Ésaïe 16
- Envoyez les agneaux au souverain du pays, envoyez-les de Séla, par le désert, à la montagne de la fille de Sion.
- Tel un oiseau fugitif, telle une nichée effarouchée, telles seront les filles de Moab, au passage de l’Arnon. –
- Donne conseil, fais justice, couvre-nous en plein midi de ton ombre comme de la nuit, cache ceux que l’on poursuit, ne trahis pas le fugitif !
Ésaïe 16:1-3
Les agneaux font référence à Israël qui s’enfuira à Moab (Jordanie) lors de la grande tribulation lorsque l’antéchrist tentera de détruire Israël. | L’oiseau fugitif fait référence à Moab (Jordanie) qui recevra les Israélites chez elle, lors de la grande tribulation. | Le fugitif concerne Israël. - Laisse séjourner chez toi les exilés de Moab, sois pour eux un refuge contre le dévastateur ! Car l’oppression cessera, la dévastation finira, celui qui foule le pays disparaîtra.
« Celui qui foule le pays » est nul autre que l’antéchrist à venir. (Voir Daniel 11:40-45).
- Et le trône s’affermira par la clémence ; et l’on y verra siéger fidèlement, dans la maison de David, un juge ami du droit et zélé pour la justice. –
Voir Actes 15:13-18, concernant la présence du trône « dans la maison de David » qui existera après l’âge de l’Église.
- Nous entendons l’orgueil du superbe Moab, sa fierté et sa hauteur, son arrogance et ses vains discours.
- C’est pourquoi Moab gémit sur Moab, tout gémit ; vous soupirez sur les ruines de Kir Haréseth, profondément abattus.
- Car les campagnes de Hesbon languissent ; les maîtres des nations ont brisé les ceps de la vigne de Sibma, qui s’étendaient jusqu’à Jaezer, qui erraient dans le désert : Les rameaux se prolongeaient, et allaient au delà de la mer.
- Aussi je pleure sur la vigne de Sibma, comme sur Jaezer ; je vous arrose de mes larmes, Hesbon, Élealé ! Car sur votre récolte et sur votre moisson est venu fondre un cri de guerre.
- La joie et l’allégresse ont disparu des campagnes ; dans les vignes, plus de chants, plus de réjouissances ! Le vendangeur ne foule plus le vin dans les cuves ; j’ai fait cesser les cris de joie.
- Aussi mes entrailles frémissent sur Moab, comme une harpe, et mon coeur sur Kir Harès.
- On voit Moab, qui se fatigue sur les hauts lieux ; il entre dans son sanctuaire pour prier, et il ne peut rien obtenir.
- Telle est la parole que l’Éternel a prononcée dès longtemps sur Moab.
- Et maintenant l’Éternel parle, et dit : Dans trois ans, comme les années d’un mercenaire, la gloire de Moab sera l’objet du mépris, avec toute cette grande multitude ; et ce qui restera sera peu de chose, presque rien.
Ésaïe 16:6-14
Nous lisons ici le jugement qui devait venir sur Moab trois ans plus tard. Ce jugement correspond à l’invasion des Assyriens. Bien que la destruction serait grande, Moab aurait un reste qui survivrait, même jusqu’à ce jour et qui existera également pendant la période de la grande tribulation.