Luc 23
- Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate.
« Ils » se réfère au « collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, [qui] s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. » (Luc 22:66).
- Ils se mirent à l’accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.
Jésus avait-il vraiment inspiré une révolte ? Est-ce qu’il s’était proclamé roi à la place de César ? Avait-il vraiment découragé les gens de payer le tribut à César ? Clairement pas : « Alors il [Jésus] leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Luc 20:25). Ces hommes religieux étaient tout simplement des menteurs ! Concernant des hommes religieux, Jésus avait déjà dit : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8:44). Quand les hommes veulent discréditer une personne, ils inventent des mensonges à son sujet afin d’assassiner son caractère. Voilà ce que ces religieux ont fait : ils se joignirent au diable, l’accusateur des frères (Apocalypse 12:10) cherchant à détruire le Seigneur. Les hommes s’imaginent qu’ils s’en tireront facilement dans leur malhonnêteté, mais Dieu connaît la vérité et il sait aussi défendre les siens (Romains 12:19) ! Ne participons jamais aux œuvres que le Seigneur déteste : « Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. » (Proverbe 6:16-19).
- Pilate l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
- Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.
- Mais ils insistèrent, et dirent : Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici.
Luc 23:4-5
Le gouverneur Pilate ne put trouver aucune faute en Jésus parce qu’il n’y avait aucune faute en lui. Ceci dit, ses accusateurs trouvèrent à redire sur celui qui était parfait. - Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen ;
- et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là.
- Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie ; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle.
Luc 23:6-8
Puisque Jésus était un galiléen, il serait transféré à Hérode [de Capernaüm mais présent à Jérusalem pendant la fête de la Pâques]. Pilate voulait sûrement se laver les mains concernant le sort du Seigneur. La renommée de Jésus avait suscité un grand intérêt chez Hérode, alors il était ravi de le rencontrer enfin. - Il lui adressa beaucoup de questions ; mais Jésus ne lui répondit rien.
- Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence.
Luc 23:9-10
Jésus n’avait pas besoin de répondre, ni de se défendre. Il ne parlerait que selon la direction du Père. - Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate.
Les hommes s’attendent à entendre la défense de l’accusé. Jésus ne croyait pas qu’il avait besoin de parler, alors le résultat fut un Hérode en colère qui le renvoya à Pilate.
- Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.
Chose intéressante, les ennemis peuvent s’unir lorsqu’ils ont un péché en commun.
- Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit :
- Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez ;
- Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort.
- Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.
Luc 23:13-16
Pilate ne trouva Jésus coupable d’aucun tort méritant la mort, mais il reconnut la haine des chefs religieux à son égard. Si Pilate libérait Jésus sans aucune conséquence, il craignait sûrement que le sanhédrin lui causerait des ennuis auprès de Rome alors il conclut : « Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges » (Luc 23:16). - À chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.
- Ils s’écrièrent tous ensemble : Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.
- Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre.
Luc 23:17-19
Pilate devait libérer un prisonnier à cause de la fête. Bien sûr, il pensait libérer Jésus, l’homme qu’il croyait être innocent. Ceci dit, le peuple n’y songea pas ! Ils insistèrent pour que Barabbas, un meurtrier qui avait inspiré une révolte, soit libéré. Leur haine pour Jésus dépassait leur raison. - Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus.
- Et ils crièrent : Crucifie, crucifie-le !
- Pilate leur dit pour la troisième fois : Quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges.
- Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent :
- Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait.
- Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient ; et il livra Jésus à leur volonté.
Luc 23:20-25
Pilate ne respecta pas ses paroles mais il se plia à la volonté de la foule. | Pourquoi les accusateurs religieux voudraient-ils que Jésus soit si cruellement puni en étant crucifié ? Ils voulaient s’assurer de détruire même le souvenir de qui il était : « Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. » (Deutéronome 21:22-23). Jésus a bien été maudit, mais pas à cause de ses propres péchés, mais pour les nôtres ! Par lui, nous pouvons être sauvés et pleinement bénis : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » (Galates 3:13-14). - Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus.
Simon de Cyrène assista dans le transport de la portion horizontale de la croix. Le Seigneur Jésus avait été violemment battu alors il était déjà épuisé et affaibli physiquement.
- Il était suivi d’une grande multitude des gens du peuple, et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
- Jésus se tourna vers elles, et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.
- Car voici, des jours viendront où l’on dira : Heureuses les stériles, heureuses les entrailles qui n’ont point enfanté, et les mamelles qui n’ont point allaité !
Environ 37 ans plus tard.
- Alors ils se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous !
Luc 23:27-30
Jésus parla à ses sympathisantes, leur disant que le vrai chagrin sera pour leurs enfants, car ils verront de grandes difficultés lors du jugement des incrédules.Cela fait référence à l’an 70 après Jésus-Christ lorsque le temple de Jérusalem fut détruit.
- Car, si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ?
Examinons ce verset : « Car, si l’on fait ces choses au bois vert [se référant à lui-même], qu’arrivera-t-il au bois sec [se référant à la période après son départ] ?
- On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus.
- Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche.
- Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
Jésus est l’amour personnifié, pardonnant même ceux qui l’avaient crucifié. Il n’y a pas de plus grand modèle d’amour et de pardon que ce que nous voyons dans la vie de Jésus. | Cette phrase : « Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. » indique clairement que ses vêtements étaient désirables.
- Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !
- Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre,
- ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !
Luc 23:35-37
Jésus endura la moquerie par amour pour nous tous. - Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs.
L’homme voulut se moquer du Seigneur par cette inscription. Cependant, ils dirent la vérité sur lui : Jésus était le roi des Juifs et il est, en fait, le Roi des rois ! | Son sacrifice avait été prévu depuis avant même la fondation du monde (1 Pierre 1:18-20).
- L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !
- Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
- Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal.
- Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
- Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Luc 23:42-43
Le brigand exerça sa foi en Jésus-Christ. Il n’eut pas le temps de se faire baptiser. Il reçut le salut par grâce, par le moyen de la foi (Éphésiens 2:8-10). En fait, il n’eut pas le temps d’accomplir quelque chose. Il déclara simplement sa foi et ce fut suffisant pour qu’il soit sauvé : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture : Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Romains 10:9-13). | Au verset 43 : découvrez les notes concernant le paradis dans Luc 16:19-31. - Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.
- Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.
Luc 23:44-45
L’obscurité fut partout dans la région, et ce, pendant trois heures. Le voile du temple se déchira de haut en bas, signifiant que Dieu déclarait que l’ancien système sacrificiel se terminait officiellement. Jésus était l’agneau de Dieu et il n’y aurait jamais un autre. - Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
Jésus remit son esprit au Père qui l’envoya ensuite dans le cœur de la terre pendant trois jours. Jésus donna sa vie : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » (Jean 10:17-18).
- Le centenier, voyant ce qui était arrivé, glorifia Dieu, et dit : Certainement, cet homme était juste.
- Et tous ceux qui assistaient en foule à ce spectacle, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent, se frappant la poitrine.
- Tous ceux de la connaissance de Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient dans l’éloignement et regardaient ce qui se passait.
Luc 23:47-49
La mort de Jésus et les événements qui l’entourèrent en disaient long sur qui il était vraiment. - Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste,
- qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres ; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu.
- Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus.
- Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis.
Luc 23:50-53
Joseph d’Arimathée, un membre du sanhédrin, pourvut à l’enterrement de Jésus : « Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph » (Luc 23:55). - C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.
- Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé,
- et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.