Joël 1
- La parole de l’Éternel qui fut adressée à Joël, fils de Pethuel.
Joël 1:1
Dans ce premier chapitre de Joël, nous lisons concernant les jugements divins sur Juda qui fut ravagé par des sauterelles et d’autres insectes. Le prophète Joël exhorta ces Juifs rebelles à la repentance, au jeûne et à la prière. Nous découvrons la calamité qui existait déjà, ainsi que les fléaux à l’horizon. - Écoutez ceci, vieillards ! Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du pays ! Rien de pareil est-il arrivé de votre temps, ou du temps de vos pères ?
- Racontez-le à vos enfants, et que vos enfants le racontent à leurs enfants, et leurs enfants à la génération qui suivra !
- Ce qu’a laissé le gazam, la sauterelle l’a dévoré ; ce qu’a laissé la sauterelle, le jélek l’a dévoré ; ce qu’a laissé le jélek, le hasil l’a dévoré.
- Réveillez-vous, ivrognes, et pleurez ! Vous tous, buveurs de vin, gémissez, parce que le moût vous est enlevé de la bouche !
- Car un peuple est venu fondre sur mon pays, puissant et innombrable. Il a les dents d’un lion, les mâchoires d’une lionne.
- Il a dévasté ma vigne ; il a mis en morceaux mon figuier, il l’a dépouillé, abattu ; les rameaux de la vigne ont blanchi.
- Lamente-toi, comme la vierge qui se revêt d’un sac pour pleurer l’ami de sa jeunesse !
- Offrandes et libations disparaissent de la maison de l’Éternel ; les sacrificateurs, serviteurs de l’Éternel, sont dans le deuil.
- Les champs sont ravagés, la terre est attristée ; car les blés sont détruits, le moût est tari, l’huile est desséchée.
- Les laboureurs sont consternés, les vignerons gémissent, à cause du froment et de l’orge, parce que la moisson des champs est perdue.
- La vigne est confuse, le figuier languissant ; le grenadier, le palmier, le pommier, tous les arbres des champs sont flétris… la joie a cessé parmi les fils de l’homme !
- Sacrificateurs, ceignez-vous et pleurez ! Lamentez-vous, serviteurs de l’autel ! Venez, passez la nuit revêtus de sacs, serviteurs de mon Dieu ! Car offrandes et libations ont disparu de la maison de votre Dieu.
- Publiez un jeûne, une convocation solennelle ! Assemblez les vieillards, tous les habitants du pays, dans la maison de l’Éternel, votre Dieu, et criez à l’Éternel !
- Ah ! quel jour ! car le jour de l’Éternel est proche : il vient comme un ravage du Tout-Puissant.
- La nourriture n’est-elle pas enlevée sous nos yeux ? La joie et l’allégresse n’ont-elles pas disparu de la maison de notre Dieu ?
- Les semences ont séché sous les mottes ; les greniers sont vides, les magasins sont en ruines, car il n’y a point de blé.
- Comme les bêtes gémissent ! Les troupeaux de bœufs sont consternés, parce qu’ils sont sans pâturage ; et même les troupeaux de brebis sont en souffrance.
- C’est vers toi que je crie, ô Éternel ! Car le feu a dévoré les plaines du désert, et la flamme a brûlé tous les arbres des champs.
- Les bêtes des champs crient aussi vers toi ; car les torrents sont à sec, et le feu a dévoré les plaines du désert.