Jean 13
- Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue de passer de ce monde au Père, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à son amour pour eux.
Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure [pour la crucifixion] était venue de passer de ce monde au Père [par la passion de la croix], et ayant aimé les siens [Dieu est amour, donc tout ce qu’il fait est motivé par amour] qui étaient dans le monde, mit le comble [« a clôturé ». Dans le contexte, Jésus « clôturait », ou encore, était à la fin de son passage sur cette terre] à son amour pour eux [Jésus aimait les hommes chèrement].
- Pendant le souper, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer,
Pendant le souper [le dernier repas du Seigneur avant la crucifixion], lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariot, fils de Simon, le dessein de le livrer [aux Juifs. Satan utilise toujours des hommes sur la terre pour accomplir ses desseins maléfiques. Tout comme Dieu, Satan ne peut forcer la volonté de l’homme. Il doit premièrement séduire l’homme pour qu’il lui remette son autorité, usant de moyens de séduction et en semant des pensées mauvaises dans le cœur de l’homme. C’est alors que ce dernier cède son autorité à Satan. L’ennemi peut, à ce moment-là, faire ce qu’il veut avec lui].
- Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu,
Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses [relatives à la rédemption de l’humanité] entre ses mains, qu’il était venu de Dieu [Jean 1:1, Jean 1:14], et qu’il s’en allait à Dieu [en passant par la croix, suivie de la résurrection et l’ascension],
- se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit.
se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit [qu’il utilisait comme ceinture. | Jésus s’apprête ici à enseigner une grande leçon spirituelle à ses disciples].
- Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.
Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples [dans l’Évangile de Luc nous lisons : « Il s’éleva aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d’entre eux devait être estimé le plus grand ? » (Luc 22:24). Le seigneur Jésus leur révélerait la réponse], et à les essuyer avec le linge dont il était ceint [le seigneur Jésus illustre ici une grande vérité que plusieurs ne saisissent pas. Certes, le Seigneur enseignait ce qu’est l’humilité véritable mais il enseignait aussi que la marche de l’homme doit être purifiée par les eaux vives de l’Esprit Saint. Seule une marche sanctifiée [par l’Esprit Saint] sera acceptable pour Dieu. Toute marche charnelle ne mènera qu’à la mort : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » (Galates 5:16-17)].
- Il vint donc à Simon Pierre ; et Pierre lui dit : Toi, Seigneur, tu me laves les pieds !
À l’époque, les gens marchaient constamment en sandales, dans le sable et dans la terre. Lorsqu’une personne arrivait dans une maison, un domestique lui lavait les pieds. Comprenons donc comment Pierre pouvait se sentir. Il se trouvait indigne de recevoir cette bénédiction de la part du maître.
- Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt.
Jésus lui répondit : Ce que je fais, tu ne le comprends pas maintenant [Pierre ne comprenait pas l’illustration], mais tu le comprendras bientôt [aujourd’hui, les gens ne comprennent toujours pas ce geste. La majorité s’imagine que Jésus enseignait uniquement l’humilité, mais il y avait une autre signification importante comme nous le verrons].
- Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi.
Pierre lui dit : Non, jamais tu ne me laveras les pieds [Pierre refuse que le Seigneur se mette à genoux devant lui pour lui laver les pieds]. Jésus lui répondit : Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi [Jésus révèle ici l’ampleur de la signification du lavement des pieds : Le lavement des pieds était un type prophétique du lavement spirituel que seul Jésus pouvait donner, et ce, par l’eau, un type de l’Esprit].
- Simon Pierre lui dit : Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête.
Comme Pierre a un véritable désir d’être avec le seigneur Jésus, il lui demande de le laver entièrement. Pierre ne saisit ici qu’une portion de vérité
- Jésus lui dit : Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur ; et vous êtes purs, mais non pas tous.
Jésus lui dit : Celui qui est lavé [spirituellement lavé, pur, sauvé] n’a besoin que de se laver les pieds [se référant à sa marche, sa consécration. Aujourd’hui, nous comprenons ne pas avoir besoin de naître de nouveau à chaque fois que nous trébuchons dans le péché ! Non, nous devons plutôt nous repentir et nous relever. Voir 1 Jean 1:9] pour être entièrement pur [une fois lavé spirituellement par le Seigneur (dans l’Esprit), seule notre marche chrétienne doit être sanctifiée] ; et vous êtes purs [spirituellement], mais non pas tous [les apôtres, tout comme les saints qui ont existé avant la croix, étaient purs par crédit (Romains 4:3, Galates 3:6). Ils croyaient tous que le messie accomplirait un jour l’œuvre de rédemption. Ayant cette foi en eux, ils étaient purs mais l’un deux, Judas, ne croyait pas véritablement. Il était l’hypocrite parmi les vrais].
- Car il connaissait celui qui le livrait ; c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous purs.
Car il connaissait celui qui le livrait [Judas] ; c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous purs.
- Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ?
Jésus nous pose cette même question aujourd’hui.
- Vous m’appelez maître et seigneur ; et vous dites bien, car je le suis.
Ce n’est pas tout d’affirmer la vérité sur Jésus. Oui, il est le maître et le seigneur, mais il doit le devenir pour nous personnellement. « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7:21).
- Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ;
Certains appliquent ce texte littéralement, croyant que nous avons le commandement de nous laver les pieds à l’église. Est-ce le sens véritable de ses paroles ? Ironiquement, ces mêmes dénominations d’églises qui pratiquent le lavement des pieds sont parfois les plus légalistes et en opposition directe avec l’enseignement sur l’humilité ! Penchons-nous maintenant sur la question. Comprenant le contexte historique, nous savons que la majorité aujourd’hui ne marche plus en sandales dans le sable et dans la terre. Le lavement des pieds n’est donc plus la coutume comme autrefois, alors le sens désiré ne serait plus perçu. Poursuivons notre lecture pour arriver à une compréhension complète.
- car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.
car je vous ai donné un exemple [d’humilité et d’amour], afin que vous fassiez comme je vous ai fait [Jésus a humblement accueilli tous les hommes avec amour].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé.
Tous les serviteurs du Seigneur doivent être aussi accueillants et aussi remplis d’amour que leur maître.
- Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.
La connaissance seule ne procure pas de joie. Tout comme la foi sans les œuvres est morte (Jacques 2:17) une connaissance sans son application n’est qu’une forme religieuse dépourvue de la vie de Dieu.
- Ce n’est pas de vous tous que je parle ; je connais ceux que j’ai choisis. Mais il faut que l’Écriture s’accomplisse : Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi.
Ce n’est pas de vous tous que je parle [Jésus savait qu’il y avait un traître parmi les douze : Judas] ; je connais ceux que j’ai choisis [c’est le Seigneur, suivant la direction de l’Esprit Saint, qui a choisi les douze apôtres, ce n’est pas l’inverse. Jésus n’a jamais imposé sa volonté sur eux. Il leur a demandé de le suivre, mais c’était à eux d’obéir. L’obéissance ou la désobéissance demeure toujours un choix]. Mais il faut que l’Écriture s’accomplisse : Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi [cette parole se réfère à Judas qui trahirait le Seigneur. Voir Psaume 41:9].
- Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis.
Jésus prophétisait une parole avant son accomplissement démontrant ainsi la véracité et l’inspiration de ses paroles.
- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé.
En vérité, en vérité, je vous le dis [une promesse divine suivra], celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit [si nous recevons un envoyé de Dieu, c’est comme si nous recevons Dieu lui-même], et celui [la personne] qui me reçoit [en parlant de Jésus], reçoit celui [Dieu le Père] qui m’a envoyé [(Jean 3:16). Tout comme un ambassadeur représente un pays, un envoyé de Dieu est un ambassadeur du royaume de Dieu qui représente le roi des rois. Si nous refusons l’envoyé de Dieu, nous agissons comme ces pays hostiles qui refusent de recevoir un ambassadeur].
- Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé en son esprit, et il dit expressément : En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera.
Ayant ainsi parlé, Jésus fut troublé [agité] en son esprit, et il dit expressément : En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera [Jésus savait que Judas le trahirait].
- Les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait.
Chacun regardait son prochain essayant de trouver le coupable.
- Un des disciples, celui que Jésus aimait, était couché sur le sein de Jésus.
Un des disciples, celui que Jésus aimait [l’apôtre Jean, l’ami le plus proche du Seigneur], était couché sur le sein de Jésus [dans nos sociétés occidentales, les hommes sont plus réservés, mais à l’époque c’était une pratique courante dans la culture].
- Simon Pierre lui fit signe de demander qui était celui dont parlait Jésus.
Simon Pierre lui fit signe [à Jean] de demander qui était celui dont parlait Jésus.
- Et ce disciple, s’étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit : Seigneur, qui est-ce ?
Jean demande à Jésus qui est ce traître.
- Jésus répondit : C’est celui à qui je donnerai le morceau trempé. Et, ayant trempé le morceau, il le donna à Judas, fils de Simon, l’Iscariot.
Un simple geste révéla la culpabilité d’un homme qui serait englouti par le monde des ténèbres, et ce, pour l’éternité
- Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas. Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement.
Judas, un homme vivant sous l’ancienne alliance, n’avait pas reçu la nouvelle nature en lui. C’était un vase dépourvu de l’Esprit Saint. Judas, avare, a suivi ses penchants mauvais et a fini par accueillir Satan en lui-même.
- Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela ;
Mais aucun de ceux [les onze autres apôtres] qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela ;
- car quelques-uns pensaient que, comme Judas avait la bourse, Jésus voulait lui dire : Achète ce dont nous avons besoin pour la fête, ou qu’il lui commandait de donner quelque chose aux pauvres.
Nous retrouvons ici deux faits intéressants concernant le ministère du Seigneur : Jésus demandait à son trésorier, Judas, de faire des dépenses pour les besoins du ministère. De plus, Jésus faisait des aumônes. Par conséquent, il est évident que s’il y avait des sorties d’argent dans le ministère terrestre de Jésus, il y avait donc forcément des entrées d’argent ! Jésus avait donc les moyens financiers pour subvenir aux besoins de son ministère (qui comprenait les besoins matériels de treize hommes au total] et pour pratiquer également la générosité envers les pauvres. Certains croyants affirment qu’aujourd’hui l’Église ne devrait jamais s’occuper des choses matérielles et financières. Ils affirment : « Soyons comme Jésus ! », s’imaginant qu’il était un pauvre sans-abri. Non ! Si nous sommes comme Jésus, nous devrions prévoir l’embauche d’un trésorier pour la gestion de l’argent ! Plusieurs affirmeront que l’Église doit « aider les pauvres » mais, si nous sommes « les pauvres », comment les pauvres aideront-ils les pauvres ? Véritablement, tout comme avec Judas, Satan désire séduire l’Église. Satan souhaite que nous aimions l’argent et que nous adorions cet outil comme Dieu. C’est son piège ! Satan souhaite garder les saints pauvres et enrichir les pécheurs pour faire avancer son royaume de terreur, et ce, sans aucune intervention de notre part. Si nous pouvions seulement comprendre que l’argent est un simple serviteur entre nos mains, utile pour répondre à l’appel de Dieu, nous n’aimerons pas l’argent mais uniquement le Seigneur. Nous nous mettrions à pratiquer toutes les œuvres que le Seigneur nous appelle à faire pour l’avancement de son royaume !
- Judas, ayant pris le morceau, se hâta de sortir. Il était nuit.
Judas, ayant pris le morceau, se hâta de sortir [l’homme rebelle s’empresse toujours de suivre son propre chemin]. Il était nuit [un moment typique pour servir le royaume des ténèbres].
- Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui.
Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit : Maintenant [Jésus est libre de parler avec ses véritables fidèles], le Fils de l’homme [Jésus] a été glorifié [dans l’ensemble du ministère terrestre], et Dieu a été glorifié en lui [tous les miracles ont été accomplis à la gloire de Dieu le Père].
- Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même, et il le glorifiera bientôt.
Si Dieu [le Père] a été glorifié en lui [Jésus], Dieu [le Père] aussi le glorifiera [Jésus] en lui-même [le Père glorifiera le Fils], et il le glorifiera bientôt [une réalité certaine].
- Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez ; et, comme j’ai dit aux Juifs : Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant.
Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous [il ne restait que quelques heures avant l’arrestation du seigneur Jésus]. Vous me chercherez [sur la terre] ; et, comme j’ai dit aux Juifs : Vous ne pouvez venir où je vais [au ciel], je vous le dis aussi maintenant [Jésus serait crucifié, ressusciterait et retournerait au ciel chez son Père dans 44 jours. Les disciples le chercheraient mais ils ne pourraient monter immédiatement au ciel. Ils devraient attendre ce jour bienheureux].
- Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés [le commandement précédent disait : « […] Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Lévitique 19:18). Jésus élève maintenant le standard à l’amour de Dieu], vous aussi, aimez-vous les uns les autres [Jésus aimait avec un amour divinement parfait. Cet amour se donne entièrement et est prêt même à mourir pour son prochain].
- À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
Lorsque l’on désire identifier le véritable peuple de Dieu, nous devons savoir identifier l’amour divin qui règne entre les gens. Si l’amour du seigneur Jésus n’est pas tangible et visible, cela révèle que les gens ne sont pas de Dieu. Seul l’Esprit de Dieu peut créer cet amour entre les frères et sœurs.
- Simon Pierre lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus répondit : Tu ne peux pas maintenant me suivre où je vais, mais tu me suivras plus tard.
Jésus s’en allait se faire crucifier. Pierre ne pouvait le suivre à ce moment précis, mais il finirait par mourir la mort d’un martyr.
- Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je donnerai ma vie pour toi.
Pierre parle ici comme un enfant, parlant avec cœur mais ignorant ses propres faiblesses.
- Jésus répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité, je te le dis, le coq ne chantera pas que tu ne m’aies renié trois fois.
Quelles paroles tranchantes. Jésus déclare la vérité concernant Pierre, connaissant ces choses par révélation.
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».