Jean 1
- Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Au commencement était la Parole [Christ], et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu [se réfère à Jésus-Christ, le fils de Dieu, Dieu fait chair (Philippe 2:5-8)].
- Elle était au commencement avec Dieu.
Elle [la Parole, Christ] était au commencement avec Dieu [le Père].
- Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle [la Parole, Jésus, est le créateur, et non une créature. La Parole, Jésus, est le Dieu créateur : « Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, celui qui t’a formé dès ta naissance : moi, l’Éternel, j’ai fait toutes choses, seul j’ai déployé les cieux, seul j’ai étendu la terre. » (Ésaïe 44:24)].
- En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
En elle était la vie [Jésus est la source de la vie divine (1 Jean 5:11-13)], et la vie était la lumière des hommes [l’unique lumière est en Dieu. Toute autre « lumière » n’est qu’une imitation].
- La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Le peuple juif n’a pas reconnu ni reçu Jésus, la lumière du monde. Ceci avait été prophétisé à l’avance, voir Ésaïe 53:1, Ésaïe 53:3.
- Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean.
Jean-Baptiste était le petit-cousin de Jésus, l’homme. Le prophète Ésaïe avait prophétisé la venue de Jean-Baptiste qui devait préparer le chemin de notre sauveur (voir Ésaïe 40:3). « Jean est celui qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète, lorsqu’il dit : C’est ici la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. » (Matthieu 3:3).
- Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
Nous avons cette même raison de vivre : celle de rendre témoignage à la lumière, Jésus notre sauveur et rédempteur, voir Actes 1:8.
- Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
Quoique Jean ne fût pas la lumière attendue, il rendait témoignage à cette lumière : Jésus. Aujourd’hui, puisque le Seigneur nous habite, nous sommes la lumière du monde ! Quel privilège glorieux ! Voir aussi Matthieu 5:14-16.
- Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
Jésus est l’unique lumière. Tout autre soi-disant chemin n’est que ténèbres (Jean 8:12, Jean 12:46). Jésus est l’unique chemin de la vie, voir Jean 14:6. Si nous souhaitons marcher dans la lumière, nous serons des personnes inévitablement investies dans la Parole et soumises à la parole de Dieu (Psaume 119:105).
- Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.
Elle [la Parole] était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue [Jésus, le fils de Dieu, s’est incarné et a habité parmi les hommes (Philippe 2:8-10). Malheureusement, ces hommes qu’il a lui-même créés ne l’ont pas accueilli. Nous devons aussi comprendre que l’autorité spirituelle sur la terre avait été donnée à l’homme (Genèse 1:26-28) donc un homme devait obligatoirement payer le prix de la dette du péché. Un esprit, un ange ou aucune autre créature ne pouvait le faire. Puisque tous les hommes sont pécheurs et, par conséquent, non éligibles pour payer la dette du péché, seul Dieu pouvait satisfaire sa loi de justice divine et payer la dette envers lui-même. Il devait lui-même s’incarner, prendre un corps humain, vivre une vie parfaite (sans se créer une dette de péché) pour payer la sentence des coupables. Comprenons aussi que seuls ceux qui possèdent un corps physique ont l’autorité déléguée par Dieu sur la terre (Genèse 1:26-28). C’est pour cette raison que le Saint-Esprit ne pouvait pas payer la dette du péché. Un homme en chair et en os devait payer cette dette. Alors Jésus, le fils de l’homme et le fils de Dieu, est l’unique homme innocent qui pouvait payer notre rançon. Il l’a fait par amour pour nous tous].
- Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.
Elle [la Parole] est venue chez les siens [chez les Juifs], et les siens ne l’ont point reçue [en fait, le rejet ultime du messie fut prophétisé dans l’Ancien Testament (Ésaïe 53:1-12) ; « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. » (Psaume 22:18) ; « […] Avec la verge on frappe sur la joue le juge d’Israël. » (Michée 5:1)].
- Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés,
Mais à tous ceux qui l’ont reçue [toute personne qui le désire, voir 2 Pierre 3:9, Jean 6:40, Apocalypse 22:17], à ceux qui croient [et qui place sa confiance] en son nom, elle a donné le pouvoir [l’autorité] de devenir enfants de Dieu, [si nous pouvons devenir un enfant de Dieu, ceci implique forcément que tous ne sont pas enfants de Dieu. En fait, Jésus a déclaré que certaines personnes sont des enfants du diable, voir Jean 8:44. Il y a donc deux catégories de personnes dans ce monde : les enfants de Dieu et ceux du diable] lesquels sont nés [se réfère à une naissance spirituelle],
- non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
Nous retrouvons ici une description de la nouvelle naissance, voir Jean 3:3. Tout être humain est la progéniture de parents biologiques, d’un homme et d’une femme. Cependant, les enfants de Dieu n’ont pas que des parents humains. Ils ont été adoptés spirituellement dans la famille royale de Dieu (1 Pierre 2:9). Il est devenu pour eux leur Père. Cette adoption est rendue possible exclusivement à cause de l’œuvre de la croix, par l’expérience miraculeuse de la nouvelle naissance (Romains 8:15, Galates 4:6).
- Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Et la parole [Christ] a été faite chair [s’est incarnée (Philippe 2:5-8)], et elle a habité parmi nous [« […] Dieu avec nous » (Matthieu 1:23)], pleine de grâce et de vérité [ne pouvant renier qui il est véritablement (voir Psaume 85:10, Jean 14:6)] ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père [voir Matthieu 17:2, Marc 9:2].
- Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi.
Jean [Baptiste] lui a rendu témoignage, et s’est écrié [à haute voix, d’une voix forte] : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi [Jean-Baptiste confirme ici que Jésus existait avant lui ! Ceci confirme la divinité de Jésus qui n’est pas une créature, mais le créateur. « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créés toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. » (Colossiens 1:15-17). Remarquez que le titre « premier-né » indique la prééminence d’une personne dans une famille, l’héritier. Ce titre s’applique bien à Christ dans son humanité, lui qui a la prééminence sur tous les hommes. Nous retrouvons aussi le titre « premier-né » attribué à d’autres figures dans la Bible : Ruben dans Genèse 49:3 , David dans Psaume 89:28].
- Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ;
Et nous avons tous reçu de sa plénitude [l’enfant de Dieu est une nouvelle et sainte créature divine, et non Dieu (voir Colossiens 1:19, Colossiens 2:9, 2 Corinthiens 5:17)], et grâce pour grâce [la faveur spirituelle est donnée afin de manifester plus de faveur spirituelle !] ;
- car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
car la loi [juive] a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité [Éphésiens 2:8-10, Jean 14:6] sont venues par Jésus-Christ [Dans Matthieu 5:17, Jésus a dit : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. ». Ceci dit, Christ est la fin [l’accomplissement] de la loi juive [« […] Christ est la fin de la loi […]. » Romains 10:4]. Si nous marchons dans son amour, nous accomplirons aussi la loi divine de Christ, voir Romains 13:8, Galates 5:14, Galates 6:2].
- Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.
Personne n’a jamais vu [« Horao », strong n°3708 : « c’est à dire devenir familier par l’expérience »] Dieu [Personne n’a jamais vu physiquement Dieu dans toute sa splendeur. Dr. Scofield indique que personne n’a jamais vu Dieu « dans son être spirituel ou son essence ». Ceci dit, la Bible révèle plusieurs endroits où les hommes ont vu une manifestation limitée de Dieu. [voir Genèse 18:2, Genèse 18:33, Genèse 32:30 ; « Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. », Genèse 32:31 ; « Ils virent le Dieu d’Israël […]. » Exode 24:10] ; le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père [venant directement du ciel], est celui qui l’a fait connaître [traduction du Semeur : « révélé »].
- Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ?
- Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu’il n’était pas le Christ.
- Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non.
Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Élie ? [Comprenons que le peuple Juif attendait le retour d’Élie qui reviendra certainement (Malachie 4:5-6). Puisqu’il « […] est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9:27), nous savons qu’Élie et Enoch [deux hommes qui ne sont jamais morts mais qui ont été enlevés de leur vivant] seront les deux témoins d’Apocalypse 11:3 qui reviendront sur la terre] Et il dit : Je ne le suis point. [Jean-Baptiste a dit la vérité] Es-tu le prophète ? [le messie tant attendu] Et il répondit : Non [il ne prétend pas être ce qu’il n’est pas].
- Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? Afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ?
- Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.
Moi, dit-il, je suis la voix [une humble description] de celui qui crie dans le désert : Aplanissez [nivelez] le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe [Ésaïe 40:3], le prophète.
- Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens.
Des personnes en provenance d’une des trois sectes juives.
- Ils lui firent encore cette question : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète ?
Selon son propre aveu, Jean-Baptiste n’était qu’une simple voix dans le désert. Les pharisiens se questionnent ici sur l’autorité que possédait Jean-Baptiste qui l’autorisait à accomplir un tel ministère baptismal.
- Jean leur répondit : Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ;
Jean leur répondit : Moi, je baptise d’eau, mais au milieu de vous il y a quelqu’un [Jésus] que vous ne connaissez pas [ne percevez pas)], qui vient après moi ;
- je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers.
Jean-Baptiste poursuit sa marche dans l’humilité.
- Ces choses se passèrent à Béthanie, au delà du Jourdain, où Jean baptisait.
- Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde.
Le lendemain, il [Jean-Baptiste] vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde [Quelle déclaration glorieuse ! Le sang d’animaux sacrifiés sous l’ancienne alliance, types du sang de Christ, ne pouvait jamais ôter le péché de l’humanité. Le sang d’animaux n’était qu’une provision temporaire qui recouvrait le péché jusqu’au moment où le véritable agneau de Dieu verserait son sang pur. Aucun animal ne pouvait payer le prix de la dette du péché, aucune autre créature, [ange] ne pouvait payer cette dette. Seul Dieu, vivant dans un corps humain et ayant ce sang parfait, pouvait payer cette dette. Qui est ce Dieu ? Jésus-Christ, le Tout-Puissant ! [Apocalypse 1:8, Apocalypse 1:18, Matthieu 1:23, Jean 1:1, Jean 1:14, Jean 8:58, Jean 10:33, Jean 20:28, Actes 7:59, 1 Jean 5:11-13, Ésaïe 9:5]. Comprenez aussi que lorsque Jésus marchait sur cette terre, il marchait comme un simple homme [Philippe 2:5] mais n’a jamais cessé d’être Dieu : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Colossiens 2:9)].
- C’est celui dont j’ai dit : Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi.
C’est celui dont j’ai dit : Après moi vient un homme qui m’a précédé [Jésus], car il était avant moi [un rappel de la préexistence de Jésus. | voir les commentaires du verset 15 du même chapitre].
- Je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau.
Jean n’avait pas reçu la révélation que Jésus était le Christ jusqu’au moment de son baptême.
- Jean rendit ce témoignage : J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et s’arrêter sur lui.
Jean-Baptiste a vu l’Esprit de Dieu descendre du ciel sur Jésus comme une colombe descend du ciel. Remarquons que la colombe est un symbole de l’Esprit-Saint mais ne confondons jamais les deux !
- Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit.
Je ne le connaissais pas, mais celui [Dieu] qui m’a envoyé baptiser d’eau [Jean-Baptiste avait donc reconnu l’appel à ce ministère précis], celui-là m’a dit : Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint-Esprit [Jean-Baptiste ne savait pas que son petit-cousin Jésus (Luc 1:36) était le messie mais Dieu lui avait donné un signe : la descente de l’Esprit sur le qauveur de l’humanité].
- Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le fils de Dieu.
Ce titre révèle que le Père a engendré Jésus, le Christ, le fils de Dieu.
- Le lendemain, Jean était encore là, avec deux de ses disciples ;
André et probablement Jean.
- et, ayant regardé Jésus qui passait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu.
Les prophètes de tous les temps avaient attendu ce moment historique et glorieux.
- Les deux disciples l’entendirent prononcer ces paroles, et ils suivirent Jésus.
Ils sont devenus disciples du Seigneur à partir de ce moment.
- Jésus se retourna, et voyant qu’ils le suivaient, il leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (ce qui signifie Maître), où demeures-tu ?
Certains s’imaginent que Jésus était un pauvre nomade sans-abri qui dormait toujours à la belle étoile. Certes, dans Matthieu 8:20 nous lisons les paroles de Jésus : « […] les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. ». Cette déclaration n’affirmait pas que Jésus était un sans-abri. Ce texte affirmait plutôt que même si les renards et les oiseaux avaient leur place dans ce monde, Jésus n’avait pas sa demeure véritable dans ce monde terrestre.
- Venez, leur dit-il, et voyez. Ils allèrent, et ils virent où il demeurait ; et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était environ la dixième heure.
La tradition du « pauvre Jésus sans-abri » est contredite ici par ce verset qui affirme que Jésus avait en fait un lieu où il était hébergé.
- André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus.
- Ce fut lui qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le messie (ce qui signifie Christ).
Ce fut lui [André] qui rencontra le premier son frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le messie [ce qui signifie Christ].
- Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre).
Et il [André] le [Simon Pierre] conduisit vers Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit : Tu es Simon, fils de Jonas ; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre) [il est intéressant de noter que le seigneur Jésus déclarait la destinée de l’un de ses disciples et ce, sans hésitation. Ce Céphas n’avait pas encore le caractère d’une pierre [de stabilité] mais Jésus, qui est Dieu, « […] donne la vie aux morts, et […] appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. » (Romains 4:17). Jésus savait prophétiser la vérité avant même qu’elle soit une réalité. Jésus est notre modèle constant et devrait nous inspirer dans nos décrets de foi].
- Le lendemain, Jésus voulut se rendre en Galilée, et il rencontra Philippe. Il lui dit : Suis-moi.
Le lendemain, Jésus voulut se rendre en Galilée [l’évangile de Jean ne mentionne pas la tentation de Jésus dans le désert], et il rencontra Philippe. Il lui dit : Suis-moi [remarquons que Jésus n’avait pas beaucoup de préliminaires lors du moment de l’appel de ses apôtres. Ces hommes devaient reconnaître immédiatement l’autorité de celui qui les appelait et ils devaient tout céder sans tout comprendre et sans connaître l’avenir. L’appel de Philippe ressemble un peu à celui d’Abraham].
- Philippe était de Bethsaïda, de la ville d’André et de Pierre.
- Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit : Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph.
Philippe était un évangéliste qui s’empressait de partager la bonne nouvelle de la venue du messie.
- Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? Philippe lui répondit : Viens, et vois.
Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? [Nazareth n’était pas un lieu de prestige. Comprenons que les gens sont naturellement disposés à questionner et à douter] Philippe [l’évangéliste] lui répondit : Viens, et vois [voici une simple invitation mais quand elle est acceptée, une seule rencontre avec Jésus change des vies].
- Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui : Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude.
Nathanaël parlait avec transparence, sans hypocrisie.
- D’où me connais-tu ? lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu.
Jésus opère ici un don spirituel, une parole de connaissance.
- Nathanaël répondit et lui dit : Rabbi, tu es le fils de Dieu, tu es le roi d’Israël.
Le don spirituel, la parole de connaissance, opérant à travers la vie de Jésus par l’onction du Saint-Esprit, révélait immédiatement le cœur de Nathanaël.
- Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci.
Jésus prophétise l’avenir de Nathanaël par le biais d’une parole de sagesse.
- Et il lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme.
Voir Genèse 28:12, Jésus se déclare ici comme étant lui-même l’échelle divine qui donne à l’humanité l’accès auprès du Père céleste (Jean 14:6, Romains 5:2, Éphésiens 2:18).
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».