Proverbe 23
- Si tu es à table avec un grand, fais attention à ce qui est devant toi ;
Ce proverbe est rempli d’avertissements visant la protection du lecteur.
- mets un couteau à ta gorge, si tu as trop d’avidité.
- Ne convoite pas ses friandises : c’est un aliment trompeur.
- Ne te tourmente pas pour t’enrichir, n’y applique pas ton intelligence.
- Veux-tu poursuivre du regard ce qui va disparaître ? Car la richesse se fait des ailes, et comme l’aigle, elle prend son vol vers les cieux.
- Ne mange pas le pain de celui dont le regard est malveillant, et ne convoite pas ses friandises ;
- car il est comme les pensées de son âme. Mange et bois, te dira-t-il ; mais son cœur n’est point avec toi.
- Tu vomiras le morceau que tu as mangé, et tu auras perdu tes propos agréables.
Proverbe 23:6-8
Une fois de plus, l’Éternel nous appelle au discernement en ce qui concerne nos relations interpersonnelles. - Ne parle pas aux oreilles de l’insensé, car il méprise la sagesse de tes discours.
- Ne déplace pas la borne ancienne, et n’entre pas dans le champ des orphelins ;
- car leur vengeur est puissant : il défendra leur cause contre toi.
- Ouvre ton cœur à l’instruction, et tes oreilles aux paroles de la science.
- N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point.
- En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts.
Proverbe 23:13-14
La discipline corporelle d’un jeune enfant et l’abus physique sont deux choses entièrement différentes ! La discipline, visant la correction d’un mauvais comportement, est motivée par l’amour et n’est jamais excessive. - Mon fils, si ton cœur est sage, mon cœur à moi sera dans la joie ;
- mes entrailles seront émues d’allégresse, quand tes lèvres diront ce qui est droit.
- Que ton cœur n’envie point les pécheurs, mais qu’il ait toujours la crainte de l’Éternel ;
- car il est un avenir, et ton espérance ne sera pas anéantie.
- Écoute, mon fils, et sois sage ; dirige ton cœur dans la voie droite.
- Ne sois pas parmi les buveurs de vin, parmi ceux qui font excès des viandes :
- car l’ivrogne et celui qui se livre à des excès s’appauvrissent, et l’assoupissement fait porter des haillons.
- Écoute ton père, lui qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère, quand elle est devenue vieille.
- Acquiers la vérité, et ne la vends pas, la sagesse, l’instruction et l’intelligence.
- Le père du juste est dans l’allégresse, celui qui donne naissance à un sage aura de la joie.
- Que ton père et ta mère se réjouissent, que celle qui t’a enfanté soit dans l’allégresse !
- Mon fils, donne-moi ton cœur, et que tes yeux se plaisent dans mes voies.
- Car la prostituée est une fosse profonde, et l’étrangère un puits étroit.
- Elle dresse des embûches comme un brigand, et elle augmente parmi les hommes le nombre des perfides.
- Pour qui les ah ? Pour qui les hélas ? Pour qui les disputes ? Pour qui les plaintes ? Pour qui les blessures sans raison ? Pour qui les yeux rouges ?
- Pour ceux qui s’attardent auprès du vin, pour ceux qui vont déguster du vin mêlé.
- Ne regarde pas le vin qui paraît d’un beau rouge, qui fait des perles dans la coupe, et qui coule aisément.
- Il finit par mordre comme un serpent, et par piquer comme un basilic.
- Tes yeux se porteront sur des étrangères, et ton cœur parlera d’une manière perverse.
- Tu seras comme un homme couché au milieu de la mer, comme un homme couché sur le sommet d’un mât :
- On m’a frappé, … je n’ai point de mal ! … On m’a battu, … je ne sens rien ! … Quand me réveillerai-je ? … j’en veux encore !