Exode 9
- L’Éternel dit à Moïse : Va vers Pharaon, et tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve.
- Si tu refuses de le laisser aller, et si tu le retiens encore,
- voici, la main de l’Éternel sera sur tes troupeaux qui sont dans les champs, sur les chevaux, sur les ânes, sur les chameaux, sur les boeufs et sur les brebis ; il y aura une mortalité très grande.
- L’Éternel distinguera entre les troupeaux d’Israël et les troupeaux des Égyptiens, et il ne périra rien de tout ce qui est aux enfants d’Israël.
- L’Éternel fixa le temps, et dit : Demain, l’Éternel fera cela dans le pays.
Exode 9:1-5
Le Seigneur dit à Moïse ce qu’il devait annoncer à Pharaon, l’avertissant des conséquences potentielles s’il choisissait de retenir le départ du peuple d’Israël. La désobéissance produisit la mortalité au niveau du bétail, mais plus précisément, sur trois de leurs dieux les plus populaires : le taureau, la vache et le bélier. | Découvrez les notes sur Exode 8:20-24 pour plus d’informations sur la distinction que Dieu fait entre son peuple et le monde. - Et l’Éternel fit ainsi, dès le lendemain. Tous les troupeaux des Égyptiens périrent, et il ne périt pas une bête des troupeaux des enfants d’Israël.
Dieu tient toujours sa parole. Ce qu’il dit, il l’accomplit !
- Pharaon s’informa de ce qui était arrivé ; et voici, pas une bête des troupeaux d’Israël n’avait péri. Mais le coeur de Pharaon s’endurcit, et il ne laissa point aller le peuple.
Voir les notes sur Exode 4:21 et 8:15 pour plus de précisions sur l’endurcissement du cœur du pharaon.
- L’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Remplissez vos mains de cendre de fournaise, et que Moïse la jette vers le ciel, sous les yeux de Pharaon.
- Elle deviendra une poussière qui couvrira tout le pays d’Égypte ; et elle produira, dans tout le pays d’Égypte, sur les hommes et sur les animaux, des ulcères formés par une éruption de pustules.
- Ils prirent de la cendre de fournaise, et se présentèrent devant Pharaon ; Moïse la jeta vers le ciel, et elle produisit sur les hommes et sur les animaux des ulcères formés par une éruption de pustules.
- Les magiciens ne purent paraître devant Moïse, à cause des ulcères ; car les ulcères étaient sur les magiciens, comme sur tous les Égyptiens.
Exode 9:8-11
Le prochain fléau impliqua une poussière en Égypte qui créa des ulcères purulents sur les hommes comme sur les bêtes. Certains théologiens affirment que les cendres provenaient de la fournaise où on offrait des sacrifices humains à la divinité païenne Typhon, dans l’espoir que ces sacrifices protégeraient le peuple des fléaux. Encore une fois, un faux dieu ne pouvait pas protéger l’Égypte. Notons aussi que le type d’ulcère produisait une puanteur et une apparence rappelant la mort. Dieu révéla évidemment aux Égyptiens à quel point leurs péchés étaient horriblement épouvantables à ses yeux. | Notons que l’obéissance aurait évité tous ces fléaux qui furent, en fait, la récolte de la rébellion de l’homme. - L’Éternel endurcit le coeur de Pharaon, et Pharaon n’écouta point Moïse et Aaron, selon ce que l’Éternel avait dit à Moïse.
Voir les notes sur Exode 4:21 et 8:15 pour plus de précisions sur l’endurcissement du cœur du pharaon. Exode 9:34 précise qui a vraiment endurci son cœur : « Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et les tonnerres avaient cessé, continua de pécher, et il endurcit son cœur, lui et ses serviteurs. ». Voir aussi les commentaires d’Exode 4:21 et 8:15 à ce sujet.
- L’Éternel dit à Moïse : Lève-toi de bon matin, et présente-toi devant Pharaon. Tu lui diras : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu des Hébreux : Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve.
- Car, cette fois, je vais envoyer toutes mes plaies contre ton coeur, contre tes serviteurs et contre ton peuple, afin que tu saches que nul n’est semblable à moi sur toute la terre.
- Si j’avais étendu ma main, et que je t’eusse frappé par la mortalité, toi et ton peuple, tu aurais disparu de la terre.
- Mais, je t’ai laissé subsister, afin que tu voies ma puissance, et que l’on publie mon nom par toute la terre.
Exode 9:13-16
Dieu, dans sa grâce, permit que Pharaon fut témoin de sa puissance, plutôt que de le faire périr, lui offrant l’occasion de lui être obéissant en libérant le peuple d’Israël. - Si tu t’élèves encore contre mon peuple, et si tu ne le laisses point aller,
- voici, je ferai pleuvoir demain, à cette heure, une grêle tellement forte, qu’il n’y en a point eu de semblable en Égypte depuis le jour où elle a été fondée jusqu’à présent.
Exode 9:17-18
Dieu parla au nom des siens, voulant les protéger et en avertissant leur agresseur des chagrins à venir s’il continuait dans sa rébellion obstinée. - Fais donc mettre en sûreté tes troupeaux et tout ce qui est à toi dans les champs. La grêle tombera sur tous les hommes et sur tous les animaux qui se trouveront dans les champs et qui n’auront pas été recueillis dans les maisons, et ils périront.
- Ceux des serviteurs de Pharaon qui craignirent la parole de l’Éternel firent retirer dans les maisons leurs serviteurs et leurs troupeaux.
- Mais ceux qui ne prirent point à coeur la parole de l’Éternel laissèrent leurs serviteurs et leurs troupeaux dans les champs.
C’est incroyable qu’après tous les fléaux précédents, prouvant l’existence de Dieu, certains furent encore dans l’incrédulité ! C’est encore le cas aujourd’hui : certains ont vu la puissance surnaturelle de Dieu et choisissent encore l’incrédulité plutôt que la foi.
- L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main vers le ciel ; et qu’il tombe de la grêle dans tout le pays d’Égypte sur les hommes, sur les animaux, et sur toutes les herbes des champs, dans le pays d’Égypte.
- Moïse étendit sa verge vers le ciel ; et l’Éternel envoya des tonnerres et de la grêle, et le feu se promenait sur la terre. L’Éternel fit pleuvoir de la grêle sur le pays d’Égypte.
- Il tomba de la grêle, et le feu se mêlait avec la grêle ; elle était tellement forte qu’il n’y en avait point eu de semblable dans tout le pays d’Égypte depuis qu’il existe comme nation.
- La grêle frappa, dans tout le pays d’Égypte, tout ce qui était dans les champs, depuis les hommes jusqu’aux animaux ; la grêle frappa aussi toutes les herbes des champs, et brisa tous les arbres des champs.
- Ce fut seulement dans le pays de Gosen, où étaient les enfants d’Israël, qu’il n’y eut point de grêle.
Exode 9:23-26
L’eau, le feu et la terre étaient tous considérés comme divins par les Égyptiens. Nous lisons ici que la grêle eut un impact dévastateur sur l’Égypte mais, une fois de plus, Dieu protégea son peuple à Gosen. Découvrez les notes sur Exode 8:20-24 pour plus d’informations sur la distinction que Dieu fait entre son peuple et le monde. - Pharaon fit appeler Moïse et Aaron, et leur dit : Cette fois, j’ai péché ; c’est l’Éternel qui est le juste, et moi et mon peuple nous sommes les coupables.
Pharaon admet finalement son péché mais les versets 34 et 35 nous révèlent qu’il resta un homme inchangé. Sans une véritable repentance, les hommes peuvent dire beaucoup de paroles vides sans avoir un changement de cœur.
- Priez l’Éternel, pour qu’il n’y ait plus de tonnerres ni de grêle ; et je vous laisserai aller, et l’on ne vous retiendra plus.
- Moïse lui dit : Quand je sortirai de la ville, je lèverai mes mains vers l’Éternel, les tonnerres cesseront et il n’y aura plus de grêle, afin que tu saches que la terre est à l’Éternel.
- Mais je sais que toi et tes serviteurs, vous ne craindrez pas encore l’Éternel Dieu.
- Le lin et l’orge avaient été frappés, parce que l’orge était en épis et que c’était la floraison du lin ;
- le froment et l’épeautre n’avaient point été frappés, parce qu’ils sont tardifs.
Exode 9:31-32
Les théologiens estiment que ces nombreux fléaux ont duré entre 3 à 4 mois. - Moïse sortit de chez Pharaon, pour aller hors de la ville ; il leva ses mains vers l’Éternel, les tonnerres et la grêle cessèrent, et la pluie ne tomba plus sur la terre.
- Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et les tonnerres avaient cessé, continua de pécher, et il endurcit son coeur, lui et ses serviteurs.
- Le cœur de Pharaon s’endurcit, et il ne laissa point aller les enfants d’Israël, selon ce que l’Éternel avait dit par l’intermédiaire de Moïse.