Cantique 8
- Oh ! Que n’es-tu mon frère, allaité des mamelles de ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t’embrasserais, et l’on ne me mépriserait pas.
- Je veux te conduire, t’amener à la maison de ma mère ; tu me donneras tes instructions, et je te ferai boire du vin parfumé, du moût de mes grenades.
- Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m’embrasse ! –
Cantique 8:1-3
La Sulamithe fut consciente de la différence entre sa classe sociale et celle du roi Salomon. - Je vous en conjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, avant qu’elle le veuille. –
- Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? – Je t’ai réveillée sous le pommier ; là ta mère t’a enfantée, c’est là qu’elle t’a enfantée, qu’elle t’a donné le jour. –
- Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras ; car l’amour est fort comme la mort, la jalousie est inflexible comme le séjour des morts ; ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l’Éternel.
- Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas ; quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, Il ne s’attirerait que le mépris.
- Nous avons une petite sœur, qui n’a point encore de mamelles ; que ferons-nous de notre sœur, le jour où on la recherchera ?
- Si elle est un mur, nous bâtirons sur elle des créneaux d’argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre. –
Cantique 8:8-9
Les frères de la Sulamithe parlent de leur sœur, se référant à elle à l’époque où elle était encore immature. Ils n’ont pas su l’apprécier à sa juste valeur, tout comme le monde n’a pas su apprécier le peuple d’Israël. - Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours ; j’ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
Malgré le mépris de ses frères, la Sulamithe rebondit, déclarant que son amoureux, le berger, l’aime pour qui elle est.
- Salomon avait une vigne à Baal Hamon ; il remit la vigne à des gardiens ; chacun apportait pour son fruit mille sicles d’argent.
- Ma vigne, qui est à moi, je la garde. À toi, Salomon, les mille sicles, et deux cents à ceux qui gardent le fruit ! –
- Habitante des jardins ! Des amis prêtent l’oreille à ta voix. Daigne me la faire entendre ! –
- Fuis, mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates !
Cantique 8:11-14
L’épouse, un symbole de la nation d’Israël, parle. Elle fut méprisée par ses frères, représentant les nations qui ont détesté Israël. Les gardiens de la vigne de Salomon représentent les non-juifs. Le livre se termine avec l’époux qui vient au secours de son épouse. Tel sera la destinée d’Israël et de l’épouse de Christ.