Jean 20
- Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre.
Le premier jour de la semaine [dimanche], Marie de Magdala [« […] de laquelle étaient sortis sept démons. » (Luc 8:2)] se rendit au sépulcre [tombeau] dès le matin, comme il faisait encore obscur [avant le lever du soleil, probablement vers cinq heures] ; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre [cette dernière phrase sous-entend que la pierre avait été placée devant l’ouverture du tombeau et qu’elle avait été enlevée intentionnellement. | Notez que les pierres utilisées pour les tombeaux n’étaient pas d’une taille facile à déplacer].
- Elle courut vers Simon Pierre et vers l’autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis.
Elle courut [révélant son empressement] vers Simon Pierre et vers l’autre disciple [Jean] que Jésus aimait [du grec « Phileo » : d’un amour amical], et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre [tombeau] le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis [Marie de Magdala ne croyait pas que le Seigneur était ressuscité].
- Pierre et l’autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre.
Pierre et l’autre disciple [Jean] sortirent, et allèrent au sépulcre [tombeau].
- Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre ;
Ils couraient tous deux ensemble. Mais l’autre disciple [Jean] courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre ; [certains étudiants de la Parole ont du mal à comprendre la raison pour laquelle le Saint-Esprit a inspiré la mention de la rapidité de Jean ! Cela peut sembler être un détail sans importance. Sachez-le bien : le Saint-Esprit a toujours ses raisons pour inclure des détails mentionnés dans les Saintes Écritures ! Désirait-il nous illustrer comment Jean, un grand homme de foi, pouvait demeurer vraiment humain, conservant même un esprit de compétition et qui ressentait le besoin d’annoncer à tous sa victoire ? Est-ce que l’Esprit Saint voulait plutôt nous révéler comment l’amour pour Dieu recherche ardemment la présence du Seigneur ? Le texte ne le dit pas mais la dernière hypothèse semble plus probable].
- s’étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n’entra pas.
s’étant baissé, il [Jean] vit les bandes [qui avaient enveloppé le corps du Seigneur (Jean 19:40)] qui étaient à terre [Jésus, maintenant ressuscité, n’avait plus besoin de ces bandes destinées à l’ensevelissement des morts], cependant il [Jean] n’entra pas [l’attention de Jean était fortement attirée par ces bandes qui n’étaient plus sur le Seigneur !].
- Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre ; il vit les bandes qui étaient à terre,
Simon Pierre, qui le suivait [arrivant deuxième au tombeau], arriva et entra dans le sépulcre [tombeau] ; il vit les bandes qui étaient [posées] à terre,
- et le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part.
et le linge [pour l’ensevelissement] qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes [donc, pas à terre], mais plié [du grec « Entulisso » : enroulé] dans un lieu à part [ces linges avaient été enroulés et posés. Toutes ces précisions révélaient que le corps du Seigneur n’avait pas été volé ni déplacé en vitesse. En fait, quand Jésus est revenu à la vie, il a sûrement été assisté par des anges qui l’ont aidé à enlever, placer et rouler les linges d’une manière ordonnée. Quelle attention remarquable révélant la nature ordonnée et digne de notre Dieu ! (1 Corinthiens 14:3)].
- Alors l’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi ; et il vit, et il crut.
Alors l’autre disciple [Jean], qui était arrivé le premier au sépulcre [tombeau], entra aussi [se joignant à Simon Pierre] ; et il vit [le tombeau vide et les linges bien ordonnés], et il crut [Jean a cru à la résurrection de Jésus en voyant le tombeau vide et les linges du Seigneur, et ce, avant d’avoir vu le Seigneur physiquement ressuscité. Thomas, l’un des douze apôtres, demanderait de plus grandes preuves avant de croire (voir Jean 20:25)].
- Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter des morts.
Car ils ne comprenaient pas [ne pouvaient percevoir spirituellement] encore que, selon l’Écriture (Psaume 16:10-11), Jésus devait ressusciter des morts [voir Luc 9:22. Même si le maître avait déjà tout annoncé (en ce qui concerne sa mort et sa résurrection) à ses disciples (Luc 24:27), ils ne crurent pas, demeurant spirituellement aveugles].
- Et les disciples s’en retournèrent chez eux.
Dans une résidence temporaire à Jérusalem, utilisée pour la fête de la Pâque.
- Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ;
Cependant Marie [de Magdala] se tenait dehors près du sépulcre [tombeau], et pleurait [elle pensait certainement à la mort du Seigneur et à la disparition de son corps qu’elle croyait probablement volé. Certains prédicateurs affirment à tort qu’un croyant ne devrait jamais pleurer lorsque nous perdons un être cher. Ils se servent d’une portion d’un verset, « que vous ne vous affligiez pas », pour appuyer l’idée qu’un croyant devrait vivre au-dessus de ses émotions. Certes, nous ne voulons pas être dirigé par nos émotions, mais nous pouvons les ressentir tout en nous laissant diriger par l’Esprit Saint ! (Romains 8:14). Examinons maintenant le verset mal cité : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. » (1 Thessaloniciens 4:13). L’idée est de ne pas tomber dans le désespoir comme les païens, car même si l’on ressent de la douleur au moment de la perte d’un être cher, Dieu demeure là, présent à nos côtés (Psaume 46:1). Nous ne sommes donc pas sans espoir comme les incroyants ! De plus, si le défunt était né de nouveau, cet individu est déjà dans la présence de Dieu (Corinthiens 5:8) et sera ressuscité. Cela est donc une grande source de réconfort et de consolation (1 Thessaloniciens 4:18). Donc, pour résumer, il est permis d’éprouver des émotions de chagrin, et même de verser des larmes lorsqu’une personne décède (Romains 12:15). Cependant, il ne nous est jamais permis d’accueillir un esprit de deuil, reniant notre espoir en Dieu. Un tel reniement entraîne souvent la dépression qui mène à la mort]. Comme elle pleurait [s’imaginant certainement que le corps de Jésus avait été volé], elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ; [la tête baissée est aussi une position typique de découragement. Le Seigneur nous exhorte à relever la tête !].
- et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds.
et elle vit deux anges [Hébreux 1:14] vêtus de blanc, assis [les anges ont des corps, bien qu’ils soient des créatures spirituelles] à la place où avait été couché le corps de Jésus, l’un à la tête, l’autre aux pieds [la présence des deux anges assis à la place où Jésus avait été couché fait un rappel au propitiatoire de l’ancienne alliance : « Fais un chérubin à l’une des extrémités et un chérubin à l’autre extrémité ; vous ferez les chérubins sortant du propitiatoire à ses deux extrémités. » (Exode 25:19). La résurrection se déroula dans une grande dignité].
- Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis.
Ils [les deux anges] lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle [Marie de Magdala] leur répondit : Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis [la réponse de Marie de Magdala révèle qu’elle ne croyait toujours pas à la résurrection de Jésus ! Remarquez aussi qu’elle s’adressait aux anges sans être épouvantée. L’aspect angélique peut ressembler à l’aspect humain (Hébreux 13:2)].
- En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
En disant cela, elle [Marie de Magdala] se retourna, et elle vit Jésus debout [Jésus n’est plus mort mais il est ressuscité, et précisons-le bien, physiquement ! Remarquez aussi que deux versets révèlent que Marie de Magdala ne regardait pas le Seigneur nécessairement très attentivement : 1 – Verset 11 : « […] elle se baissa pour regarder dans le sépulcre. » ; 2 – Verset 16 : « […] Elle se retourna […]. ».] ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus [Marie de Magdala ne réalisait pas que l’homme debout dans le jardin était véritablement son Seigneur ressuscité ! Est-ce par manque d’attention, de foi ou parce qu’elle ne pouvait concevoir que le Seigneur était dans un corps glorifié ? Le texte ne le révèle pas].
- Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai.
Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier [elle s’imaginait probablement que Jésus était un employé de Joseph d’Arimathée], lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai [la déclaration de Marie de Magdala révèle qu’elle croyait toujours que quelqu’un avait « emporté » le corps de Jésus. Elle savait que les Juifs souhaitaient jeter le corps de Jésus dans le dépotoir].
- Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître !
Jésus a dit : « Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. » (Jean 10:27).
- Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.
Jésus lui dit : Ne me touche pas [certains s’imaginent que Jésus interdisait à Marie de Magdala de toucher son corps. Tel n’était pas le cas. Le sens véritable du mot traduit par « touche » est littéralement « s’accrocher ». Jésus demandait à Marie de Magdala de ne pas s’accrocher à lui, de ne pas s’attacher à lui ou d’essayer de l’empêcher de retourner vers son père] ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père [Jésus précise les étapes qu’il devait suivre. Non ! Ce n’était pas encore le temps du second retour de Christ. Il devait remonter vers son Père après seulement 40 jours sur terre, après sa résurrection]. Mais va trouver mes frères [les apôtres], et dis-leur que je monte vers mon père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu [Jésus annonce ici son ascension (Actes 1:9)].
- Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses.
Marie de Magdala fut le premier témoin de Jésus (Actes 1:8) parmi plus de cinq cents témoins du Seigneur ressuscité (1 Corinthiens 15:6). Il est à noter que le Seigneur a choisi la femme pour rendre le premier témoignage de sa victoire sur la mort. Ceci, démontre que Jésus voulait élever la femme et non l’étouffer. L’évangile de Luc relate aussi que Marie de Magdala était accompagnée d’autres femmes : « À leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles. » (Luc 24:9-10) ; « […] Les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée. » (Psaume 68:12). Malheureusement, et c’est encore le cas même aujourd’hui, le témoignage de cette femme fut reçu avec incrédulité (Marc 16:11).
- Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu’ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit : La paix soit avec vous !
Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine [dimanche], les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte [peur] qu’ils avaient des Juifs [la crainte crée toujours l’isolement et ferme les portes à l’avancement spirituel], Jésus vint, se présenta au milieu d’eux [une porte ne pouvait empêcher le Seigneur d’entrer dans ce lieu où se cachaient les disciples. Son corps glorifié pouvait passer à travers les murs ou même un plafond], et leur dit : La paix [du grec « Eirene » : sûreté, sécurité, prospérité, félicité] soit avec vous ! [son message ? La paix dans un moment de terreur ! Comprenez bien ! Le maître avait été crucifié, alors les apôtres craignaient pour leur vie pareillement].
- Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur.
Et quand il eut dit cela [après sa déclaration de paix], il leur montra ses mains [qui avaient été transpercées par des clous] et son côté [là où la lance avait traversé]. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur [en leur montrant ses marques corporelles, Jésus leur prouvait, au-delà de tout doute, qu’il était vraiment le même Jésus qui avait été crucifié. Les disciples se réjouirent de ce grand miracle. Il est intéressant de noter que le Seigneur a lui-même déclaré qu’il n’était pas ressuscité « spirituellement » comme l’enseignent certains mouvements religieux : « Saisis de frayeur et d’épouvante, ils [les disciples] croyaient voir un esprit. Mais il [Jésus] leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi pareilles pensées s’élèvent-elles dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; touchez-moi et voyez : un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai. Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds. » (Luc 24:37-40). Certains citeront 1 Corinthiens 15:45 pour affirmer une résurrection spirituelle de Jésus : « C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam [Jésus] est devenu un esprit vivifiant. ». Ce verset n’annule aucunement la résurrection physique de Jésus mais déclare simplement que Jésus « est un esprit qui communique la vie. » (traduction Segond 21). Quoique Jésus ait un corps physique, ce dernier n’est pas vide et démuni d’une substance spirituelle ! Son esprit communique vraiment la vie à tous ceux qui le reçoivent (Jean 14:6)].
- Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.
Jésus leur dit de nouveau : La paix [du grec « Eirene » : sûreté, sécurité, prospérité, félicité] soit avec vous ! [de toute évidence, le seigneur Jésus souhaite la paix pour ses disciples ! « […] Exalté soit l’Éternel, qui veut la paix de son serviteur ! » (Psaume 35:27)]. Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie [le Père a envoyé son fils dans le monde avec une mission divine : payer la dette des pécheurs. Les disciples du Seigneur sont envoyés par Jésus pour annoncer le paiement de cette dette (2 Corinthiens 5:17-18). « Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » (Marc 16:15)].
- Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.
En parlant à ses disciples, Jésus leur dit « recevez le Saint-Esprit ». Pourtant, ces mêmes disciples recevraient aussi le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte (Actes 2:1-4). Comment pouvons-nous donc comprendre les deux réceptions de l’Esprit Saint chez les mêmes personnes ? La version Darby révèle clairement la distinction entre les deux réceptions de l’Esprit : « Et ayant dit cela, il souffla en eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint ». Donc, avant la Pentecôte et immédiatement après la résurrection, les disciples ont reçu l’Esprit en eux, ce qui était pour eux, le moment de leur nouvelle naissance (Jean 3:3). Ceci dit, le jour de la Pentecôte, après leur nouvelle naissance, l’Esprit Saint est venu sur eux, et ce, afin de les revêtir de la puissance de l’Esprit pour leur vie de témoignage. Telle était la promesse de Jésus : « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » (Actes 1:8). Comprenez bien que les disciples ne pouvaient recevoir l’Esprit Saint en eux, et ainsi naître de nouveau, avant l’œuvre de la croix. L’habitation de l’Esprit dans l’homme était impossible avant le paiement de la dette du péché : « l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » (Jean 14:17). Notons maintenant la distinction claire entre les deux réceptions de l’Esprit pour le croyant aujourd’hui : dès qu’une personne donne sa vie à Dieu, le Saint-Esprit plonge [baptise] cette personne dans le corps de Christ [l’Église]. Nous appelons cette expérience la nouvelle naissance, le baptême de la régénération, ou encore, le baptême par l’Esprit dans le corps de Christ : « Et nous tous, Juifs ou non-Juifs, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps [le corps de Christ] par le même Esprit Saint et nous avons tous eu à boire de ce seul Esprit. » (1 Corinthiens 12:13, traduction Français courant). Voir aussi Galates 3:26-27, Éphésiens 4:4-6. Cette personne née de nouveau a obligatoirement l’Esprit Saint habitant en elle : « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » (Romains 8:9). Maintenant, le baptême de Jésus dans l’esprit est cette expérience où Jésus plonge [baptise] le croyant dans [ou avec] le Saint-Esprit. Ce baptême a comme but le revêtement surnaturel de la puissance divine. Voir Marc 1:8, Jean 1:33, Actes 1:5. Le fruit évident de ce baptême est le parler en langues : « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. ». Notons aussi que la Bible mentionne des langues publiques, qui exigent une interprétation (1 Corinthiens 14:18-19, 1 Corinthiens 14:28), et elle mentionne aussi cette langue privée qu’un croyant reçoit lors de son baptême dans l’Esprit (1 Corinthiens 14:14-15). La langue privée de prière est pour l’édification personnelle du croyant (1 Corinthiens 14:4), tandis que les langues publiques servent à l’édification de l’église
- Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.
Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés [les disciples pouvaient affirmer que celui qui se repentait, en réponse à la proclamation du message du salut, était pardonné] ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus [les disciples pouvaient affirmer que celui qui ne se repentait pas de ses péchés, qui refusait l’évangile, n’était pas pardonné].
- Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint.
Thomas, appelé Didyme [jumeaux], l’un des douze, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint [Thomas était absent lors de cette première réunion du dimanche ! Il a manqué la visite du seigneur Jésus. Ceci peut nous servir d’inspiration par rapport à la fidélité à notre église locale (Hébreux 10:25)].
- Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.
Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur [les disciples ne dirent pas qu’ils avaient vu l’esprit du Seigneur, mais le Seigneur. Cette remarque est importante car certains mouvements religieux nient la résurrection corporelle du seigneur Jésus : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. […] Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés. » (1 Corinthiens 15:14-17]. Mais il [Thomas] leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point [ces paroles d’incrédulité révèlent le cœur de plusieurs, même dans l’Église, mais le doute n’offre aucune bénédiction ! Si nous souhaitons plaire au cœur de Dieu, soyons des gens de foi ! (Hébreux 11:6)].
- Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : La paix soit avec vous !
Huit jours après [le dimanche suivant], les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux [une fois de plus, Jésus arrive sans se servir d’une entrée conventionnelle !], et dit : La paix soit avec vous ! [la salutation du Seigneur mentionne une fois de plus, la paix ; une caractéristique évidente de son royaume (Romains 14:17)].
- Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois.
Puis il [Jésus] dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté [Jésus répond aux exigences de foi mentionnées par Thomas au verset 25] ; et ne sois pas incrédule [il est donc possible de choisir la foi], mais crois [Jésus, qui est Dieu, entend et sait tout !].
- Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit :
Thomas lui [en parlant à Jésus] répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! [Thomas déclare clairement que Jésus est son Seigneur et son Dieu ! Remarquez que Jésus ne le corrigera pas mais il approuvera sa déclaration. Nous devons non seulement croire que Jésus est Dieu, mais nous devons également croire que nous pouvons lui adresser nos prières : « Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : seigneur Jésus, reçois mon esprit ! » (Actes 7:59). Notez aussi que nos prières ne doivent être adressées qu’à Dieu : « […] il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » (1 Timothée 2:5)]. Jésus lui dit :
- Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru !
Parce que tu m’as vu, tu as cru [ce type de foi est très faible]. Heureux [béni] ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! [voilà une parole que tout enfant de Dieu de cette ère doit chérir !].
- Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.
Le mot « encore » n’apparaît pas dans plusieurs versions bibliques. En fait, Jean disait tout simplement que Jésus a fait beaucoup plus de miracles que ce qu’il partage dans son évangile (Jean 21:25). Ceci dit, il s’est concentré principalement sur les éléments qui bâtiraient la foi dans le fils de Dieu afin que le lecteur soit sauvé.
- Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.
Mais ces choses [renfermées dans l’évangile de Jean] ont été écrites [par Jean, sous l’inspiration de l’Esprit Saint (2 Timothée 3:16-17)] afin que vous croyiez que Jésus est le Christ [l’oint], le fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom [quel est le nom qui sauve les hommes ? La Bible révèle clairement que ce nom est Jésus ! (Philippiens 2:9, Actes 2:21)].
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».