Hébreux 10
- En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection.
Il était et est impossible d’être rendu parfait par la loi (Hébreux 7:19). La loi était une ombre, c’est-à-dire, une préfiguration symbolique des choses à venir en Jésus-Christ. Ceci dit, il est possible d’être parfaitement pardonné en Jésus-Christ et devenir ainsi parfait en lui (Hébreux 10:14, 12:23). Le chrétien né de nouveau, qui parle de lui-même en tant que « pécheur imparfait », considère sa condition humaine plutôt que sa nouvelle position divine parfaite. | Approfondissez vos connaissances sur ce sujet dans « Votre identité en Jésus-Christ ».
- Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ?
Si les sacrifices pouvaient purifier la conscience du péché, ils n’auraient jamais cessé d’exister, mais cela n’est pas le cas.
- Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ;
- car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.
Hébreux 10:3-4
Le sang des animaux ne pouvait ôter le péché, ni même son souvenir, car seul le sang de Jésus, l’homme parfait, pouvait supprimer le péché, et ce, une fois pour toute. « Le lendemain, il [Jean-Baptiste] vit Jésus venant à lui, et il dit : voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1:29). Notons que le péché est entré dans le monde par la rébellion d’un homme, Adam (Genèse 3:6), et non par la rébellion d’un animal. C’est donc un homme qui devait payer le salaire du péché (Romains 6:23). Jésus-Christ est ce deuxième Adam (1 Corinthiens 15:45), l’unique homme parfait, qui pouvait s’offrir en sacrifice et verser son propre sang pour notre rançon. C’est ce qu’il a fait, payant le prix du rachat pour tous les hommes. « Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5:18). - C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps ;
- tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.
- Alors j’ai dit : voici, je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté.
Hébreux 10:5-7
Ce ne sont pas les sacrifices d’animaux qui pouvaient satisfaire aux exigences de la loi divine, mais uniquement le sacrifice de Jésus-Christ. Lisons ce passage, citant aussi Psaume 40:6-8, dans la traduction Semeur : « Voilà pourquoi, en entrant dans le monde, Christ a dit : tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande : tu m’as formé un corps. Tu n’as pris nul plaisir aux holocaustes, aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : voici je viens – dans le rouleau du livre, il est question de moi – pour faire, ô Dieu, ta volonté. » Le sacrifice efficace et permanent de Christ est celui qui a vraiment plu à l’Éternel : « Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’oeuvre de l’Éternel prospérera entre ses mains. » (Ésaïe 53:10). - Après avoir dit d’abord : tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi),
- il dit ensuite : voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde.
Hébreux 10:8-9
Le verset 9 précise, dans la traduction Semeur, que Jésus-Christ a « […] abolit le premier état des choses [concernant la loi] pour établir le second ». Notons ce que Jésus a précisé, dans Matthieu 5:17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. ». L’oeuvre de la croix a donc accompli la loi divine, ce qui a aboli l’état des choses sous la loi. Avant la croix, sous la loi, le péché régna (Romains 5:21). Aujourd’hui, grâce à la croix, nous qui recevons la grâce en abondance, régnons (Romains 5:17), et ce, sans aucune condamnation (Romains 8:1). - C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.
Tel fut la volonté divine. | Christ ne répétera jamais l’œuvre de la croix.
- Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés,
- lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu,
- attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied.
Hébreux 10:11-13
Il s’agit ici d’un contraste entre le travail sacerdotal d’un prêtre sous la loi et le travail du grand-prêtre Jésus-Christ. L’œuvre de l’un devait être répétée, tandis que l’œuvre de Christ fut unique et parfaitement achevée. La victoire de la croix sur tous les ennemis de Jésus (incluant le diable, ses démons et tous les rebelles) se manifestera absolument lorsque tous les royaumes de la terre se soumettront au roi Jésus. - Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.
Les sanctifiés sont ces personnes qui ont été mises à part pour Dieu, des personnes qui ont choisies de recevoir Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. Commentons ce verset : « Car, par une seule offrande [l’unique sacrifice de Jésus sur la croix], il a amené à la perfection [a entièrement purifié du péché] pour toujours [éternellement] ceux qui sont sanctifiés. ». Nous avons été mis à part pour Dieu (position spirituelle de sainteté) et nous nous mettons à part pour Dieu tous les jours (dans notre condition humaine, dans notre conduite) : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : vous serez saints, car je suis saint. » (1 Pierre 1:15-16)
- C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit :
- voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute :
- et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités.
- Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché.
Hébreux 10:15-18
Il s’agit ici d’une confirmation de la parole prophétique qui fut annoncée dans Jérémie 31:33-34. Cette nouvelle alliance implique une nouvelle race d’hommes, ayant de nouveaux cœurs. Dieu oublie tous les péchés car Christ a payé le prix, s’offrant lui-même, afin de les pardonner. | Approfondissez vos connaissances sur ce sujet dans « La révélation de la nouvelle création ». - Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire
- par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair,
- et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu,
- approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.
Hébreux 10:19-22
Commentons ce passage qui fait un parallèle entre le tabernacle mosaïque et l’oeuvre de Jésus-Christ : « Ainsi donc, frères [parlant aux Hébreux], puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus [grâce au sang de Jésus], une libre entrée dans le sanctuaire [le lieu très saint, la présence même de l’Éternel] par la route nouvelle [le nouvel accès créé par Jésus-Christ] et vivante [la grâce communique la vie et non la mort] qu’il [se référant à Jésus-Christ] a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair [en offrant son propre corps sur la croix, Jésus-Christ a agit en tant qu’une offrande et un grand-prêtre, passant à travers le voile], et puisque nous avons un souverain sacrificateur [Jésus-Christ] établi sur la maison de Dieu [l’Église], approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés [par le sang de Jésus] d’une mauvaise conscience [possible par la foi dans l’oeuvre toute accomplie], et le corps lavé d’une eau [une référence à Lévitique 8:6 : « Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau. »] pure. ». - Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle.
L’auteur aux Hébreux exhorte ses lecteurs à retenir fermement leur profession et leur espérance en Jésus-Christ. Pareillement, nous devons aussi retenir fermement notre profession et espoir en lui. « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même. » (2 Timothée 2:13).
- Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres.
- N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour.
Hébreux 10:24-25
L’auteur aux Hébreux exhorte ici les croyants à la persévérance, en veillant les uns sur les autres et en étant assidus à leurs rassemblements dans les derniers jours. - Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés,
- mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles.
Hébreux 10:26-27
Lisons et commentons ce passage dans la traduction Semeur : « En effet, si, après avoir reçu la connaissance de la vérité, nous vivons délibérément dans le péché [si nous choisissons d’être rebelle, choisissant de vivre dans le péché], il ne reste plus pour nous de sacrifice pour les péchés [même le sacrifice de Jésus ne peut compter pour celui qui, par choix, veut marcher dans le péché]. La seule perspective est alors l’attente terrifiante du jugement et du feu ardent [l’étang de feu, voir Apocalypse 20:14-15] qui embrasera ceux qui se révoltent contre Dieu. ». Notons donc que l’œuvre de la croix a pourvu pour le pardon des péchés, pour tous les hommes, mais ce pardon doit être désiré et reçu. « Ceux qui se révoltent [verbe au présent] contre Dieu » (verset 27) ne peuvent bénéficier du sacrifice de Christ. | Découvrez les commentaires d’Hébreux 6:4-6, complémentaires de ce sujet. - Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ;
Hébreux 10:28
Sous la loi mosaïque : « Celui qui mérite la mort sera exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins ; il ne sera pas mis à mort sur la déposition d’un seul témoin. » (Deutéronome 17:6). - de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ?
Hébreux 10:29
Commentons ce verset qui questionne sur la gravité d’un châtiment pour celui qui rejetterait Christ après avoir été sauvé par lui : « de quel pire châtiment pensez-vous [à votre avis] que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu [celui qui « couvre de mépris le Fils de Dieu » – traduction Semeur], qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance [« s’il considère comme sans valeur le sang de l’alliance » – traduction Semeur], par lequel il a été sanctifié [« le sang de l’alliance grâce auquel il a été déclaré saint » – traduction Segond 21], et qui aura outragé l’Esprit de la grâce [« aura insulté l’Esprit de la grâce » – traduction Segond 21] ? » Lisons maintenant ce verset dans la traduction Parole de Vie : « Celui qui méprise le Fils de Dieu méritera une punition encore plus dure, n’est-ce pas ? En effet, celui-là ne respecte pas le sang de l’alliance qui l’a libéré du péché. Il insulte l’Esprit Saint qui nous fait connaître la bonté de Dieu. » | Rappelons-nous que l’épître aux Hébreux concerne des chrétiens d’origines juives. Certains d’entre eux, exposés à la persécution à cause de leur foi en Jésus, étaient tentés de retourner au judaïsme. L’auteur de cet épître souligna la vérité qu’un rejet potentiel de Christ serait pire pour eux qui l’avaient déjà reçu que pour ceux qui ne l’avaient pas. Il illustre en fait la gravité d’un tel rejet de Christ. | Approfondissez vos connaissances sur la persévérance des saints dans le chapitre sur le salut dans « Le Disciple Victorieux ». - Car nous connaissons celui qui a dit : à moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore : le Seigneur jugera son peuple.
- C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.
Hébreux 10:30-31
Certes Dieu est gracieux, mais il est aussi un juste juge. Si ces personnes rejetaient Christ, ils ne leur resteraient plus les bénéfices de l’œuvre de la croix mais que le jugement divin à venir. L’auteur de cet épître rappelle aux Hébreux un texte de l’Ancien Testament, Deutéronome 32:35-36, se référant au jugement : « À moi la vengeance et la rétribution, Quand leur pied chancellera ! Car le jour de leur malheur est proche, et ce qui les attend ne tardera pas. L’Éternel jugera son peuple [Israël] ; mais il aura pitié de ses serviteurs, en voyant que leur force est épuisée, et qu’il n’y a plus ni esclave ni homme libre. ». L’Éternel a eu pitié de son peuple, Israël, en lui envoyant le messie, Jésus-Christ. Grâce à lui, les enfants de Dieu seront jugés au niveau de leurs œuvres, pour discerner quelle oeuvre mérite ou ne mérite pas une récompense éternelle : « Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1 Corinthiens 3:15). Notons que celui qui est en Jésus-Christ est sauvé maintenant (1 Jean 5:13). Ses péchés ont déjà été pardonnés alors il ne passera pas en jugement afin de savoir s’il est sauvé ou non : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui [Dieu] qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5:24). - Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances,
- d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même.
- En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours.
- N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération.
- Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.
Hébreux 10:32-36
L’auteur de cet épître invite les Hébreux à se souvenir de leur première disposition devant l’adversité et des injustices vécues à cause de leur foi en Jésus. Ils sont exhortés à demeurer autant déterminés et persévérants qu’autrefois, sachant qu’un héritage leur est promis. - Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas.
Hébreux 10:37
L’auteur de cet épître encourage les Hébreux, leur rappelant du retour de Jésus. | « Et, lorsque je [Jésus] m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. » (Jean 14:3). - Et mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui.
Hébreux 10:38
Commentons ce verset : « Et mon juste [celui qui a placé sa foi en Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés et qui a été déclaré juste] vivra par la foi [la foi est le moyen par lequel il vit] ; mais, s’il se retire [si celui qui avait été justifié, donc, forcément sauvé, se retire de la foi en Jésus, retourne en arrière], mon âme ne prend pas plaisir en lui [Dieu ne prend pas plaisir au doute, à l’incrédulité et à l’abandon de la foi]. ». Ce verset révèle clairement que l’enfant de Dieu n’est pas un prisonnier captif d’une décision prise dans le passé. S’il a choisi de donner sa vie à Jésus-Christ hier, il peut choisir de la reprendre aujourd’hui. Il ne s’agit pas ici d’un salut par grâce qui se transforme en salut par les œuvres ! Non ! Il s’agit d’une question de foi en celui qui est la source du salut. Éphésiens 2:8 dit clairement que « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ». La façon que nous sommes sauvés (par la grâce, par le moyen de la foi) est l’unique façon que nous demeurons sauvés (par la grâce, par le moyen de la foi). Tant et aussi longtemps qu’un enfant de Dieu place sa foi en Christ, ce merveilleux don du salut (éternel en soi), est sa portion. | Approfondissez vos connaissances sur la persévérance des saints dans le chapitre sur le salut dans « Le Disciple Victorieux ». - Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme.
Hébreux 10:39
Ce verset, que nous commenterons ici, confirme le verset précédent : « Nous [ceux qui persévèrent dans la foi], nous ne sommes pas de ceux qui se retirent [ceux qui abandonnent la foi] pour se perdre [se retirer de la foi en Jésus-Christ mène à la perdition], mais de ceux qui ont la foi [une foi persévérante] pour sauver leur âme [la vie éternelle]. »