Actes 2
- Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu.
Bien que le premier chapitre du livre des Actes déclare qu’ils se furent initialement rencontrés dans la « chambre haute » (Actes 1:13), le temple est aussi mentionné comme étant leur lieu de rencontre : « […] ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu. » (Luc 24:53) ; « Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple […] » (Actes 2:46). Ce qui est merveilleux est le fait que le Saint-Esprit descendit sur les 120 personnes rassemblées. | Voir la note d’Exode 23:15-16 pour plus de détails concernant la Pentecôte.
- Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis.
L’arrivée du Saint-Esprit fut marquée par un grand bruit qui ressemblait à un « vent impétueux », ou, dans notre langage moderne, était comme l’arrivée d’un train de marchandises ! Le son remplit toute la maison.
- Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux.
Dans l’Ancien Testament, la présence de l’Éternel se manifestait dans une colonne de feu (Exode 13:21). Ici, le feu de Dieu descendit sur des personnes (confirmant Matthieu 3:11), la nouvelle demeure du Saint-Esprit, le temple de Dieu sur la terre (1 Corinthiens 6:19) ! | Dans la Bible, le feu peut représenter le jugement dans certains cas (Genèse 19:24, 2 Rois 1:10, Matthieu 3:10, Matthieu 3:12, Matthieu 5:22, Apocalypse 20:14-15) et dans d’autres il peut représenter la présence de Dieu (Exode 3:2, Exode 13:22, Matthieu 3:11, Néhémie 9:12). Dans le passage en question, le feu désigne clairement la présence manifeste du Saint-Esprit.
- Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Nous lisons ici l’expérience du puissant baptême dans l’Esprit reçu par les disciples le jour de la Pentecôte. Notons que le fruit de ce baptême fut la réception d’un langage surnaturel que la Bible appelle « des langues ». La Parole de Dieu déclare que lorsque nous recevons le baptême du Saint-Esprit, l’évidence sera le parler en langue (Actes 2:4). Si nous voulons pleinement remplir le mandat de Jésus (Marc 16:15), le baptême du Saint-Esprit est essentiel (Actes 1:8). L’Église doit être revêtue de cette puissance divine afin d’œuvrer dans la puissance surnaturelle de Dieu : guérir les malades, chasser les démons, prophétiser, enseigner et accomplir des miracles dans l’onction du Saint-Esprit (1 Corinthiens 12:7-11). L’apôtre Paul précisa lui-même : « […] ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 2:4-5).
- Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel.
Comme l’effusion du Saint-Esprit arriva le jour de la Pentecôte, et comme les Juifs étaient dispersés dans tout l’empire romain, il y avait donc, à ce moment-là, de nombreuses personnes rassemblées à Jérusalem afin de célébrer cette fête.
- Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue.
- Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ?
- Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?
- Parthes, Mèdes, Élamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie,
- la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes,
- Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ?
Actes 2:6-11
Chose intéressante, les hommes religieux d’aujourd’hui illustrent parfois le récit de l’effusion du Saint-Esprit comme étant une scène très calme et solennelle. Rien n’est plus loin de la vérité que cette imagination humaine ! Le verset 6 précise : « Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut ». Le bruit fut si fort qu’une foule courut vers l’épicentre de la bruyante venue du Saint-Esprit ! Ces hommes étaient confondus, ou sous le choc, car ils entendaient les hommes parler leur langue. | Certains conclurent à tort que ces langues étaient de nature évangélique. Non, les langues n’ont pas été données pour évangéliser les perdus. Les langues ont deux utilités principales : 1 – livrer un message prophétique accompagné du don d’interpréter les langues (1 Corinthiens 14:26) ; 2 – s’édifier soi-même par la prière en langue (1 Corinthiens 14:14-15, Jude 20-21). | Approfondissez vos connaissances sur la prière en langue en lisant l’enseignement « La prière surnaturelle ». - Ils étaient tous dans l’étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ?
- Mais d’autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux.
Actes 2:12-13
Les hommes réagissent différemment lorsqu’ils rencontrent la présence surnaturelle de Dieu. Certains sont perplexes tandis que d’autres se moquent : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (1 Corinthiens 2:14). Voir aussi 1 Corinthiens 1:18. - Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles !
- Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour.
Actes 2:14-15
Pierre commença à prêcher à la foule rassemblée, expliquant que les saints nouvellement baptisés dans le Saint-Esprit n’étaient pas ivres de vin à neuf heures le matin. Si Pierre fournit une telle précision, les croyants remplis de l’Esprit donnaient apparemment l’impression qu’ils étaient en état d’ébriété. - Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël :
- Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes.
- Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront.
Actes 2:16-18
Le Saint-Esprit fut répandu sur les croyants réunis à Jérusalem ce jour-là et c’est encore le cas aujourd’hui ! Découvrez l’enseignement « Lumière Prophétique » afin d’approfondir vos connaissances sur les paroles prophétiques, les visions et les songes. - Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée ;
- Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux.
Actes 2:19-20
Tout comme la puissance du Saint-Esprit fut ressentie le jour de la Pentecôte, la puissance de Dieu se révélera des cieux et sur la terre dans les derniers jours, même pendant la « grande tribulation » (Matthieu 24:21). Pour plus d’informations sur les événements de la fin des temps, découvrez les notes commentées sur l’Apocalypse. - Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Jésus était et demeure la porte du salut. Ce verset est aussi en harmonie avec celui de Romains 10:13 : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. ». Nous lisons aussi : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12).
- Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ;
- cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies.
- Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle.
Étudions attentivement le passage en question qui fut incorrectement traduit dans la Bible Segond, car cela fait passer à côté de grandes implications spirituelles : « Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. ». Dans cette version de Louis Segond, où la plupart des chrétiens francophones lisent leur Bible, le concept de souffrance est totalement absent parce que le mot grec qui en parle a été traduit par « liens ». Traditionnellement, nous comprenons alors le verset dans le sens que les liens de la mort ne pouvaient garder Jésus captif car il était sans péché. Cela est une vérité en soi, mais qui ne rend pas justice au texte qui nous révèle quelque chose d’encore plus profond. En fait, Pierre dit que Jésus fut arraché aux douleurs de la mort après trois jours. Le terme grec traduit par « liens » dans la Bible Louis Segond concerne plutôt des « douleurs ». Citons quelques autres versions d’Actes 2:24 qui soulignent cette souffrance : « […] lequel Dieu a ressuscité, ayant délié les douleurs de la mort, puisqu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. » (traduction Darby) ; « […] mais Dieu l’a ressuscité, le délivrant des affres de l’Hadès. Aussi bien n’était-il pas possible qu’il fût retenu en son pouvoir. » (traduction Jérusalem) ; « Mais Dieu l’a ressuscité, il l’a délivré des douleurs de la mort, car il n’était pas possible que la mort le retienne en son pouvoir. » (traduction Français courant). Maintenant, ouvrons une parenthèse essentielle afin de bien comprendre une implication vitale : la mort spirituelle (Genèse 2:16-17, c’est-à-dire, le fait d’être séparé de Dieu) précéda la mort physique d’Adam (Genèse 5:5). De même, le dernier Adam, Jésus-Christ (1 Corinthiens 15:45), est aussi mort spirituellement (c’est-à-dire, fut séparé de Dieu temporairement ; Matthieu 27:46, Psaume 22:2). Soulignons que Jésus se fut véritablement identifié à la race humaine déchue, étant lui-même le « dernier Adam », mais demeurant toujours parfait et sans péché. Cette « mort spirituelle » de Jésus n’implique aucunement la notion d’une non-existence. Jésus a toujours été Dieu et n’a jamais cessé de l’être (Jean 1:1, 14) même au moment de sa mort spirituelle qui a eu lieu lorsqu’il porta nos péchés sur lui à la croix, et ce, avant de mourir physiquement : « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46, voir aussi Ésaïe 59:2, Habacuc 1:13). Notons donc que Jésus fut ressuscité spirituellement (1 Pierre 3:18, 1 Corinthiens 15:22) avant de ressusciter physiquement. Le terme douleur en grec (nom : odin, verbe : odinô) représente des contractions douloureuses d’une femme en travail avant d’accoucher. Durant son temps dans le séjour des morts (Matthieu 12:40, Jonas 2:2), Jésus fut en travail, sur le point d’accoucher. Mais quelqu’un pourrait demander : de quel type d’accouchement s’agissait-il ? Jésus accoucha d’une nouvelle race d’hommes (Jean 3:3, 1 Pierre 2:9, 1 Corinthiens 15:49, 2 Corinthiens 5:17, Romains 5:17-19, 8:19-21, 1 Jean 5:4) dont il fut le premier-né : « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. » (Colossiens 1:15) ; « […] son fils fût le premier-né entre plusieurs frères. » (Romains 8:29) ; « […] [Jésus] n’a pas honte de les appeler frères. » (Hébreux 2:11) ; « Mis à mort quant à la chair, il a été rendu vivant quant à l’Esprit. » (1 Pierre 3:18, traduction Nouvelle Bible Segond) ; « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. » (Apocalypse 1:18). Donc son travail fut en rapport à la souffrance exigée pour faire naître un nouveau peuple selon l’Esprit. Le Père confirma la nouvelle naissance du « Premier-né » dans Hébreux 1:5-6 : « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui [le contexte ne parle pas de son incarnation à Bethléhem] ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ? Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent ! ». Véritablement, Jésus est le premier-né d’une nouvelle race d’hommes nés de nouveau ! La résurrection marqua alors la fin du travail avec la nouvelle naissance spirituelle de Jésus dans son corps céleste glorifié. La nature des douleurs de la mort endurées par Jésus correspond donc à celle d’une femme en travail sur le point d’accoucher (Galates 4:19, 27, Apocalypse 12:2). Jésus dût les endurer jusqu’à ce que l’Esprit de Dieu (Romains 8:11) le ressuscite, le troisième jour après sa mort. Résumé : Jésus allait lui-même naître de nouveau, devenant le premier-né de la nouvelle création, accouchant d’une nouvelle race d’hommes, devenant le premier ressuscité dans un corps glorifié. Actes 2:24 va donc avec le sens du mot grec « odin » qui concerne les douleurs de l’enfantement. Allez plus loin dans vos connaissances sur ce sujet en découvrant l’enseignement « La révélation de la nouvelle naissance ».
- Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé.
- Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse ; et même ma chair reposera avec espérance,
- car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton saint voie la corruption.
- Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence.
- Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous.
- Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône,
- c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption.
- C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins.
Actes 2:22-32
Pierre présenta l’histoire du Christ et sa résurrection, conduisant 3000 âmes au salut lors d’une seule prédication ! Voilà la preuve que l’onction du Saint-Esprit qualifie les serviteurs de Dieu. - Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.
Comme Jean-Baptiste le prophétisa, c’est Jésus qui baptise les croyants dans le Saint-Esprit : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. » (Matthieu 3:11). Jean-Baptiste baptisa les repentants dans l’eau (Jean 1:28). Le Saint-Esprit baptise les croyants dans le corps du Christ : « En effet, nous avons tous été baptisés dans un seul et même Esprit pour former un seul corps […] » (1 Corinthiens 12:13, traduction Semeur). Tandis que Jésus baptise les croyants dans le Saint-Esprit afin de les doter d’un pouvoir surnaturel (Actes 2 :4). Approfondissez vos connaissances sur le baptême dans le Saint-Esprit et sur « les types de baptêmes » dans le livre « Le Disciple Victorieux ».
- Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
- jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
Actes 2:34-35
Pierre cita, à ce moment, les passages de l’Ancien Testament rédigés par le roi David (Psaume 16:8-11), révélant qu’il ne parlait pas de lui-même mais prophétiquement du seigneur Jésus-Christ. - Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.
- Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ?
La prédication de Pierre toucha tellement le cœur des auditeurs qu’ils se demandèrent ce qu’ils devaient faire maintenant de cette vérité ?
- Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit.
- Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera.
- Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse.
- Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes.
Actes 2:38-41
La réponse de Pierre fut claire : « Repentez-vous de vos péchés, identifiez-vous à Jésus-Christ en passant par le baptême d’eau, recevez le don du Saint-Esprit, comme vous venez tout juste d’entendre ». Nous savons aujourd’hui que cette promesse de l’Esprit était pour eux, et pour tous les hommes et pour toutes les générations. | Il leur dit aussi de fuir la vie des pécheurs de cette génération. | 3000 âmes acceptèrent le Seigneur suite à cette invitation ointe de l’Esprit-Saint. - Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières.
Examinons ce verset : « Ils [les croyants] persévéraient dans l’enseignement des apôtres [les messages des apôtres], dans la communion fraternelle [ils se retrouvaient tous ensemble], dans la fraction du pain [ils mangeaient et partageaient le repas du Seigneur ensemble], et dans les prières [ils priaient ensemble]. ».
- La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres.
Le fruit de cette vie d’église vivante et remplie de la puissance du Saint-Esprit fut la puissance de Dieu manifestée. Bien sûr, ces gens n’étaient pas habitués à voir le surnaturel, alors ils devinrent craintifs.
- Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun.
- Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun.
Actes 2:44-45
Le livre des Actes raconte le récit historique de ce qui s’est passé dans l’église primitive. En raison de la grande animosité des Juifs envers les nouveaux chrétiens, plusieurs ont perdu leur emploi. Ils ont dû se regrouper ensemble afin de survivre à la persécution. Ce récit historique ne devrait donc pas être considéré comme étant la volonté universelle de Dieu en ce qui concerne la vie communautaire ou l’approbation du communisme. - Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur,
- louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés.
Actes 2:46-47
Les croyants vivaient ensemble, simplement et dans l’unité.