Jean 5
- Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem.
Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem [Nous retrouvons ici le seul moment où Jean n’a pas précisé la fête juive en question. Certains théologiens supposent que c’était la Pâque].
- Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques.
Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda [« Béthesda » : maison de miséricorde], et qui a cinq portiques.
- Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau ;
Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau [le nombre de personnes souffrantes et dans le besoin est toujours d’actualité dans ce monde assujetti à la malédiction et sous le règne du « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4)] ;
- car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie.
car un ange [un messager de Dieu (Hébreux 1:14)] descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau ; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie [nul ne peut affirmer avec certitude la raison pour laquelle un ange agitait les eaux ainsi. Ce miracle demeure mystérieux, mais comme tout miracle exige la foi, croyons tout simplement le texte en acceptant de ne pas tout comprendre].
- Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans.
Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans [Cet homme avait souffert pendant presque quatre décennies. Comme il était un personnage connu des gens, sa guérison serait donc crédible].
- Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?
Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? [par la question même, Jésus attire notre attention sur le fait que tous ne veulent pas être guéris. Certaines personnes souffrantes, d’une maladie quelconque, veulent conserver leur maladie. De plus, certains souffrent du « syndrome de la victime » et aiment recevoir la pitié des gens. D’autres ont la croyance erronée que la maladie glorifie Dieu et par le fait même, les rend spéciaux aux yeux de tous. Ou encore, certains sont financièrement dépendants, désirant conserver les allocations rattachées à la maladie. Bref, tous ne veulent pas être nécessairement guéris. Par conséquent, avant de prier pour les malades, il est sage de s’assurer de la volonté du malade].
- Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.
Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi [l’homme ne répond pas à la question du Maître mais lui offre plutôt des explications au sujet de son état. Nous apprenons qu’il avait déjà espéré trouver la guérison en essayant de se jeter dans la piscine, mais, hélas, sans succès ! Il avait donc certaines capacités physiques, pouvant se déplacer, probablement avec ses bras. Remarquons aussi que Jésus n’a pas contredit son histoire concernant l’eau agitée].
- Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.
Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche [au lieu de commenter la triste situation, Jésus lui commande d’agir avec foi. Combien de fois parlons-nous au Seigneur de notre situation quand il nous offre sa solution ? ].
- Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit, et marcha.
Aussitôt cet homme fut guéri [l’homme a choisi la foi immédiatement] ; il prit son lit, et marcha [l’homme a choisi l’obéissance et a récolté la guérison].
- C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.
C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit [remarquons que la loi divine n’interdisait pas le déplacement d’un lit le jour du sabbat. En fait, l’interdiction de déplacer un objet le jour du sabbat n’était qu’une des 39 traditions orales rajoutées par les religieux et imposées au peuple. Ceci étant, Jésus accomplissait intentionnellement des miracles le jour du sabbat pour dénoncer la tradition des hommes (Marc 7:13). L’autorité divine sur la terre n’est pas la tradition des hommes mais la Parole de Dieu ! (Romains 3:4, 2 Timothée 3:16-17). L’Église de Jésus-Christ doit comprendre cette vérité ! Deuxièmement, Jésus révélait qui il était vraiment : « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat. » (Marc 2:27-28). Remarquons aussi que les religieux ne se réjouissaient pas de la délivrance merveilleuse du paralytique, mais ils étaient uniquement préoccupés par leur loi religieuse. La religion s’attache aux doctrines en opposition à l’amour divin].
- Il leur répondit : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton lit, et marche.
Il [l’homme anciennement malade] leur répondit [aux Juifs] : Celui qui m’a guéri m’a dit : Prends ton lit, et marche [l’homme guéri défend son action en citant celui qui l’avait guéri, et ce, avant même de le connaître].
- Ils lui demandèrent : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton lit, et marche ?
Ils [les Juifs] lui demandèrent : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton lit, et marche ? [l’inquisition commence !].
- Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu.
Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu [il semblerait que Jésus, tout en désirant secourir ce malade, avait évité l’opposition des religieux en quittant la scène discrètement].
- Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.
Depuis, Jésus le trouva dans le temple [Jésus serait venu au temple pour retrouver l’homme guéri], et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus [voir aussi Jean 8:11], de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire [comprenons premièrement que la maladie ne vient pas de Dieu (Psaume 103:3, Ésaïe 53:5, Matthieu 8:1-17, 1 Pierre 2:24). Ceci dit, le péché ouvre la porte à l’ennemi qui vient « […] dérober, égorger et détruire […] », Jean 10:10 (voir aussi 1 Corinthiens 11:28-30). Donc, si nous désirons fermer la porte à l’ennemi, il est nécessaire de cesser de semer dans le péché qui crée une récolte de mort (Galates 6:7-8). Remarquez aussi que l’expérience chrétienne n’est pas exempte de souffrance. Ceci dit, la souffrance permise par Dieu concerne la persécution (1 Pierre 2:20) et non la malédiction de la maladie ! : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi (Deutéronome 28:15-48), étant devenu malédiction pour nous […] » (Galates 3:13). Christ a payé très cher pour nous libérer de la malédiction du péché. Ce n’est donc pas son désir que nous vivions maudits ! Soyons donc convaincus que Dieu veut notre bénédiction et marchons avec lui dans la sainteté].
- Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri [l’homme avait maintenant l’élément manquant : le nom de celui par lequel il avait été guéri].
- C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat.
C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat [remarquez que l’esprit religieux ne se réjouit pas quand la bénédiction se manifeste. Non, les esprits religieux, appartenant au royaume de Satan, veulent garder les hommes maudits, sous leur domination et terreur. Soyons vigilants et ne permettons jamais à aucune personne d’attribuer les miracles du seigneur Jésus dans notre vie à Satan !].
- Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis.
Mais Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis [Jésus unit ses œuvres à celles de Dieu].
- À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
À cause de cela [se déclarant Dieu], les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu [à cette époque, les Juifs saisirent immédiatement le sens des paroles de Jésus. Malheureusement, de nos jours, les esprits religieux essaient encore de diminuer Jésus-Christ, le dénigrant, affirmant qu’il n’était qu’un simple homme. Comprenons que Jésus était à la fois 100% homme et à la fois, 100% Dieu (voir les notes sur Jean 1:1, Jean 10, Jean 14-15). Ceci n’est pas raisonnable pour l’homme charnel, mais pour l’enfant de Dieu, la divinité de Jésus est une révélation glorieuse : « […] l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (1 Corinthiens 2:14)].
- Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement [Jésus réaffirme clairement son unité avec le Père, exprimant qu’il était tellement fusionné avec Dieu le Père que toutes ses œuvres trouvaient leur source en lui : « le Fils aussi le fait pareillement ». Rappelez-vous que lors de son incarnation sur terre, Jésus s’est auto-limité dans l’expression de sa divinité mais il a toujours conservé la possession de sa divinité (Colossiens 2:9). En d’autres mots, il n’a jamais cessé d’être Dieu tout en étant notre modèle de l’homme parfait].
- Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement.
Car le Père aime le Fils [le Fils, aimé par le Père, est uni avec lui et jouit d’une grande intimité. Sachez aussi que Dieu nous aime tout comme il a aimé son propre fils ! (Jean 17:23)], et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement [les grandes œuvres se réfèrent ici à la résurrection des morts. (Jean 5:28-29)].
- Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.
Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie [l’apôtre Pierre avait déclaré que c’est Dieu qui avait ressuscité Jésus : « Vous avez fait mourir le Prince de la vie, que Dieu a ressuscité des morts […] » (Actes 3:15). Voir aussi Actes 4:10], ainsi le Fils donne la vie à qui il veut [Jésus est la source de vie (Jean 14:6). Il est intéressant de remarquer que Jésus avait prophétisé qu’il se ressusciterait lui-même (Jean 2:19-21). Ceci révèle une fois de plus son unité complète avec le Père].
- Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils [si Jésus n’était qu’une simple créature comme certains l’affirment (voir les notes sur Jean 1:15), croyez-vous que Dieu le Père lui aurait remis tout jugement entre ses mains ?].
- afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé.
afin que tous honorent le Fils comme [« Kathos » : juste comme, de même que, en proportion de] ils honorent le Père [nous devons honorer Jésus d’une manière égale avec le Père. Ceci confirme encore une fois la divinité de Jésus car il est écrit : « Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. » (Ésaïe 42:8)]. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé [tous ceux qui refusent d’honorer Jésus-Christ au même titre qu’ils honorent le Père déshonorent en fait le Père et sont perdus : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » (1 Jean 5:11-12)].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute [entend, considère et comprend] ma parole, et qui croit [a confiance, est persuadé] à celui [Dieu] qui m’a envoyé, a [détient] la vie éternelle [remarquez que nous avons la vie éternelle aujourd’hui ! (voir aussi Jean 6:47 et 1 Jean 5:13)] et ne vient point en jugement [Jean 3:18], mais il est passé de la mort à la vie [tout enfant de Dieu est pardonné aujourd’hui et tous ses péchés ont été effacés et oubliés, et ce, pour toujours (Psaume 103:12, Ésaïe 43:25). Ainsi, l’enfant de Dieu ne passera jamais en jugement mais seules ses œuvres seront jugées (1 Corinthiens 3:11-13). Les bonnes œuvres accomplies, en réponse à l’appel de Dieu (Éphésiens 2:10) recevront une récompense : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. » (2 Corinthiens 5:10). Les autres œuvres, ne figurant pas dans cette description, ne récolteront aucune récompense éternelle].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront.
En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du fils de Dieu ; et ceux qui l’auront entendue vivront [lors de la résurrection des morts, nous (les enfants de Dieu) entendront sa voix et nous vivrons avec lui éternellement dans la Nouvelle Jérusalem qui sera descendue sur la terre (Hébreux 11:10, Hébreux 16, Apocalypse 21:1-4)].
- Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même.
Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même [notre Dieu omnipotent n’est dépendant d’aucune personne. Deux membres du Dieu trois-fois saint, le Père et le Fils, sont ici mentionnés].
- Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme.
Et il [Dieu] lui a donné le pouvoir [l’autorité] de juger, parce qu’il est fils de l’homme [ce texte se réfère au tribunal de Christ (2 Corinthiens 5:10 – réservé pour les croyants) et au « grand trône blanc » (Apocalypse 20:11-15 – réservé pour les rebelles perdus)].
- Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront.
Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront [Jésus ressuscitera les justes au début du millénium (voir 1 Thessaloniciens 4:16). Les injustes seront ressuscités pour être jugés et ils recevront leur sentence finale (Apocalypse 20:13-15)].
- Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.
Ceux qui auront fait le bien [Jean 6:29] ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement [certains citent l’Ecclésiaste 9:5 afin d’éliminer la notion d’un jugement pour les injustes. Ils citent : « […] les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. ». Une interprétation biblique honnête reconnaîtra que ce texte se situe dans un livre consacré à l’exposition de la pensée charnelle [du roi Salomon] afin de la contraster avec la pensée divine. Le verset 2 du même chapitre affirme : « Tout arrive également à tous ; même sort pour le juste et pour le méchant, pour celui qui est bon et pur et pour celui qui est impur […] ». En vérité, quoique le pur et l’impur mourront physiquement, leur sort éternel diffère. Les rebelles injustes seront jugés tandis que les fidèles seront récompensés].
- Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé [Jésus a révélé le chemin de l’humilité et d’une saine dépendance envers le Père Éternel].
- Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.
Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai [Jésus s’adresse à ses auditeurs, révélant qu’il sait très bien que son propre témoignage n’est pas suffisant pour eux].
- Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai.
Il y en a un autre qui rend témoignage de moi [Jean-Baptiste], et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai [Jean-Baptiste avait bien rempli son ministère de témoin pour le seigneur Jésus. Ce qu’il disait de lui était la vérité].
- Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
Vous avez envoyé vers Jean [Baptiste], et il a rendu témoignage à la vérité [Jean 1:19-23].
- Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés [même si Jean-Baptiste disait vrai, Jésus n’utiliserait pas son témoignage].
- Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
Jean [Baptiste] était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière [ce témoin, une lampe mais non la lumière du monde, a attiré l’attention des leaders Juifs pendant une courte saison. Malheureusement, ils n’ont pas reçu son témoignage, car ce dernier présentait Jésus en tant que Sauveur].
- Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.
Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé [tous les miracles témoignent de la grandeur de Jésus].
- Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face,
Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi [Jésus ne témoignerait pas de lui-même. Il refusait d’utiliser le bon témoignage d’un homme afin d’avoir le meilleur Témoin : Dieu le Père !]. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face [ces Juifs religieux avaient fait tant d’études théologiques, mais ils demeuraient spirituellement sourds et aveugles. Ils refusaient de voir la lumière : Jésus],
- et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé.
et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui [Jésus] qu’il a envoyé [le refus de croire en Jésus est l’incrédulité qui mène à la mort spirituelle].
- Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
Vous sondez les Écritures [une personne ayant une Bible en main ne prouve aucunement qu’elle a reçu la révélation biblique : celle du salut par grâce], parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle [s’imaginer être sur la bonne voie et la conviction biblique sont deux choses entièrement différentes] : ce sont elles [les Écritures] qui rendent témoignage de moi. [les Saintes Écritures de l’Ancien Testament (les textes en hébreu qui étaient disponibles à l’époque de Jésus) témoignaient clairement de Jésus (Ésaïe 7:14, Ésaïe 9:5, Ésaïe 52:14, Ésaïe 53:3-7, Michée 5:2, Psaume 22:16-18, Zacharie 9:9)].
- Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! [le salut implique toujours la volonté de l’homme (Apocalypse 22:17). L’être humain n’est pas un robot obligé de croire en Dieu et obligé d’accepter son règne dans sa vie. En fait, chaque personne doit choisir personnellement si elle fera de Jésus le Seigneur de sa vie. Remarquez aussi que toutes les promesses bibliques exigent la bonne volonté de l’homme : « Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays. » (Ésaïe 1:19)].
- Je ne tire pas ma gloire des hommes.
Je ne tire pas ma gloire des hommes [certains tirent leur gloire de la religion. Ils se vantent de leur appartenance ou adhésion à une organisation humaine. Ils se vantent des œuvres accomplies par cette religion. Jésus, étant au-dessus de tous les hommes, n’a jamais fait une chose pareille. Il tirait sa gloire exclusivement de Dieu. Suivons son exemple et disons avec le psalmiste : « Que mon âme se glorifie en l’Éternel ! […] » (Psaume 34:3)].
- Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu.
Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu [1 Jean 3:15-16].
- Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas [les Juifs ne connaissaient pas véritablement le Père] ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez [les Juifs ont refusé le Christ, mais ils accepteront l’antéchrist (1 Jean 2:18, 2 Thessaloniciens 2:8-10). Heureusement, beaucoup de Juifs finiront par reconnaître le véritable messie : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12:10)].
- Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ?
Comment pouvez-vous croire [arriver à la foi véritable], vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? [si l’homme recherche l’acclamation des hommes, il ne parviendra jamais à la foi véritable, car cette dernière est en Dieu seulement].
- Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père [une accusation venant de la part de Jésus ne sera pas nécessaire] ; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance [les Juifs se croyaient justes selon la loi mosaïque mais ils se trompaient].
- Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi.
Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi [puisqu’ils ne croyaient pas en Jésus, ils ne croyaient donc pas en Moïse car ce dernier à écrit à son sujet. (Genèse 3:15, Deutéronome 18:15-19)].
- Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?
Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? [les écrits de Moïse étaient inspirés par le Saint-Esprit. Les paroles de Jésus avaient cette même source d’inspiration divine. S’ils refusaient de croire l’Esprit Saint et sa parole, ils ne pourraient croire les paroles de Jésus. Ces Juifs demeuraient des incroyants religieux, perdus et incrédules].
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».