Jean 14
- Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi.
Que votre cœur ne se trouble point [Jésus donne un commandement, et non une suggestion. Lorsque nous marchons en obéissance à sa parole, refusant toute perturbation, la bénédiction est assurée]. Croyez en Dieu [le Père], et croyez en moi [Jésus. Jésus, le fils de l’homme, disait que ses apôtres devaient non seulement croire en Dieu le Père mais également en lui ! Certains ont utilisé ce texte pour le tordre, avançant que Jésus niait sa divinité, faisant une distinction entre lui et le Père. Certes, le Fils n’est pas le Père et le Père n’est pas le Fils. Ceci dit, Jésus ne niait aucunement sa divinité. En donnant ce commandement, Jésus affirmait plutôt que, tout comme le Père était digne de la foi des hommes, il en était digne. Cette déclaration n’était donc pas une négation mais plutôt une affirmation de sa divinité].
- Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place.
Il y a plusieurs demeures [habitations] dans la maison [se réfère à la cité céleste, la Nouvelle Jérusalem] de mon père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit [Jésus connaissait cette cité personnellement]. Je vais vous préparer une place [Jésus est le divin entrepreneur, chargé de la construction de l’habitation des saints (les résidents de la Nouvelle Jérusalem). Comme Dieu connaît toutes choses à l’avance, il connaît également tous ceux qui hériteront la vie éternelle, habitant dans la cité céleste].
- Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi.
Et, lorsque je m’en serai allé [au ciel, dans la Nouvelle Jérusalem], et que je vous aurai préparé une place [une habitation], je reviendrai, et je vous prendrai avec moi [voici la première mention de l’enlèvement de l’Église (1 Thessaloniciens 4:17, 1 Corinthiens 15:51-53)], afin que là où je suis [au ciel] vous y soyez aussi [tous les enfants de Dieu de tous les temps, excluant les martyrs de la grande tribulation (Apocalypse 7:14), vivront au ciel au moins sept ans (Daniel 9:27 – la « semaine » de sept jours représente en fait sept ans). L’esprit des saints décédés avant l’enlèvement de l’Église habite actuellement au ciel (2 Corinthiens 5:8). Donc, ces derniers auront vécu au ciel plus longtemps que tous les autres croyants de tous les temps. Les enfants de Dieu qui seront enlevés au ciel, expérimentant ainsi « la bienheureuse espérance » (Tite 2:13), seront épargnés du jugement qui sera déversé sur les hommes rebelles (1 Thessaloniciens 5:9, Jean 5:24), et ce, lors de la grande tribulation (Matthieu 24:21-22, Apocalypse 7:14). Pendant cette sombre période de l’histoire, les croyants enlevés, réunis avec tous les saints de tous les temps, habiteront en sécurité au ciel (sept ans en tout) recevant ainsi leurs récompenses au « tribunal de Christ » (2 Corinthiens 5:10, Romains 14:10-12, 2 Timothée 4:8). Ce moment de récompense sera suivi d’une merveilleuse célébration lors du « festin des noces de l’agneau » (Apocalypse 19:9). À la conclusion de la grande tribulation, lors du second retour visible de Jésus-Christ sur la terre (Actes 1:10-11, Zacharie 14:4) et immédiatement après la victoire de Christ et de ses fidèles sur l’antéchrist, lors de la guerre d’Harmaguédon (Apocalypse 16:16), tous les enfants de Dieu ressuscités vivront sur la terre dans le royaume du roi Jésus pendant le millénium (Apocalypse 20:4). Après 1000 ans de paix sur la terre, et après une dernière courte révolte des hommes naturels (Apocalypse 20:1-3, Apocalypse 20:7-10), la Nouvelle Jérusalem descendra du ciel (Apocalypse 21:1-2) pour s’établir définitivement sur la terre (Psaume 37:29, Psaume 78:69, Psaume 104:5, Apocalypse 21:3) qui aura été renouvelée par le feu (2 Pierre 3:7). Ceci arrivera au moment du jugement dernier des impies devant le « grand trône blanc » (Apocalypse 20:11-15). Donc, lorsqu’un croyant déclare qu’il ira « au ciel », cette affirmation est juste, dans le sens où il ira au ciel, soit à sa mort, soit lors de l’enlèvement de l’Église (pendant les sept ans de la grande tribulation)].
- Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin.
Vous savez [Jésus avait révélé ceci à ses apôtres] où je vais [au ciel], et vous en savez le chemin [Jésus est l’unique chemin vers le ciel].
- Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ?
Thomas ne comprenait pas le discours spirituel de Jésus.
- Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
Ce texte est l’un des plus glorieux textes bibliques, libérant l’homme de toute confusion. Lorsqu’une personne a rencontré Jésus, elle a trouvé l’unique chemin vers le Père. Ce chemin exclusif n’est pas à la mode, mais il est certain. Remarquez que si nous croyons que Jésus est de Dieu, nous devons obligatoirement croire ce qu’il disait sur lui-même. Si nous nions qu’il est l’unique chemin, nous nions Christ : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Actes 4:12). Voir aussi Philippiens 2:9-11.
- Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.
Si vous [les apôtres] me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon père [l’unité du Père et du Fils devait être une réalité certaine pour tous ceux qui savaient discerner spirituellement]. Et dès maintenant vous le connaissez [le Père], et vous l’avez vu [dans la vie exemplaire de Jésus].
- Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit.
Philippe ne comprend pas le langage spirituel du seigneur Jésus.
- Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ?
Ceux qui avaient appris à connaître le Fils connaissaient en fait le caractère du Père. On pouvait voir la nature parfaite, l’essence même du Père céleste en Jésus-Christ.
- Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres.
Ne crois-tu pas [un choix personnel !] que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? [Jésus affirme cette vérité tout en conservant la distinction entre lui-même et le Père]. Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même [Jésus était totalement soumis au Père, prononçant seulement ce que le Père lui donnait à dire] ; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres [le Père accomplissait sa volonté parfaite en utilisant Jésus, ce canal parfaitement oint du Saint-Esprit (Luc 4:18)].
- Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres.
Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi [le Père et le Fils étaient et demeurent parfaitement unis] ; croyez du moins à cause de ces œuvres [l’affirmation de Jésus était démontrée par ses œuvres miraculeuses].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ;
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais [comme il ne nous « manque aucun don, dans l’attente où [nous sommes] de la manifestation de notre seigneur Jésus-Christ. » [1 Corinthiens 1:7], tous les dons miraculeux sont à notre disposition si nous croyons ! « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. » (Marc 16:17-18)], et il en fera de plus grandes [plus larges], parce que je m’en vais au Père [considérant la courte vie du seigneur Jésus sur la terre, l’Église accomplira une quantité d’œuvres supérieure à celles de Jésus] ;
- et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
et tout ce que vous demanderez en mon nom [au nom de Jésus], je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils [le Père est glorifié dans le Fils lorsque l’Église prie des prières bibliques. Dieu n’accordera jamais une réponse à une prière qui va à l’encontre des Saintes Écritures].
- Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Comprenez la condition que nous retrouvons ailleurs dans la Parole de Dieu : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » (Jean 15:7). La prière doit donc être biblique.
- Si vous m’aimez, gardez mes commandements.
Pour le croyant de la nouvelle alliance, « les commandements » signifient « la Parole de Dieu ». L’obéissance à cette parole révèle donc un salut authentique : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits […]. » (Matthieu 7:16).
- Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous,
Et moi [Jésus], je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur [le Saint-Esprit, « appelé aux côtés » de vous], afin qu’il demeure éternellement avec vous [l’Esprit Saint est le consolateur envoyé pour l’Église. Nous avons la garantie qu’il est avec nous],
- l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.
l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point [« […] l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (1 Corinthiens 2:14)] ; mais vous [les enfants de Dieu], vous le connaissez [« Ginosko » : Apprendre à connaître. En d’autres mots, les apôtres apprendraient à connaître l’Esprit], car il demeure avec vous [à l’époque, l’Esprit Saint demeurait avec le croyant sans l’habiter. Avant l’œuvre de la croix, les péchés demeuraient recouverts mais jamais effacés. Ce n’est donc qu’après la croix que les hommes ont pu devenir des vaisseaux spirituellement purifiés et admissibles pour la réception de l’Esprit Saint] et il sera en vous [après l’œuvre de la croix, les croyants ont pu recevoir le Saint-Esprit. Nous savons que les apôtres ont reçu l’Esprit quand Jésus « […] souffla sur [en] eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » (Jean 20:22). Aujourd’hui, dès que nous faisons de Jésus le seigneur de notre vie, nous recevons immédiatement l’Esprit Saint en nous : « […] Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » (Romains 8:9). Cette naissance par l’Esprit (Jean 3:3) ne doit pas être confondue avec le baptême dans l’Esprit accompli par Jésus. Le baptême de la régénération (accompli par l’Esprit) a comme but de nous baptiser (immerger) dans le corps de Christ, l’Église (1 Corinthiens 12:13, Galates 3:26-27). Le baptême de puissance (par Jésus, dans l’Esprit Saint) a pour but la puissance pour être un témoin véritable (Actes 1:8, Marc 1:8, Actes 2:4)].
- Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins [« Orphanos » : ceux qui sont privés d’un maître, d’un guide, d’un gardien], je [par le Saint-Esprit] viendrai à vous [Jésus parle exactement comme son Père : « [ …] Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Hébreux 13:5) Voir aussi Deutéronome 31:6].
- Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi.
Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus [physiquement] ; mais vous, vous me verrez [spirituellement, et même physiquement pour une courte période de 40 jours après sa résurrection (Actes 1:3)], car je vis [Jésus n’est pas mort, mais il est vivant !], et vous vivrez aussi [nous vivons, étant connectés spirituellement à la source de vie. Nous avons également la garantie de la vie même après la mort : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11:25).
- En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous.
En ce jour-là [quand Jésus sera retourné au ciel chez son Père], vous connaîtrez [intimement] que je suis en mon Père [Jésus était un avec son Père (Jean 17:22)], que vous êtes en moi [Romains 6:3], et que je suis en vous [(Jean 15:4). L’enfant de Dieu est un membre de la famille de Dieu, un participant « […] de la nature divine […] » (2 Pierre 1:4).
- Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.
Celui qui a mes commandements et qui les garde [celui qui reçoit la parole et qui la garde, qui l’observe], c’est celui qui m’aime [« Agapao » : accueilli, reçu, aimé chèrement. | L’obéissance à la parole est le signe de l’amour véritable] ; et celui qui m’aime [« Agapao » : accueillir, recevoir, aimer chèrement] sera aimé [« Agapao » : accueilli, reçu, aimé chèrement] de mon Père, je l’aimerai [« Agapao » : accueillir, recevoir, aimer chèrement], et je me ferai connaître [me manifesterai] à lui [Dieu se manifeste lorsque nous obéissons à sa parole. Alors que nous marchons dans ses voies, nous expérimentons ses promesses et nous constatons sa grandeur et sa bienveillance à notre égard].
- Jude, non pas l’Iscariot, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non au monde ?
Traduction Semeur 2015 : « Pourquoi est-ce seulement à nous que tu veux te manifester, et non au monde ? » Jude ne pouvait comprendre comment le messie pouvait se manifester uniquement aux croyants.
- Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole [Jésus précise le commandement mentionné au verset précédent.], et mon Père l’aimera [le Père recevra celui qui reçoit, garde la parole] ; nous viendrons à lui [comme le Père est uni au Fils, Jésus l’inclut dans cette déclaration], et nous ferons notre demeure chez lui [par le Saint-Esprit (Ézéchiel 36:26, 1 Corinthiens 6:19). | Le royaume de Dieu s’installerait certainement mais pas au moment souhaité par Jude].
- Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.
Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles [celui qui ne reçoit pas Jésus, n’observera pas non plus sa parole]. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé [la parole a une origine divine].
- Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous.
Je vous ai dit ces choses [révélant la possibilité d’être accueilli et reçu auprès de Dieu] pendant que je demeure avec vous [c’est pendant son séjour terrestre que le seigneur Jésus a révélé ces grandes vérités].
- Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.
Mais le consolateur [celui à vos côtés], l’Esprit- Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera [vous instruira, Jean 16:13] toutes choses [spirituelles], et vous rappellera [remémorera] tout ce que je vous ai dit [le Saint-Esprit serait envoyé et révélerait la parole afin que les hommes puissent la comprendre et l’appliquer].
- Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix [« Eirene » : sûreté, sécurité, prospérité, félicité]. Je ne vous donne pas comme le monde donne [la paix de ce monde est incertaine et temporaire. La paix de Dieu est certaine et permanente]. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point [Jésus donne ce commandement à nouveau, affirmant que l’homme enraciné dans la parole ne se permettra pas d’être perturbé par les événements de cette vie, dans le monde. Il choisit la foi et marche dans la paix].
- Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi.
Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous [l’ascension du seigneur, la venue de l’Esprit et le second retour de Jésus n’étaient pas une vérité cachée, mais ces choses avaient été révélées aux apôtres]. Si vous m’aimiez [« Agapao » : accueillir, recevoir, aimer chèrement], vous vous réjouiriez [vous seriez heureux] de ce que je vais au Père [indiquant que Jésus retournerait au ciel] ; car le Père est plus grand [« Meizon » : plus large, plus fort] que moi [le Père, ce Dieu si puissant, s’assurerait de l’accomplissement des paroles que Jésus venait de prononcer. Certains interprètes malhonnêtes de la parole tordent le sens de ce texte pour avancer la croyance erronée que Jésus n’était pas Dieu. Ils raisonnent faussement, soutenant que Jésus ne pouvait être divin puisqu’Il affirme lui-même son infériorité vis-à-vis du Père. Rappelons-nous qu’à ce moment précis, Jésus parlait en tant que « Fils de l’homme ». Il s’était lui-même abaissé pour un temps, se limitant, prenant la forme d’un serviteur afin de s’incarner pour venir sauver l’humanité (Philippiens 2:5-8). Il est intéressant de remarquer que la Parole nous avait prévenu que de tels mensonges seraient avancés par l’ennemi de nos âmes : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. Car en lui [en Christ] habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » (Colossiens 2:8-9)].
- Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles arrivent, afin que, lorsqu’elles arriveront, vous croyiez.
Les apôtres ne devaient pas être surpris par la mort, la résurrection et l’ascension du seigneur Jésus.
- Je ne parlerai plus guère avec vous ; car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi ;
Je ne parlerai plus guère avec vous [avant la crucifixion] ; car le prince du monde [Satan (2 Corinthiens 4:4)] vient [Satan viendrait pour opprimer Jésus pour le faire crucifier par la suite]. Il n’a rien en moi [Jésus était totalement pur, sans taches. Satan n’avait aucun lien ni emprise possible sur Jésus] ;
- mais afin que le monde sache que j’aime le Père, et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici.
mais afin que le monde sache que j’aime le Père [Jésus est notre modèle parfait en matière d’obéissance. Il recevait et gardait la parole du Père le concernant. Cette obéissance lui coûterait sa vie car il se donnerait en sacrifice pour le rachat de tous les hommes], et que j’agis selon l’ordre que le Père m’a donné [Matthieu 26:42, Luc 22:42], levez-vous, partons d’ici.
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».