Jean 18
- Lorsqu’il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron, où se trouvait un jardin, dans lequel il entra, lui et ses disciples.
Lorsqu’il eut dit ces choses, Jésus alla avec ses disciples de l’autre côté du torrent du Cédron [ce torrent est situé entre le Mont des Oliviers et Jérusalem], où se trouvait un jardin [Gethsémané], dans lequel il entra, lui et ses disciples.
- Judas, qui le livrait, connaissait ce lieu, parce que Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Jésus et ses disciples étaient des personnes de prière. Comprenons que la prière ne devrait pas être réservée pour des moments particuliers mais nous avons le privilège de prier souvent et même sans cesse ! (1 Thessaloniciens 5:17) ; « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » (Hébreux 4:16). Remarquez aussi que l’évangile de Jean ne développe pas davantage sur cette soirée de prière avant la crucifixion. Dans Luc 22:44, nous lisons : « Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. ». Véritablement, cette soirée fut spirituellement intense.
- Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes.
Judas donc, ayant pris la cohorte [« Speira » : une cohorte militaire est la dixième partie d’une légion, à peu près 600 hommes, c’est-à-dire des légionnaires], et des huissiers [« Huperetes » : l’officier qui fait exécuter les peines] qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens [membres d’une secte juive], vint là avec des lanternes, des flambeaux et des armes [le péché s’accomplit souvent la nuit, dans les ténèbres, mais rien n’est caché aux yeux du Seigneur : « Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à l’Éternel, qui font leurs œuvres dans les ténèbres, et qui disent : Qui nous voit et qui nous connaît ? » (Ésaïe 29:15). Cette parole concernant le malheur s’est accomplie dans la vie de Judas, cet homme qui n’aimait pas le Seigneur : « Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. » (1 Jean 2:11)].
- Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ?
Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver (Jean 18:37), s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? [Jésus questionne les hommes qui s’avançaient contre lui].
- Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux.
Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi [généralement traduit par « je suis » (Exode 3:14)]. Et Judas, qui le livrait, était avec eux [ces hommes cherchaient Jésus, le sauveur du monde, pour la pire des raisons : désirant l’arrêter pour pouvoir l’assassiner. Ils ignoraient qu’en lui, tous pourraient recevoir la vie (Romains 6:3-4)].
- Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre.
Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi [généralement traduit par « je suis » (Exode 3:14)], ils [probablement des centaines d’hommes] reculèrent et tombèrent par terre [cela accomplissait cette prophétie : « Quand des méchants s’avancent contre moi, pour dévorer ma chair, ce sont mes persécuteurs et mes ennemis qui chancellent et tombent. » (Psaume 27:2). Ce moment historique marquerait ces hommes éternellement car ils se sont retrouvés dans la présence du grand je suis (Exode 3:14)].
- Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth.
Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? [cette question devait susciter en eux une réflexion profonde] Et ils dirent : Jésus de Nazareth [ces hommes poursuivaient leur mission diabolique malgré ce qu’ils venaient de vivre et de ressentir].
- Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci.
Jésus, qui est amour, ne voulait pas que ses disciples se fassent arrêter.
- Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.
Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite (Jean 17:12) : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés [cette parole que Jésus avait prononcée prophétiquement fut accomplie à ce moment précis et concernait précisément ses disciples, à l’exception de Judas].
- Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa [amputa] l’oreille droite [Pierre souhaitait certainement amputer plus qu’une oreille. Par la grâce de Dieu, il manqua son coup !]. Ce serviteur s’appelait Malchus [Pierre empruntait le chemin charnel pour résoudre un problème spirituel. En fait, une grande partie de l’Église s’imagine que nous pouvons changer la culture en imposant toutes sortes de pressions sur les hommes et les gouvernements. Si cela était possible, si cela était le chemin de Dieu, nous ne lirions pas ce passage : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (1 Corinthiens 2:14). Si nous souhaitons voir une transformation véritable dans la vie des gens, nous devons prêcher l’évangile. C’est alors que leurs pratiques charnelles changeront. « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » (1 Corinthiens 1:21)].
- Jésus dit à Pierre : Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ?
Jésus dit à Pierre: Remets ton épée dans le fourreau [les guerres religieuses ne sont pas la solution de Dieu pour sauver les âmes. La prédication de la croix est l’unique remède pour toucher les hommes, les voir se repentir et changer leurs mauvaises voies (1 Corinthiens 1:18)]. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? [la coupe fait référence ici à la mission du Seigneur, celle d’aller mourir sur la croix pour payer la dette de nos péchés. Jésus savait qu’il devait passer par la croix, alors les efforts de Pierre étaient inutiles. Notez également que Jésus a non seulement repris Pierre pour ce geste violent, mais il a aussi guéri Malchus : « Mais Jésus, prenant la parole, dit : Laissez, arrêtez ! Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit. » (Luc 22:51)].
- La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de Jésus, et le lièrent.
La cohorte [traduction Parole de Vie : « la troupe des soldats »], le tribun [traduction Parole de Vie : « leur commandant »], et les huissiers des Juifs [traduction Français courant : « les gardes des autorités juives »], se saisirent alors de Jésus, et le lièrent [traduction Parole de Vie : « l’attachent avec des cordes ». Peu importe les cordes que l’on mettait autour des poignets de Jésus, elles ne pourraient lier sa destinée rédemptrice : ses mains s’étendraient certainement sur une croix, par amour pour tous les pécheurs].
- Ils l’emmenèrent d’abord chez Anne ; car il était le beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là.
L‘arrestation se produisit la nuit.
- Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple.
Caïphe avait conseillé que Jésus soit tué, pensant préserver le peuple d’Israël d’une mauvaise influence. Il ignorait que sa mort serait véritablement avantageuse pour eux, car Jésus paierait le prix ultime pour racheter l’humanité (Galates 3:13).
- Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ;
Simon Pierre, avec un autre disciple [Jean], suivait Jésus. Ce disciple [Jean] était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ;
- mais Pierre resta dehors près de la porte. L’autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre.
mais Pierre resta dehors près de la porte [il n’avait probablement pas le droit d’y entrer]. L’autre disciple [Jean], qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre.
- Alors la servante, la portière, dit à Pierre : Toi aussi, n’es-tu pas des disciples de cet homme ? Il dit : Je n’en suis point.
Pierre renie son maître pour la première fois. Jésus avait prophétisé que Pierre le renierait trois fois : « Tu es prêt à donner ta vie pour moi ? Répondit Jésus. Oui, vraiment, je te l’assure : avant que le coq ne se mette à chanter, tu m’auras renié trois fois. » (Jean 13:38).
- Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait.
Les serviteurs et les huissiers [les officiers qui exécutent les peines], qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux [en mauvaise compagnie !], et se chauffait.
- Le souverain sacrificateur interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine.
Lorsqu’une personne s’oppose à la vérité, la doctrine n’est jamais l’unique cible d’opposition. Elle cherchera toujours à attaquer ceux qui croient en cette doctrine afin de les atteindre négativement. Tel est le fond méchant de l’esprit religieux.
- Jésus lui répondit : J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret.
Puisque Jésus enseignait ouvertement, il remet en question le but de cet interrogatoire. S’il enseignait des mensonges, pourquoi ne l’ont-ils pas arrêté quand il enseignait ? Ceci semble révéler leur cœur hypocrite.
- Pourquoi m’interroges-tu ? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu ; voici, ceux-là savent ce que j’ai dit.
Jésus ne craignait que Dieu.
- À ces mots, un des huissiers, qui se trouvait là, donna un soufflet à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ?
À ces mots, un des huissiers [un officier qui fait exécuter les peines], qui se trouvait là, donna un soufflet [« Rhapisma » : un coup avec une verge, un bâton, un fléau ou avec le plat de la main] à Jésus, en disant : Est-ce ainsi que tu réponds au souverain sacrificateur ? [cet officier ignorait qu’il défendait un être inférieur à Jésus, ne réalisant pas que le fils de Dieu était à ses côtés !] .
- Jésus lui dit : Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?
Jésus lui dit : Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal [Jésus « n’a point connu le péché » (2 Corinthiens 5:21). Nous savons donc, et ce, avec certitude, qu’il avait bien parlé] ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? [l’officier était injuste dans son geste].
- Anne l’envoya lié à Caïphe, le souverain sacrificateur.
Jésus avait quitté la présence d’Anne, le beau-père de Caïphe le souverain sacrificateur, pour subir les attaques de cet homme animé d’un esprit religieux.
- Simon Pierre était là, et se chauffait. On lui dit : Toi aussi, n’es-tu pas de ses disciples ? Il le nia, et dit : Je n’en suis point.
Voici la deuxième fois que Pierre a renié le Seigneur. Ce grave péché le déchirerait amèrement.
- Un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, dit : Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?
Un des serviteurs du souverain sacrificateur, parent de celui [Malchus] à qui Pierre avait coupé l’oreille, dit : Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? [de Gethsémané]
- Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt le coq chanta.
Pierre le nia de nouveau [voici la troisième fois que Pierre a renié le Seigneur]. Et aussitôt le coq chanta [puisque Jésus est lui-même la vérité, tout ce qu’il a prophétisé est arrivé avec exactitude (Voir Jean 13:38)].
- Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire : c’était le matin. Ils n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.
Ils [les Juifs] conduisirent Jésus de chez Caïphe [le souverain sacrificateur] au prétoire [traduction Français courant : le « palais du gouverneur romain », de Pilate] : c’était le matin [entre trois et six heures du matin. Jésus avait passé la nuit se faisant interroger par ses ennemis]. Ils [les Juifs] n’entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller [se polluer, se contaminer en entrant dans la maison d’un non-Juif, un gentil], et de pouvoir manger la Pâque [s’ils étaient entrés dans le prétoire, ils auraient dû attendre un certain moment avant de pouvoir manger le repas de la Pâque car ils auraient été considérés comme impurs. Comprenons aussi que la Pâque était un type [symbole] de l’agneau de Dieu (Apocalypse 5:6) qui était véritablement avec eux. Mais ils préférèrent l’ombre plutôt que l’accomplissement de la promesse. Ils ne reconnurent pas l’heure de leur visitation (Voir Luc 19:44)].
- Pilate sortit donc pour aller à eux, et il dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ?
Pilate [le gouverneur romain] sortit donc pour aller à eux [les Juifs], et il dit : Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? [comment trouver l’homme parfait en tort ?]
- Ils lui répondirent : Si ce n’était pas un malfaiteur, nous ne te l’aurions pas livré.
Ils ne répondirent pas à la question. Ils se justifiaient plutôt, voulant convaincre Pilate de la culpabilité du Seigneur. Ils ne réussiront jamais.
- Sur quoi Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi. Les Juifs lui dirent : Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort.
Sur quoi Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi [Pilate discernait déjà que l’accusation n’était pas digne du gouvernement romain]. Les Juifs lui dirent : Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort [voilà la véritable raison qui motivait l’accusation des Juifs : la haine pour le fils de Dieu qu’ils refusaient de reconnaître].
- C’était afin que s’accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu’il indiqua de quelle mort il devait mourir.
Jésus savait qu’il serait crucifié : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le fils de l’homme soit élevé. » (Jean 3:14 ; voir aussi Jean 8:28).
- Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ?
Pilate [le gouverneur romain] rentra dans le prétoire [traduction Français courant : le « palais du gouverneur romain »], appela Jésus, et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ? [les Juifs accusaient Jésus de se proclamer lui-même roi].
- Jésus répondit : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ?
Jésus lui demande s’il a reçu cette connaissance par révélation ou en écoutant des accusations à son sujet.
- Pilate répondit : Moi, suis-je Juif ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t’ont livré à moi : qu’as-tu fait ?
Pilate exprime ici qu’il n’est pas en mesure de discerner si Jésus est vraiment le roi des Juifs. Il lui demande la vraie raison de son crime.
- Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas.
Le royaume du seigneur Jésus est céleste. Très bientôt, son royaume s’établira sur la terre pendant le millénium ainsi que pendant l’âge de la perfection. Voir les notes de Jean 14:3 pour des explications sur le déroulement des événements eschatologiques.
- Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.
Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi [Jésus est le « roi des rois et Seigneur des seigneurs. » (Apocalypse 19:16)]. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité [Jésus le fils de l’homme était « le témoin fidèle » (Apocalypse 1:5)]. Quiconque est de la vérité écoute ma voix [la voix du seigneur Jésus est l’unique voix de vérité : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6)].
- Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui.
Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? [Pilate manifestait son incrédulité. Ceci dit, Jésus nous a révélé la vérité dans sa personne et même dans sa vie de prière. Il a dit au Père : « […] Ta parole est la vérité » (Jean 17:17)]. Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui [Pilate affirmait la vérité car personne ne pourrait trouver de faute en Jésus qui « […] a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché » (1 Jean 3:5)].
- Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?
Cherchant un moyen de libérer Jésus, que Pilate savait être innocent, ce dernier a conçu un moyen qui lui permettrait de se défaire de cet homme, ce roi.
- Alors de nouveau tous s’écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand.
Alors de nouveau tous s’écrièrent : Non pas lui, mais Barabbas [Pilate savait que Jésus était innocent : « Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais plutôt que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. » (Matthieu 27:24)]. Or, Barabbas était un brigand [les Juifs préféraient libérer un brigand, que le libérateur : « Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu 27:25). Cette parole semée a créé une récolte d’une souffrance inimaginable à travers les siècles].
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».