonne reçoit un salaire, et amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.

    Celui qui moissonne [un croyant qui évangélise] reçoit un salaire [la récolte d’une âme incluant une récompense pour l’éternité], et amasse des fruits [la récolte de personnes sauvées] pour la vie éternelle, afin que celui qui sème [un croyant qui partage l’évangile avec une personne perdue] et celui qui moissonne [un croyant qui évangélise] se réjouissent ensemble [tous ceux qui participent à l’évangélisation des perdus se réjouissent quand une âme vient au Seigneur. De plus, nous retrouvons ici une loi spirituelle du royaume de Dieu : Dieu rémunère l’obéissance et les œuvres de foi. Quand nous semons la Parole, il y aura un salaire : la récolte d’âmes incluant des récompenses pour l’éternité].

  37. Car en ceci ce qu’on dit est vrai : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne.

    Comprenons qu’une personne peut semer la Parole de Dieu dans le cœur d’une personne perdue. Par la suite, une autre personne peut arriver et récolter la même âme pour le royaume de Dieu. Parfois, nous semons la Parole et récoltons une âme en une seule occasion ! Dans tous les cas, il est impératif que nous comprenions que l’évangélisation est un travail d’équipe, en coopération avec le Saint-Esprit. De plus, seul l’Esprit de Dieu peut convaincre le pécheur de péché, de justice, et de jugement (Jean 16:8). Ceci dit, notre travail est de semer la Parole tout en laissant l’Esprit Saint accomplir son travail de conviction.

  38. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail.

    L’idée du travail d’équipe en évangélisation est expliquée ici : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. » (1 Corinthiens 3:6-7).

  39. Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m’a dit tout ce que j’ai fait.

    Jésus lui avait révélé sa vie par l’opération d’un don spirituel : la parole de connaissance. Ainsi, nous observons que l’une des clés importantes pour le travail en évangélisation est la sensibilité à l’Esprit de Dieu. Ce dernier connaît les cœurs et les besoins des gens. Alors que nous sommes attentifs à sa voix et que nous nous rendons disponibles pour l’entendre, il dépose en nous ses paroles pour toucher les gens. Remarquez que tous les dons du Saint-Esprit sont pour aujourd’hui (1 Corinthiens 1:7). L’Église de Jésus-Christ a désespérément besoin de ces dons.

  40. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d’eux. Et il resta là deux jours.

    Le désir des Samaritains pour Jésus leur accorda deux jours dans sa présence. Imaginez votre désir pour Jésus aujourd’hui et comment cela se traduira dans votre quotidien ! Voir Psaume 84:10.

  41. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole ;

    Remarquez que les Samaritains crurent en lui à cause de sa Parole et non à cause de ses miracles ! « […] Jamais homme n’a parlé comme cet homme. » (Jean 7:46).

  42. et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde.

    Le témoignage de la Samaritaine fut l’instrument pour attirer la foule à Jésus mais ce fut leur propre expérience avec lui qui suscita la foi et qui établit une conviction en eux. Ils savaient qu’il était le Sauveur du monde ! Voir aussi 1 Jean 4:14.

  43. Après ces deux jours, Jésus partit de là, pour se rendre en Galilée ;
  44. car il avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie.

    Voir Matthieu 13:57, Marc 6:4.

  45. Lorsqu’il arriva en Galilée, il fut bien reçu des Galiléens, qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête ; car eux aussi étaient allés à la fête.

    Remarquez que les gens de la Galilée avaient vu ce que Jésus avait fait.

  46. Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade.

    Il retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin [il est non plausible de s’imaginer que le premier miracle de Jésus fut la production d’une boisson alcoolisée car la fermentation est toujours synonyme d’impureté dans les Écritures (1 Corinthiens 5:8). Voir note supplémentaire dans Jean 2:10. Il y avait à Capernaüm un officier du roi [d’Hérode Antipas], dont le fils était malade.

  47. Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui, et le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir.

    Jésus était renommé pour ses miracles. Les gens venaient vers lui pour recevoir une guérison ou une délivrance. Puisque « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. » (Hébreux 13:8). Comment pourrions-nous imaginer qu’il ait changé en ce qui concerne son désir pour la guérison et la santé divine ? S’il pouvait et voulait guérir les malades dans le passé, il peut et veut toujours guérir les malades aujourd’hui (Psaume 103:3, Ésaïe 53:5, 1 Pierre 2:24, Matthieu 8:14-17). La Bible est claire ; c’est Satan qui détruit les gens par la maladie (Jean 10:10, Luc 13:16) et c’est Jésus qui guérit : « Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » (Actes 10:38).

  48. Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point.

    C’est le cas pour plusieurs même aujourd’hui, et même dans l’Église. Dieu appelle son peuple à la foi mature. Nous devons croire sa Parole avant de voir les preuves. Dans le cas de l’officier, Jésus discernait qu’il devait simplement croire sa parole et recevoir son miracle. En ce qui concerne notre guérison divine, Jésus nous appelle à voir avec les yeux de la foi bien avant de voir une manifestation dans le naturel. Tout comme le père Abraham qui a cru Dieu (Romains 4:18-22) et qui a un reçu son miracle [la conception miraculeuse de son fils Isaac] nous devons également croire Dieu et l’imiter : « […] Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Romains 4:17).

  49. L’officier du roi lui dit : Seigneur, descends avant que mon enfant meure.

    L’officier du roi lui dit [l’amour d’un parent fait appel à Dieu] : Seigneur, descends avant que mon enfant meure [la maladie qui attaquait son fils était tellement sérieuse qu’elle exigeait un remède immédiat].

  50. Va, lui dit Jésus, ton fils vit. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla.

    Va, lui dit Jésus, ton fils vit [l’officier devait maintenant recevoir cette parole et croire. Cette parole prononcée par Jésus suffisait pour guérir le fils malade. Pareillement, une Parole de Dieu est suffisante pour tout changer, pour tout restaurer dans n’importe quelle vie. Quand Dieu parle, sa Parole est toujours accomplie. (Ésaïe 55:11)]. Et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla [la foi possède des jambes qui avancent avec conviction. L’incrédulité s’assoit dans la crainte, dans le désespoir et dans la défaite.   « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11:6)].

  51. Comme déjà il descendait, ses serviteurs venant à sa rencontre, lui apportèrent cette nouvelle : Ton enfant vit.

    Jésus avait déclaré la vérité : « Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ? » (Nombres 23:19).

  52. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté

    Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux [l’officier cherchait à voir si son fils avait été guéri au moment même où Jésus l’avait déclaré ainsi] ; et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté.

  53. Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit. Et il crut, lui et toute sa maison.

    Ce père crut à la Parole et il reçut la provision de guérison pour son fils. Toute la famille a cru suite à cette guérison divine. Notez : comme la volonté de Dieu n’a jamais changé en ce qui concerne la guérison, croyons, recevons et brillons afin de glorifier Jésus qui guérit toujours (Actes 3:8).

  54. Jésus fit encore ce second miracle lorsqu’il fut venu de Judée en Galilée.

    La guérison du fils de l’officier était son deuxième miracle en Galilée mais ce n’était pas le deuxième miracle de son ministère. Voir Jean 2:23.

    – Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».

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