Jean 19
- Alors Pilate prit Jésus, et le fit battre de verges.
Alors Pilate prit Jésus [le gouverneur romain pensait satisfaire les Juifs en maltraitant le Seigneur], et le fit battre de verges [Jésus se laissa battre par amour pour nous. Il a pris les coups à notre place, étant notre substitut parfait : « […] Il s’est livré lui-même à la mort […]. » (Ésaïe 53:12) ; « Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » (Jean 10:18)].
- Les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre ; puis, s’approchant de lui,
Les soldats tressèrent une couronne d’épines qu’ils posèrent sur sa tête [ces soldats étaient remplis d’esprits de moqueries cruelles], et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre [ce manteau de pourpre, la couleur signifiant la royauté, était probablement le manteau venant d’Hérode : « Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. » (Luc 23:11)] ; puis, s’approchant de lui,
- ils disaient : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui donnaient des soufflets.
ils disaient [en se moquant] : Salut, roi des Juifs ! [en l’appelant « roi des Juifs ! », les soldats romains croyaient se moquer de Jésus et des Juifs. En fait, ils disaient la vérité à son sujet. Ceci dit, Jésus n’était pas uniquement le roi des Juifs, mais il est le roi des rois !] Et ils lui donnaient des soufflets [« Rhapisma » : un coup avec une verge, un bâton, un fléau ou avec le plat de la main].
- Pilate sortit de nouveau, et dit aux Juifs : Voici, je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun crime.
Pilate sortit de nouveau [Pilate semble être tourmenté intérieurement, sachant que Jésus était innocent], et dit aux Juifs : Voici, je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun crime [remarquez la phrase : « je vous l’amène dehors ». Pilate se distançait de la condamnation injustifiable de Jésus sur la croix. Malheureusement pour lui, son nom serait éternellement lié à la crucifixion du messie].
- Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit : Voici l’homme.
Jésus sortit donc, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre [Jésus a porté cette couronne tout comme il a porté toutes les oppressions démoniaques et tous les combats mentaux]. Et Pilate leur dit : Voici l’homme [voilà le message véritable de l’Église : « Voici l’unique homme qui peut sauver l’humanité ! »].
- Lorsque les principaux sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s’écrièrent : Crucifie ! crucifie ! Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve point de crime en lui.
Lorsque les principaux sacrificateurs et les huissiers [les officiers qui exécutent les peines] le virent, ils [les Juifs] s’écrièrent : Crucifie ! Crucifie ! [la crucifixion, pratiquée par l’empire romain, était l’une des pires sentences imaginables. Cette dernière était une forme de torture qui menait à la mort certaine du crucifié. Comprenez bien ! Les Juifs voulaient la mort de Jésus, mais pas n’importe quelle mort ! En le faisant crucifier, ils s’imaginaient pouvoir éliminer même la notion qu’il pourrait être le messie : « […] celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. » (Deutéronome 21:23). Ils ne comprirent pas que c’était le chemin pour la rédemption de l’humanité (Galates 3:13)]. Pilate leur dit : Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; car moi, je ne trouve point de crime en lui [par ces paroles, Pilate essaie de s’éloigner une fois de plus de cette horrible sentence, donnée à la plus merveilleuse personne dont les pieds foulèrent le sol terrestre].
- Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi ; et, selon notre loi, il doit mourir, parce qu’il s’est fait fils de Dieu.
Les Juifs ne pouvaient citer justement une loi divine contre Jésus, car la loi de Dieu ne pourrait jamais s’opposer à Dieu ! Il est regrettable de constater que pour la majorité des Juifs, ils ne reconnurent pas le sauveur véritable [Psaume 118:22-23, Matthieu 21:42], et ce, malgré les prophéties remarquables à son sujet : « Ils ont percé mes mains et mes pieds. » [Psaume 22:16]. Malheureusement, les Juifs qui ont rejeté le sauveur, accepteront l’antéchrist. Ils regretteront amèrement leur rejet du fils de Dieu ! (Zacharie 12:10).
- Quand Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta.
Pilate s’inquiétait, craignant que Jésus soit probablement de Dieu !
- Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus : D’où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse.
Il rentra dans le prétoire [le palais du gouverneur romain], et il dit à Jésus : D’où es-tu ? [Pilate interroge Jésus car l’accusation portée contre lui est tellement extraordinaire, qu’elle crée des doutes dans son jugement humain] Mais Jésus ne lui donna point de réponse [Ésaïe 53:7].
- Pilate lui dit : Est-ce à moi que tu ne parles pas ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier, et que j’ai le pouvoir de te relâcher ?
Pilate lui dit : Est-ce à moi que tu ne parles pas ? [Pilate n’a pas l’habitude qu’on l’ignore !] Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier, et que j’ai le pouvoir de te relâcher ? [Pilate se croyait plus grand qu’il n’était véritablement !]
- Jésus répondit : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. C’est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché.
Jésus répondit : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut [Jésus révèle ici une grande vérité : l’autorité humaine sur la terre est permise par Dieu le Père. Ceci ne veut pas dire que Dieu se rend responsable des actes mauvais que font les hommes]. C’est pourquoi celui qui me livre à toi commet un plus grand péché [Jésus affirme ici que le péché des Juifs était « plus grand » que celui de Pilate. Comprenons que même si tous les péchés mènent à la mort de façon égale (Romains 6:23), certains péchés sont « plus grands » que d’autres, récoltant de plus graves conséquences présentes et éternelles (Matthieu 11:20-22, Luc 12:47-48, Hébreux 10:29). Comme les Juifs avaient plus de connaissance concernant le messie promis, leur rejet serait encore plus grave que celui des gentils : « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié. » (Luc 12:48)].
- Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs criaient : Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César.
Dès ce moment, Pilate cherchait à le relâcher [une certaine crainte de Dieu s’emparait de Pilate] Mais les Juifs criaient : Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César. Quiconque se fait roi se déclare contre César [les Juifs, inspirés par Satan, voulaient coincer Pilate, utilisant la crainte de l’homme [César] pour le faire agir selon leur volonté meurtrière].
- Pilate, ayant entendu ces paroles, amena Jésus dehors ; et il s’assit sur le tribunal, au lieu appelé le Pavé, et en hébreu Gabbatha.
Pilate, ayant entendu ces paroles [la crainte de l’homme poussera Pilate à agir pour les hommes !], amena Jésus dehors [donc devant les hommes et les femmes qui criaient pour sa crucifixion] ; et il s’assit sur le tribunal [le siège officiel d’une personne qui juge], au lieu appelé le Pavé, et en hébreu Gabbatha [« dallage en mosaïque »].
- C’était la préparation de la Pâque, et environ la sixième heure. Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi.
C’était la préparation de la Pâque [un mercredi], et environ la sixième heure [six heures du matin. | Tous ces événements concernant la crucifixion arriveraient à un moment précis. Dieu agit selon son calendrier divin. Jésus, l’agneau véritable de Dieu, serait immolé à Pâques] : Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi [Pilate humiliait ces Juifs (qui le coinçaient) en associant le peuple Juif à ce Jésus déjà physiquement affaiblit et affligé].
- Mais ils s’écrièrent : Ôte, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n’avons de roi que César.
Mais ils s’écrièrent [l’association avec Jésus leur était insupportable !] : Ôte, ôte, crucifie-le ! [ils furent remplis de haine pour celui qui est amour] Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n’avons de roi que César [inspirés par des esprits anti-christs, ces chefs religieux étaient même prêts à nier le règne de Dieu, Yahweh, en s’alignant avec César !].
- Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l’emmenèrent.
Le rejet du Fils Jésus était également le rejet du Père : « Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. » (1 Jean 2:23).
- Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha.
Jésus, portant sa croix [du grec Stauros : « un pieu droit, spécialement pointu, une croix. L’instrument bien connu du châtiment le plus cruel et le plus ignominieux, emprunté par les Grecs et les Romains aux Phéniciens ; depuis le temps de Constantin le Grand, étaient attachés à la croix les pires criminels, les plus bas des esclaves, les voleurs, les fauteurs de troubles, et même, dans certaines provinces, selon le bon plaisir des gouverneurs, des hommes justes et paisibles, et quelquefois des citoyens Romains. » – Strong’s], arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha [ce lieu, qui ressemblait à un crâne, était situé à l’extérieur de la ville de Jérusalem].
- C’est là qu’il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Jésus fut placé au milieu de deux coupables pour les sauver. Pareillement, il fut au milieu des hommes pour nous sauver : « […] il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. » (Ésaïe 53:12).
- Pilate fit une inscription, qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs.
Pilate fit une inscription [Pilate savait comment narguer ces Juifs qui le coinçaient pour faire ce qu’il ne voulait pas faire], qu’il plaça sur la croix [le nom et le crime de la personne crucifiée figuraient sur l’inscription. Cette dernière avertissait les hommes d’être soumis aux autorités, servait aussi de leçon pour les habitants, et humiliait le coupable], et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs [il est aussi intéressant de noter que les criminels portaient l’inscription à leur cou tout le long du chemin vers le lieu de la crucifixion].
- Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville : elle était en hébreu, en grec et en latin.
Beaucoup de Juifs lurent cette inscription [comme la crucifixion de Jésus arrivait à la Pâque, un grand nombre de personnes étaient rassemblées à Jérusalem pour la fête], parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville [de Jérusalem] : elle était en hébreu [la langue des Juifs], en grec et en latin [des langues des peuples gentils].
- Les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate : N’écris pas : roi des Juifs. Mais écris qu’il a dit : Je suis roi des Juifs.
Le prêtre exprimait son indignation car l’inscription affirmait que Jésus était véritablement le roi des Juifs ! Cela était une grande insulte pour eux.
- Pilate répondit : Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit.
En fait, Pilate était très certainement en colère contre les Juifs. Il savait qu’ils mentaient au sujet de Jésus. Il était prêt à faire de même pour les narguer, ou encore, il était probablement très impressionné par Jésus et mal à l’aise avec la situation et n’osait pas l’accuser d’un crime.
- Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux :
Les [quatre] soldats, après avoir crucifié Jésus [l’œuvre de la croix est la plus grande œuvre que l’homme puisse connaître !], prirent ses vêtements [du grec « Himation » : de n’importe quelle sorte, un vêtement du dessus, le manteau], et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique [du grec « Chiton » : un vêtement de dessous, généralement porté près de la peau, une chemise. | Traduction Parole de Vie : « son grand vêtement »], qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas [ce texte révèle que Jésus était vêtu de vêtements de valeur, ce qui suscitait même la convoitise]. Et ils [les quatre soldats] dirent entre eux :
- Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s’accomplît cette parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats.
Ne la déchirons pas [ils estimaient la valeur des vêtements en question], mais tirons au sort à qui elle sera [les soldats ne trouvaient aucune valeur en Jésus, ne voyant de la valeur que dans ses vêtements. Combien d’entre nous valorisons les bénéfices du salut au-delà de l’auteur du salut ? Ceci dit, n’aimons pas l’argent (1 Timothée 6:10) mais aimons plutôt Dieu de tout notre cœur (Marc 12:30), acceptant toutefois, ses bénédictions. Comprenez, Dieu n’a pas un esprit de pauvreté mais il « […] nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. » (1 Timothée 6:17)]. Cela arriva afin que s’accomplît cette parole de l’Écriture : ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats [Psaume 22:19].
- Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala.
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère [Marie qui s’était réjouie dans sa jeunesse, recevant son nouveau-né, et qui fut, par la suite, brisée de tristesse en le voyant souffrir sur la croix. L’accomplissement de sa mission divine déchira certainement son cœur de mère] et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas [une parente de Marie, la mère de Jésus], et Marie de Magdala [« Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons » (Luc 8:2) était la première à témoigner de la résurrection corporelle du seigneur Jésus].
- Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils.
Jésus, voyant sa mère [Marie], et auprès d’elle le disciple [Jean, le meilleur ami terrestre de Jésus] qu’il aimait [du grec « Agapao » : un amour fraternel], dit à sa mère : Femme, voilà ton fils [cette déclaration révèle qu’une relation parentale est possible spirituellement. Celles qui n’ont jamais porté d’enfants dans leur sein maternel peuvent devenir des mères spirituelles pour ceux en besoin de soins spirituels. Cette relation est fréquente lorsqu’une personne conduit une autre personne au Seigneur, l’aidant à grandir dans ses voies : « Car, quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’Évangile. » (1 Corinthiens 4:15). Notez aussi, qu’au moment de la crucifixion, les frères du seigneur Jésus ne croyaient pas encore en lui (Jean 7:5)].
- Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.
Puis il [Jésus] dit au disciple [Jean] : Voilà ta mère [Marie]. Et, dès ce moment, le disciple [Jean] la prit chez lui [dans ce cas, Marie prendrait soin de Jean comme son propre fils. En retour, Jean prendrait soin de Marie comme sa propre mère. Puisqu’ils étaient tous les deux attachés au seigneur Jésus, ils trouveraient une consolation mutuelle se retrouvant ensemble].
- Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif.
Après cela, Jésus, qui savait que tout [concernant le paiement de la dette du péché de l’humanité] était déjà consommé [terminé], dit, afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif [« Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais ; tu me réduis à la poussière de la mort. » (Psaume 22:16). Ces paroles révèlent l’humanité ressentie du seigneur Jésus. Même s’il était 100% Dieu incarné, il était aussi 100% homme. Il a donc ressenti toutes les douleurs humaines de la mort, incluant la soif. (Ésaïe 53:3-4)].
- Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche.
Il y avait là un vase plein de vinaigre [du grec « Oxos » : le mélange de vin aigre (ou vinaigre) et d’eau que les soldats Romains avaient coutume de boire]. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope [si les soldats devaient prendre une branche pour amener l’éponge à la bouche de Jésus, la croix était évidemment suffisamment élevée nécessitant l’emploi de la branche], ils l’approchèrent de sa bouche.
- Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.
Quand Jésus eut pris le vinaigre [du grec « Oxos »], il dit : Tout est accompli [l’expression « Tout est accompli » trouve son origine dans le mot grec « Teleo ». Ce dernier implique la fin, la réalisation et/ou le paiement d’une obligation. L’étudiant de la Parole de Dieu comprendra donc que le paiement de la dette du péché eut lieu sur la croix au moment où Jésus a déclaré teleo ! En parlant de Jésus, il est écrit : « Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » Colossiens 2:15. Certains méprisent l’œuvre de la croix mais nous n’en sommes pas surpris : « Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. » (Philippiens 3:18). Nous comprenons que la croix est notre source de puissance et de victoire (1 Corinthiens 1:18, 1 Corinthiens 2:2 ; voir aussi Éphésiens 2:16)]. Et, baissant la tête, il rendit [livra] l’esprit [du grec « Pneuma » : le principe vital par lequel le corps est animé. À ce moment précis, Jésus mourut physiquement : « Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » (Luc 23:46 ; voir aussi Matthieu 27:50)].
- Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât.
Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, – car c’était la préparation [du repas, préparé le jour avant la Pâque], et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât [en brisant les jambes des criminels sur une croix, la mort s’accélérait. Les morts deviendraient plus rapidement des dépouilles que l’on pourrait descendre de la croix].
- Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui.
Les deux brigands vivaient toujours au moment où l’on voulait briser leurs jambes.
- S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ;
S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort [physiquement], ils ne lui rompirent pas les jambes [Il n’y eu pas besoin d’accélérer la mort de Jésus] ;
- mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.
mais un des soldats lui perça le côté avec une lance [de la côte de l’homme, la bénédiction de la femme est venue. De la côte de Jésus, l’épouse serait révélée], et aussitôt il sortit du sang [symbolisant la fontaine qui nous purifie (1 Jean 1:7)] et de l’eau [symbolisant l’eau vive].
- Celui qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi.
Celui [Jean] qui l’a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai ; et il sait qu’il dit vrai, afin que vous croyiez aussi [Jean révèle la raison d’être de son évangile : susciter la foi en nous !].
- Ces choses sont arrivées, afin que l’Écriture fût accomplie : aucun de ses os ne sera brisé.
Voir Psaume 34:21
- Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront celui qu’ils ont percé.
Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils [les Juifs] verront celui [Jésus] qu’ils ont percé [sur la croix : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12:10) ; voir aussi Psaume 22:18, Apocalypse 1:7].
- Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus.
Après cela [après la mort physique de Jésus], Joseph d’Arimathée [un homme riche (Matthieu 27:57)], qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus [Joseph d’Arimathée a placé le corps de Jésus dans son propre tombeau. Cette parole accomplie donc la prophétie d’Ésaïe 53:9 (donnée 800 ans auparavant) : « On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau [Hébreu « Maveth »] avec le riche, quoiqu’il n’eût point commis de violence et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche ». Dr. Scofield explique que « en hébreu, le mot traduit par « tombeau » est la forme au pluriel d’un mot signifiant ‘mort’ ». Ceci dit, la majorité des commentateurs chrétiens s’accordent en disant que la forme plurielle de « Maveth » [indiquant ‘morts’], n’exprime pas une pluralité numérique de morts mais une pluralité en ce qui concerne l’intensité de la mort que Jésus a subie. Par exemple, ce mot illustre une mort qui peut impliquer beaucoup de violence. La véracité de notre commentaire est confirmée par le fait que « Maveth » est employé plusieurs fois dans les Écritures se référant à d’autres personnes qui ont aussi vécu une mort intense. Par exemple, en parlant au prince de Tyr, l’Éternel a dit : « Tu mourras de la mort « Maveth » des incirconcis, par la main des étrangers. Car moi, j’ai parlé, dit le Seigneur, l’Éternel. » (Ézéchiel 28:10)].
- Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès.
Nicodème, qui auparavant était allé de nuit [afin d’être discret] vers Jésus [voir Jean 3], vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès [ce mélange était un don de très grande valeur pour la sépulture de Jésus].
- Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.
Ils prirent donc le corps de Jésus [la dépouille], et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.
- Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis.
« Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc, et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla. » (Matthieu 27:59-60).
- Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche.
Les Juifs auraient souhaité que le corps de Jésus soit placé avec les criminels, mais cela ne fut pas le cas !
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».