Actes 7
- Le souverain sacrificateur dit : Les choses sont-elles ainsi ?
- Étienne répondit : Hommes frères et pères, écoutez ! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établît à Charran ; et il lui dit :
- Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
- Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s’établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant ;
- il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu’il n’eût point d’enfant.
- Dieu parla ainsi : Sa postérité séjournera dans un pays étranger ; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
- Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c’est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
- Puis Dieu donna à Abraham l’alliance de la circoncision ; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour ;
Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches. L’alliance abrahamique (Genèse 12:1-3) était une alliance, un accord, entre deux parties, mais dépendant d’une seule partie. Seul le Seigneur pouvait répondre aux exigences de l’alliance. Dans Genèse 15, la cérémonie de l’alliance abrahamique révèle que seul Dieu était lié à l’alliance car lui seul passait entre les moitiés des animaux, tandis qu’Abram dormait profondément. « Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit : Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité. » (Hébreux 6:13-14). L’alliance abrahamique comprenait : 1 – la terre promise d’Israël (Genèse 12:1) ; 2 – la promesse de plusieurs descendants (Genèse 12:2, 15:16) ; 3 – la promesse du rachat et de la bénédiction (Galates 3:13-14) ; 4 – la promesse du « monde en héritage » / « la terre » (Romains 4:13, traductions Louis Segond 1910 & Parole de vie). Les signes de cette alliance étaient : A – la circoncision (Genèse 17:9-14, Actes 7:8) qui était exigée de tous les descendants d’Abraham ainsi que B – la manifestation de la bénédiction pour les bénéficiaires de l’alliance. La circoncision corporelle n’est plus requise pour les croyants vivant dans notre dispensation, celle de la grâce (Galates 5:1-11, 6:11-16), car elle est maintenant spirituelle : « … La circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. » (Romains 2:29). Lorsque Jésus a dit : « Tout est accompli » (Jean 19:30) ce fut l’accomplissement de l’alliance abrahamique. Jésus, l’agneau de Dieu (Jean 1:36), était le sacrifice final de l’alliance abrahamique. Aujourd’hui, « Jésus est par cela même le garant d’une alliance plus excellente » (Hébreux 7:22) car « maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. » (Hébreux 8:6).
- Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Égypte.
La jalousie mène à la haine qui engendre de mauvaises intentions, voire même le meurtre. Jésus a averti que de montrer du mépris pour une autre personne équivalait à un meurtre et méritait même le châtiment le plus sévère de la loi. Jésus nous a mis en garde contre les propos haineux dans l’évangile de Matthieu : « Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. » (Matthieu 5:22). | Les frères de Joseph lui avaient même donné un petit nom spécial : « le faiseur de songes ». | Leur jalousie a conduit à un complot pour assassiner leur propre frère, tout en envisageant de mentir afin de se protéger des conséquences potentielles. | Juda avait une idée, non pas celle de la repentance, mais comment mieux profiter de leur frère. Les frères vendraient Joseph, leur propre frère, en esclavage. | Bien que les frères de Joseph aient eu l’intention de lui faire du mal, et bien que Dieu n’ait jamais été l’auteur de leurs mauvaises actions, le Seigneur allait effectivement transformer cette situation pour le bien de Joseph ainsi que pour son peuple.
- Mais Dieu fut avec lui, et le délivra de toutes ses tribulations ; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d’Égypte, qui l’établit gouverneur d’Égypte et de toute sa maison.
- Il survint une famine dans tout le pays d’Égypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Tout comme Dieu avait une provision abondante pour l’Égypte, et ce, malgré une famine, le Seigneur pourvoit aussi pour tous les siens et peu importe la situation (découvrez comment Dieu a pourvu pour Isaac au milieu d’une famine dans Genèse 26:12-13).
- Jacob apprit qu’il y avait du blé en Égypte, et il y envoya nos pères une première fois.
- Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
- Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
- Jacob descendit en Égypte, où il mourut, ainsi que nos pères ;
- et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu’Abraham avait acheté, à prix d’argent, des fils d’Hémor, père de Sichem.
- Le temps approchait où devait s’accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s’accrut et se multiplia en Égypte,
- jusqu’à ce que parut un autre roi, qui n’avait pas connu Joseph.
- Ce roi, usant d’artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu’ils ne vécussent pas.
- À cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père ;
- et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l’éleva comme son fils.
- Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres.
- Il avait quarante ans, lorsqu’il lui vint dans le cœur de visiter ses frères, les fils d’Israël.
- Il en vit un qu’on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l’Égyptien.
- Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main ; mais ils ne comprirent pas.
- Le jour suivant, il parut au milieu d’eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix : Hommes, dit-il, vous êtes frères ; pourquoi vous maltraitez-vous l’un l’autre ?
- Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant : Qui t’a établi chef et juge sur nous ?
- Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l’Égyptien ?
- À cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
- Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d’un buisson en feu.
- Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition ; et, comme il s’approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre :
- Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n’osait regarder.
- Le Seigneur lui dit : Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
- J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, j’ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t’enverrai en Égypte.
- Ce Moïse, qu’ils avaient renié, en disant : Qui t’a établi chef et juge ? C’est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l’aide de l’ange qui lui était apparu dans le buisson.
- C’est lui qui les fit sortir d’Égypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d’Égypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
- C’est ce Moïse qui dit aux fils d’Israël : Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi.
- C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
- Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur cœur vers l’Égypte,
- en disant à Aaron : Fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.
Actes 7:20-40
L’Éternel donna l’instruction à Moïse d’aller libérer le peuple d’Israël qui était esclave. Il semble étonnant d’imaginer que Dieu appela un meurtrier comme instrument de délivrance. Il faut comprendre que Dieu avait déjà prédestiné Moïse pour cette mission bien avant sa naissance, car Dieu connaît déjà tout à l’avance (1 Pierre 1:2) ! Bien que le péché de Moïse eut retardé la rapidité avec laquelle la délivrance vint, Dieu n’avait pas changé d’avis concernant cet homme : « Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel. » (Romains 11:29). Si Dieu put appeler et utiliser un meurtrier pour délivrer son peuple, pourquoi devriez-vous vous discréditer aujourd’hui, croyant que Dieu ne voudrait pas vous utiliser ? - Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l’idole, et se réjouirent de l’œuvre de leurs mains.
- Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l’armée du ciel, selon qu’il est écrit dans le livre des prophètes : M’avez-vous offert des victimes et des sacrifices pendant quarante ans au désert, maison d’Israël ? …
- Vous avez porté la tente de Moloch et l’étoile du dieu Remphan, ces images que vous avez faites pour les adorer ! Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
- Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l’avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d’après le modèle qu’il avait vu.
Actes 7:41-44
Comme Moïse fut sur la montagne avec l’Éternel, le peuple d’Israël devint anxieux, déclarant : « […] nous ne savons ce qu’il est devenu » (Exode 32:1). Bien qu’ils eurent vu les miracles de l’Éternel, bien qu’ils eurent déclaré que Moïse était celui qui les eut fait sortir d’Égypte, ils demandèrent à Aaron l’impensable : « fais-nous un dieu ! » (Exode 32:1). Quoi qu’une fabrication humaine ne pouvait être « Dieu », Aaron accepta leur requête insensée. Le peuple d’Israël, déloyal envers Dieu et son prophète, déclara que ce « veau en fonte » les eut délivrés de la servitude égyptienne. Quel mensonge abominable et quelle trahison ! Ils eurent quitté l’Égypte mais l’idolâtrie de l’Égypte ne les quitta pas ! - Et nos pères, l’ayant reçu, l’introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu’aux jours de David.
À partir du temps de Josué, les pères amenèrent l’arche de l’alliance dans la terre promise jusqu’au temps du roi David. Ce fut une période de temps qui s’étendait sur environ 500 ans.
- David trouva grâce devant Dieu, et demanda d’élever une demeure pour le Dieu de Jacob ;
Le roi David avait ramené l’arche de l’alliance à Jérusalem qui avait été laissée dans le désert environ 70 ans : « On vint dire au roi David : L’Éternel a béni la maison d’Obed Édom et tout ce qui est à lui, à cause de l’arche de Dieu. Et David se mit en route, et il fit monter l’arche de Dieu depuis la maison d’Obed Édom jusqu’à la cité de David, au milieu des réjouissances. » (2 Samuel 6:12). Voir aussi Psaume 132:6.
- et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
- Mais le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme dit le prophète :
- Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le lieu de mon repos ?
- N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses ? …
Actes 7:47-50
Bien que le roi David avait à cœur de construire le temple de l’Éternel, c’est son fils Salomon qui eut l’honneur de créer ce lieu saint. - Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi.
- Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
- vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée ! …
- En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur cœur, et ils grinçaient des dents contre lui.
- Mais Étienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
- Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.
- Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
- le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul.
- Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit !
Actes 7:51-59
Étienne confronta les religieux audacieusement récoltant la colère de ces mêmes hommes qui projetaient de le lapider. - Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit.
Tout comme Jésus, Étienne eut une disposition gracieuse : « Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit. ».