Cantique 2
- Je suis un narcisse de Saron, un lis des vallées. –
La Sulamithe déclara ici qu’elle fut comme un simple lis.
- Comme un lis au milieu des épines, telle est mon amie parmi les jeunes filles. –
Le berger rebondit, déclarant ici que les filles en Israël sont comme des épines comparativement à la Sulamithe.
- Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais.
- Il m’a fait entrer dans la maison du vin ; et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.
- Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes ; car je suis malade d’amour.
- Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse ! –
Cantique 2:3-6
La Sulamithe déclara ici son amour pour le berger, précisant être « malade d’amour » pour lui. - Je vous en conjure, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille. –
- C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines.
- Mon bien-aimé est semblable à la gazelle ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis.
- Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
- Car voici, l’hiver est passé ; la pluie a cessé, elle s’en est allée.
- Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
- Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
- Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te cache dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure est agréable.
- Prenez-nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes ; car nos vignes sont en fleur.
- Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; il fait paître son troupeau parmi les lis.
- Avant que le jour se rafraîchisse, et que les ombres fuient, reviens ! … Sois semblable, mon bien-aimé, à la gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes qui nous séparent.
Cantique 2:7-17
La Sulamithe annonca ici la venue de son bien-aimé ; le berger. | Concernant la mention des renards, la Bible Semeur commente : « Les renards abondaient en Judée et y causaient beaucoup de dommages dans les vignes et les jardins. Cette parole énigmatique peut être une demande que l’on écarte tout ce qui pourrait endommager les vignes en fleur, l’amour du bien-aimé et de sa bien-aimée. Ce pourrait encore être un prétexte pour repousser l’invitation, ou pour se faire prier, par coquetterie. ». | Nous comprenons, au verset 11, que tous les obstacles empêchant leur communion furent une chose du passé. | Tout comme le berger attira la Sulamithe vers lui-même, Christ attirera aussi Israël à lui lors de son second retour. | Approfondissez vos connaissances sur la destinée d’Israël dans « l’Apocalypse commenté ».