Actes 9
- Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur,
- et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem.
Actes 9:1-2
Les hommes religieux sont fréquemment préoccupés par les « lettres » et les « doctrines », oubliant totalement la valeur des vies et du but véritable de la foi en Dieu : l’amour pour son prochain ! Saul fut l’un de ces religieux, cruel, sans cœur et méchant. - Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
- Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ?
- Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
Actes 9:3-5
Le seigneur Jésus renversa Saul par sa lumière glorieuse. Jésus déclara que la persécution du corps de Christ par Saul était en fait Saul qui l’attaquait directement. Pensez donc à cette vérité la prochaine fois que vous serez tenté d’attaquer un membre du corps de Christ ! | Le fait de donner un coup de pied dans un aiguillon causait une vive douleur. Jésus lui dit qu’il se faisait mal en s’opposant à lui. | « Il vous est difficile de donner des coups de pied contre les piqûres » était un proverbe grec, mais il était également familier aux Juifs et à tous ceux qui gagnaient leur vie dans l’agriculture. Un aiguillon à bœufs était un bâton avec un morceau de fer pointu sur sa pointe utilisé pour pousser les bœufs lors du labour. Le fermier piquait l’animal pour l’orienter dans la bonne direction. Parfois, l’animal se rebellait en donnant des coups de pied à la pointe, ce qui entraînait l’enfoncement encore plus profond de la pointe dans sa chair. Donc plus un bœuf se rebellait, plus il souffrait. D’où les paroles de Jésus à Saul sur le chemin de Damas : « Il t’est difficile de regimber contre les aiguillons. » (Source : gotquestions.org). - Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.
- Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne.
- Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas.
- Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but.
Actes 9:6-9
Saul demanda sagement au Seigneur ce qu’il devait faire. Cette question révéla son abandon entre les mains du Seigneur. Jésus lui ordonna de se lever et d’entrer dans la ville. La vision de Saul fut temporairement suspendue, lui illustrant physiquement la triste condition spirituelle des hommes dans les ténèbres sans Christ. - Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur !
Ananias de Damas n’était évidemment pas le même homme qui périt au chapitre 5 du livre des Actes.
- Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu’on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse.
- Car il prie, et il a vu en vision un homme du nom d’Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu’il recouvrât la vue. Ananias répondit :
- Seigneur, j’ai appris de plusieurs personnes tous les maux que cet homme a faits à tes saints dans Jérusalem ;
- et il a ici des pouvoirs, de la part des principaux sacrificateurs, pour lier tous ceux qui invoquent ton nom.
Actes 9:11-14
Ananias reçut une vision du Seigneur lui commandant de se rendre à la rue « la droite » afin de rencontrer un homme que tous savaient être un homme hyper dangereux : Saul de Tarse. Saul reçut aussi une vision, celle d’Ananias qui lui imposait les mains, lui révélant la véritable puissance de Jésus-Christ. - Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ;
- et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.
Actes 9:15-16
Jésus ne s’était pas laissé influencer. Ananias fut chargé d’aller vers Saul, car cet homme était un vaisseau choisi pour le salut de beaucoup. Il allait prêcher : « … devant les nations [les païens], devant les rois [les grands de ce monde], et devant les fils d’Israël [finalement, les Juifs] » (Actes 9:16). - Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint Esprit.
- Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé ;
- et, après qu’il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent. Saul resta quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas.
Actes 9:17-19
Remarquons qu’Ananias appela immédiatement Saul « frère », car Saul devint son frère au moment où il demanda à Jésus ce qu’il devait faire (Actes 9:6). Nous ne trouvons pas une « prière de repentance » dans le texte, mais nous discernons que Saul reçut bel et bien la révélation du salut en Jésus à ce moment précis. L’obéissance d’Ananias permit à Saul de recouvrer la vue, de recevoir le baptême du Saint-Esprit et de passer ensuite par les eaux du baptême. Ananias fut un serviteur de Dieu courageux et c’est ce même genre de serviteur que Dieu se cherche aujourd’hui. - Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu.
Saul commença immédiatement à prêcher que Jésus est le fils de Dieu. Il parla de la révélation qu’il avait reçue. Soulignons que chaque nouveau-né de Dieu doit aussi parler de sa révélation du salut. Cela étant dit, remarquons aussi que ce type de message évangélique est différent de celui de l’enseignement, qui devrait être réservé aux personnes spirituellement mûres. Saul, qui allait bientôt être connu sous le nom de Paul, l’apôtre du Christ, enseignait en fait que les pasteurs ne devraient pas être de nouveaux convertis : « … si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu ? Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. » (1 Timothée 3:5-6). La grâce d’être encadré dans une église locale permet à un nouveau croyant de grandir en sécurité dans sa connaissance de Jésus-Christ. Lorsqu’il est mature et prêt, ses autorités spirituelles le reconnaîtront et devraient le relâcher dans l’un des cinq ministères (Éphésiens 4:11) si le Seigneur l’a ainsi appelé.
- Tous ceux qui l’entendaient étaient dans l’étonnement, et disaient : N’est-ce pas celui qui persécutait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n’est-il pas venu ici pour les emmener liés devant les principaux sacrificateurs ?
- Cependant Saul se fortifiait de plus en plus, et il confondait les Juifs qui habitaient Damas, démontrant que Jésus est le Christ.
Actes 9:21-22
Les Juifs furent surpris du message que Saul prêchait. Cela allait à l’encontre de la mission que les chefs d’Israël lui avaient confiée. - Au bout d’un certain temps, les Juifs se concertèrent pour le tuer,
- et leur complot parvint à la connaissance de Saul. On gardait les portes jour et nuit, afin de lui ôter la vie.
- Mais, pendant une nuit, les disciples le prirent, et le descendirent par la muraille, dans une corbeille.
Actes 9 :23-25
Les mêmes esprits meurtriers qui eurent tué Étienne inspiraient à ce moment les hommes à essayer de tuer Saul. Notons que le diable n’a aucune loyauté envers les hommes, même s’il a une histoire partagée avec eux ! Les croyants protégèrent Saul en lui permettant de s’échapper, le descendant dans un panier le long de la muraille de la ville. - Lorsqu’il se rendit à Jérusalem, Saul tâcha de se joindre à eux ; mais tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût un disciple.
Les croyants de Jérusalem avaient naturellement des raisons de douter de la sincérité de Saul. Ceci dit, même s’ils savaient que les faits sur Saul étaient vrais, ils ignoraient sa glorieuse destinée !
- Alors Barnabas, l’ayant pris avec lui, le conduisit vers les apôtres, et leur raconta comment sur le chemin Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment à Damas il avait prêché franchement au nom de Jésus.
- Il allait et venait avec eux dans Jérusalem, et s’exprimait en toute assurance au nom du Seigneur.
- Il parlait aussi et disputait avec les Hellénistes ; mais ceux-ci cherchaient à lui ôter la vie.
- Les frères, l’ayant su, l’emmenèrent à Césarée, et le firent partir pour Tarse.
Actes 9:27-30
Saul fut béni d’avoir un Barnabas dans sa vie. Cet homme défendit Saul devant les dirigeants de l’église de Jérusalem, plus précisément, devant Pierre et Jacques (Galates 1:18-19). Barnabas certifia que Saul était un véritable croyant. Indépendamment de ce témoignage, les Hellénistes ne crurent pas en Saul et cherchèrent même à le tuer. Saul fuit une fois de plus la mort potentielle, partant cette fois-ci pour Tarse, sa ville. - L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, s’édifiant et marchant dans la crainte du Seigneur, et elle s’accroissait par l’assistance du Saint Esprit.
La croissance est possible dans la crainte de l’Éternel et dans l’unité car c’est là où Dieu envoie sa bénédiction (Psaume 133) !
- Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde.
- Il y trouva un homme nommé Énée, couché sur un lit depuis huit ans, et paralytique.
- Pierre lui dit : Énée, Jésus-Christ te guérit ; lève-toi, et arrange ton lit. Et aussitôt il se leva.
- Tous les habitants de Lydde et du Saron le virent, et ils se convertirent au Seigneur.
Actes 9:32-35
Pierre déclara la guérison d’un paralytique du nom d’Énée qui était couché sur un lit depuis huit ans. Remarquons les paroles de Pierre : « Énée, Jésus-Christ te guérit… » (Actes 9:34). Pierre savait honorer la source de la guérison, Jésus. Le fruit de ce miracle fut la conversion de « … tous les habitants de Lydde et du Saron ». Nous comprenons donc pourquoi le diable veut tellement nous faire croire que l’âge des miracles est terminé ! En fait, le miraculeux de Dieu confirme que les paroles prêchées sont vraies : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. » (Marc 16:19-20). - Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas : elle faisait beaucoup de bonnes oeuvres et d’aumônes.
- Elle tomba malade en ce temps-là, et mourut. Après l’avoir lavée, on la déposa dans une chambre haute.
- Comme Lydde est près de Joppé, les disciples, ayant appris que Pierre s’y trouvait, envoyèrent deux hommes vers lui, pour le prier de venir chez eux sans tarder.
- Pierre se leva, et partit avec ces hommes. Lorsqu’il fut arrivé, on le conduisit dans la chambre haute. Toutes les veuves l’entourèrent en pleurant, et lui montrèrent les tuniques et les vêtements que faisait Dorcas pendant qu’elle était avec elles.
- Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria ; puis, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi ! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit.
- Il lui donna la main, et la fit lever. Il appela ensuite les saints et les veuves, et la leur présenta vivante.
- Cela fut connu de tout Joppé, et beaucoup crurent au Seigneur.
- Pierre demeura quelque temps à Joppé, chez un corroyeur nommé Simon.
Actes 9:36-43
Pierre quitta Lydde pour Joppé où reposait le corps de Tabitha (son nom syrien ou Dorcas en grec). Cette âme merveilleuse et créatrice de tuniques et de vêtements, mourut à la suite d’une maladie. Le fait que Tabitha (ou Dorcas) était avec les veuves indique qu’elle était probablement une veuve également. | Examinons le verset 40 : « Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux, et pria [bien que nous savons que la guérison est toujours la volonté de Dieu, comme nous le révèle le Psaume 103:3, la résurrection des morts est une autre chose. Certaines personnes, déjà dans l’au-delà, ne devraient pas revenir à la vie physique. Cela étant dit, Pierre pria sûrement afin de connaître la volonté de Dieu à ce sujet] ; puis, se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi ! Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit. ». Dieu voulait évidemment qu’elle soit ressuscitée alors son esprit est revenu dans son corps. | Environ huit ans s’étaient écoulés depuis le jour de la Pentecôte où le Saint-Esprit avait été répandu sur les croyants.