Jean 6
- Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade.
Après cela [probablement six mois après la fin du cinquième chapitre], Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée [un lac], de Tibériade.
- Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades.
Les foules sont attirées par les miracles. Les amoureux de Dieu recherchent sa présence ; là où se manifestent son onction et ses miracles.
- Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples.
Jésus s’investissait personnellement dans la vie de ses disciples. Jésus est notre modèle parfait en leadership, nous démontrant l’importance de la communion personnelle dans l’enseignement de la Parole.
- Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.
La Pâque est cette fête juive qui commémorait la protection surnaturelle des premiers-nés Juifs en Égypte ainsi que la délivrance de l’esclavage de la nation Israélite.
- Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ?
Comme Jésus venait tout juste d’enseigner sa Parole aux disciples, sa question cherchait à révéler le niveau de foi de Philippe.
- Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire.
Dieu a toujours un plan, même lorsque l’homme n’en a pas. Jésus savait ce qu’il allait faire car il recevait les directives de son Père, et ce, dans une communion merveilleuse et intime.
- Philippe lui répondit : Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
Philippe lui répondit : Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers [ce montant représente l’équivalent d’environ huit mois de salaire pour un ouvrier typique de l’époque] ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu [le premier réflexe de Philippe : un raisonnement naturel. Combien de chrétiens sont comme lui aujourd’hui, marchant dans ce même chemin de l’intellect ? Sachez que le miraculeux ne se manifestera jamais à partir du monde naturel et logique. Non, le miraculeux provient d’une dimension divinement surnaturelle].
- Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit :
Un autre disciple prend la parole.
- Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ?
Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons [André déclare un fait] ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? [André commente ici la petitesse de cette provision, accompagnée d’une mesure de doute ! La foi dirait plutôt : Peu importe ce que nous possédons, notre divine source saura nous accorder sa provision].
- Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes [malgré la dimension surnaturelle et miraculeuse de ce récit, Jésus prend le temps de donner des directives précises avant l’opération du miracle créatif qu’il s’apprête à opérer. Ceci révèle que notre Dieu demeure toujours un Dieu d’ordre (1 Corinthiens 14:33) et ce, peu importe le contexte spirituel ! Certains croyants, sous prétexte de la « liberté dans le Saint-Esprit », proposent une vie chrétienne sans structure, dépourvue d’organisations et de consignes spirituelles. Jésus prouve le contraire en dirigeant ses disciples avec cette consigne : « Faites-les asseoir ». Marc 6:39-40 précise : « Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte, et ils s’assirent par rangées de cent et de cinquante. » Jésus, qui n’était aucunement brimé par l’ordre divin, se retrouvait devant 5.000 hommes, sans compter les femmes et les enfants. La foule comptait entre 10.000 et 20.000 personnes].
- Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent.
Jésus prit les pains [une petite provision entre les mains du Seigneur deviendra une grande provision], rendit grâces [Jésus est notre modèle parfait, illustrant comment nous devons toujours rendre grâces au Seigneur avant chaque et pour chaque repas que nous prenons (Matthieu 6:11 et Luc 11:3). Tout ce dont nous jouissons dans la vie est une grâce de notre Dieu], et les distribua [les pains] à ceux qui étaient assis [l’obéissance est toujours le lieu où la bénédiction se manifeste] ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent [le récit révèle un miracle créatif du Seigneur. Son premier miracle créatif était le changement de l’eau en vin (Voir Jean 2). Remarquez ici que notre Dieu est un Dieu d’abondance qui aime nous combler : « […] Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. » (1 Timothée 6:17)].
- Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.
Lorsqu’ils furent rassasiés [il est important de remarquer que le Seigneur a suffisamment nourri ce peuple et ils furent rassasiés. Combien de croyants s’imaginent que le Seigneur veut nous donner le minimum ? Comprenons que le cœur de Dieu pour ses enfants n’a jamais changé ; il désire nous rassasier à tous les niveaux (3 Jean 2)], il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde [ce même Dieu d’abondance est un sage gestionnaire. Jésus est notre modèle, illustrant que nous ne devrions jamais prendre pour acquises les bontés de l’Éternel. Nous devons apprécier ce que le Seigneur nous donne et nous responsabiliser en ce qui concerne l’administration de ses biens].
- Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.
Ils les ramassèrent donc [les disciples obéirent], et ils remplirent douze paniers [douze étant le chiffre qui représente le gouvernement] avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé [tous ceux qui voulaient manger eurent le privilège de savourer ce repas miraculeux. Pareillement, tous ceux qui désirent Jésus, le pain de vie (Jean 6:51), peuvent le recevoir. Tout comme ce repas qui était abondant, la vie avec le pain de vie est une vie abondante (Jean 10:10)].
- Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète [Deutéronome 18:15] qui doit venir dans le monde [les gens disaient vrai. Ceci dit, Jésus n’était pas uniquement « le prophète », mais Dieu incarné, l’unique sauveur du monde].
- Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
Et Jésus, sachant [par révélation spirituelle] qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul [le peuple voulait que le messie établisse immédiatement le royaume de Dieu sur terre. Ils soupiraient, désirant la délivrance de la domination romaine. Certes, Jésus était ce messie, mais il connaissait aussi l’ordre divin : la croix précédait l’établissement du royaume sur la terre. Ainsi, Jésus a évité la foule, trouvant son refuge dans la consécration sur la montagne, seul avec le Père].
- Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer.
Jésus était seul.
- Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer [le lac de Galilée] pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
- Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée.
Les disciples étaient dans une barque sur le lac de Galilée, assujettis aux flots agités par ce violent vent.
- Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Et ils eurent peur.
Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades [environ six kilomètres, au milieu du lac], ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque [selon Matthieu 14:26 et Marc 6:49, les disciples crurent que Jésus était un fantôme]. Et ils eurent peur [l’homme naturel a peur du surnaturel de Dieu. L’homme de foi s’attend à voir et à expérimenter le surnaturel de Dieu].
- Mais Jésus leur dit : C’est moi ; n’ayez pas peur !
Nous retrouvons ici un commandement important et destiné à tous les enfants de Dieu et ce, pour tous les temps : « N’ayez pas peur ! ». Comprenons que la peur est l’opposé de la foi. La peur neutralise la foi et nous empêche de recevoir le miraculeux dans la vie. La crainte est une perversion de la foi car, dans la crainte, nous estimons que le danger est plus grand et plus puissant que notre Dieu. La crainte magnifie l’œuvre de Satan, mais la foi magnifie la puissance de Dieu.
- Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
Ils voulaient donc le prendre dans la barque [Jésus est entré dans la barque avec eux], et aussitôt [immédiatement après l’arrivée de Jésus dans la barque] la barque aborda au lieu où ils allaient [avant l’entrée de Jésus dans la barque, ils étaient à six kilomètres de Capernaüm. Immédiatement après son entrée dans la barque, ils se retrouvèrent à bon port ! Nous retrouvons ici un autre miracle : les disciples ont été transportés surnaturellement. Comprenons aussi : malgré l’adversité de notre voyage sur terre, malgré les vents contraires, quand Jésus est avec nous dans notre barque, nous arriverons toujours à bon port].
- La foule qui était restée de l’autre côté de la mer avait remarqué qu’il ne se trouvait là qu’une seule barque, et que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu’ils étaient partis seuls.
Jésus, en marchant sur l’eau, a démontré qu’il était le maître des éléments physiques et naturels. De plus, il n’était aucunement influencé par un vent contraire, ni limité dans sa mission par la présence ou l’absence d’une barque. Jésus était tout équipé par la présence constante de l’onction du Saint-Esprit. C’est ainsi, par l’onction, que tous ces miracles s’accomplissaient. Nous aussi, alors que nous marchons dans le surnaturel, les gens en prennent connaissance. Assurons-nous donc de toujours honorer le Seigneur en ayant un témoignage qui glorifie son nom.
- Le lendemain, comme d’autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces,
- les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.
- Et l’ayant trouvé au delà de la mer, ils lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ?
Et l’ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent : Rabbi [maître], quand es-tu venu ici ? [les gens étaient stupéfaits et dans l’étonnement car Jésus s’était rendu de l’autre côté du lac mais sans avoir pris une barque].
- Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles [dimension spirituelle], mais parce que vous avez mangé des pains [dimension naturelle] et que vous avez été rassasiés [les bénéfices de Dieu | Jésus révèle ici le cœur des gens à sa recherche. Ces gens n’avaient pas soif du spirituel mais ils ne recherchaient que les bénéfices naturels que produit le spirituel. Certes, Dieu bénit ! Oui, Jésus a rassasié les gens physiquement mais il désirait beaucoup plus de bénédictions spirituelles pour eux. Jésus désirait toucher l’esprit de ces hommes car c’est cette dimension de l’être qui demeure éternellement].
- Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
Travaillez [œuvrez], non pour la nourriture qui périt [les aliments physiques, naturels], mais pour celle [la nourriture spirituelle de Dieu] qui subsiste pour la vie éternelle [cette nourriture ne périra jamais (Marc 13:31)], et que le fils de l’homme [Jésus] vous donnera [par le moyen de la croix] ; car c’est lui [le sauveur] que le Père, que Dieu a marqué de son sceau [Jésus est l’unique sauveur envoyé et approuvé du Père. | Plusieurs croyants travaillent toute leur vie ayant comme but l’acquisition de biens matériels et temporaires. Adoptons plutôt les priorités de Dieu (Matthieu 6:33) et œuvrons pour lui. Ce travail implique l’œuvre ministérielle [la diffusion de la Parole de Dieu] et le travail physique, matériel. Recevons la révélation que nous ne travaillons plus pour « gagner notre pain » comme autrefois, sous la malédiction (Genèse 3:19). Non ! Nous ne sommes plus maudits mais bénis (Galates 3:13) ! Ceci dit, nous travaillons certainement (2 Thessaloniciens 3:10) mais pour Dieu. Peu importe le travail séculier que nous occupons, gardons toujours en tête que Dieu est notre patron ultime, notre source. Comme nous travaillons pour lui [pas pour notre pain], il prendra soin de tous nos « besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4:19)].
- Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ?
Voilà la question que tous les hommes feraient bien de se poser.
- Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.
Certains prêchent le salut (l’entrée au ciel, la délivrance du malin) par les œuvres. Ils diront : « Si vous êtes assez bons, si vous méritez d’aller au ciel, Dieu vous sauvera ! ». La Bible dit le contraire : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » (Éphésiens 2:8-9). Donc, « l’œuvre de Dieu » est identifiée par notre Seigneur comme étant la foi : « croyez en celui ».
- Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ?
Ces gens incrédules venaient de voir la multiplication des cinq pains et des deux poissons. Pourtant, ils demandent encore une preuve supplémentaire.
- Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger.
Ces gens incrédules relevaient la pensée que le pain dans le désert venait du ciel. Le pain que Jésus venait de multiplier venait de ce monde. Ils cherchaient donc un signe plus glorieux que le dernier qu’ils venaient de voir.
- Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ;
Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel [l’origine de la manne ne venait pas de Moïse, mais de Dieu !], mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel [ce même Dieu qui a donné la manne vous donne le vrai pain du ciel : Jésus ! En d’autres mots, Jésus affirme qu’il vient du ciel, l’envoyé de Dieu. Il est lui-même ce pain miraculeux mais ces incrédules étaient trop aveugles pour le voir !] ;
- car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
car le pain de Dieu, c’est celui [Jésus] qui descend du ciel [Philippiens 2:7-8] et qui donne la vie au monde [Jésus a donné sa vie pour nous tous. Voir aussi Jean 1:1 et Jean 1:14 en rapport à l’incarnation].
- Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain.
Ces hommes incrédules et aveugles s’imaginaient encore que Jésus parlait d’un pain naturel, comestible.
- Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Jésus leur dit [Jésus dévoile maintenant clairement ce pain] : JE SUIS [titre de divinité : Exode 3:14] le pain de vie [la révélation que tous les hommes doivent recevoir]. Celui qui vient à moi [par choix personnel (2 Pierre 3:9, Jean 6:40, Apocalypse 22:17)] n’aura jamais faim [tout appétit spirituel est comblé par ce pain, cette nourriture spirituelle], et celui [la personne] qui croit en moi [Jésus] n’aura jamais soif [ne désirera plus aucun autre breuvage spirituel. | Une fois qu’une personne a reçu la révélation de Jésus-Christ et de l’œuvre qu’il a accomplie à la croix, son appétit spirituel est comblé pour l’éternité. Le vide qui demeurait dans l’esprit de l’homme est dorénavant rempli par l’Esprit de Dieu. La joie et la paix inondent le cœur de cet homme béni].
- Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point.
L’incrédulité est à son comble.
- Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi ;
Tous ceux [peu importe la nationalité ou le degré du péché] que le Père me donne viendront à moi [tous les enfants de Dieu, tirés de ce monde, ont été donnés en cadeau au Fils par le Père. Dieu le Père est un donateur : Jean 3:16], et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi [voir Matthieu 11:28 | Comprenons que « […] l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu […] » (1 Corinthiens 2:14). Ceci dit, la venue d’une personne à Jésus-Christ nécessite premièrement une intervention miraculeuse : une conviction et une révélation rendue possible par le Saint-Esprit : « Et quand il [le Saint-Esprit] sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » (Jean 16:8). Le Père travaille dans le cœur d’une personne animale [ou charnelle] par le Saint-Esprit. L’homme perdu reçoit alors une conviction de péché et une révélation véritable de l’œuvre de la croix. Nous comprenons donc qu’un individu ne peut être sauvé à moins que le Père ne l’attire premièrement (Jean 6:44). Cette attraction se fait par l’intercession du croyant né de nouveau qui prie pour l’homme sans Dieu. La réponse vient par l’intervention du Saint-Esprit dans la vie du perdu. La question s’impose : Est-ce que le Père refuse d’attirer certaines personnes au salut ? Refuse-t-il de donner certaines personnes au Fils ? Certains affirment cela ! Est-ce que le Père a élu certaines personnes au salut excluant d’autres personnes de cette élection ? La Bible révèle que le Seigneur « use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3:9). Ceci dit, le texte que nous étudions révèle tout simplement le processus invisible de l’œuvre salvatrice. En fait, toutes les personnes qui ont cru en Jésus ont été offertes en cadeau au Fils par le Père, et ce, suite à une conviction surnaturelle donnée par l’Esprit de Dieu. Sachez donc que la porte du salut demeure ouverte, et ce, pour tous les hommes ! Le chemin du salut demeure inchangeable : « Si tu confesses de ta bouche le seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut […] » (Romains 10:9-10). L’élection, ou la prédestination, est une réalité. Tous les gens sauvés sont en Jésus, donc, élus : « en lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5)].
- car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.
car je suis descendu du ciel [Jean 1:1, Jean 1:14] pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui [Dieu le Père] qui m’a envoyé [Jésus déclare ouvertement son origine céleste. Jésus, est l’envoyé de Dieu qui a accompli parfaitement la volonté du Père].
- Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour.
Or, la volonté de celui [Dieu le Père] qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné [Jésus ne faillira en rien en ce qui concerne sa mission], mais que je le ressuscite au dernier jour [tous les hommes et les femmes qui ont cru en Jésus-Christ ne seront jamais perdus car ils demeurent en sécurité dans la main du sauveur. Alors que le croyant choisit de demeurer dans cette main d’amour, Christ le gardera précieusement et le ressuscitera. Voilà la volonté du Père].
- La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. [l’homme doit voir spirituellement et croire pour parvenir à la vie éternelle : « […] lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. » (2 Corinthiens 3:16)].
- Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu’il avait dit : Je suis le pain qui est descendu du ciel.
Les Juifs murmuraient à son sujet [tout comme ils ont murmuré dans le désert : Exode 16:2, Exode 16:8-9, Nombres 11:4-6], parce qu’il avait dit : Je suis le pain qui est descendu du ciel [les religieux comprenaient l’ampleur de ses paroles].
- Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ?
Et ils disaient : N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère ? [cette question est remplie de mépris pour Jésus. « […] Un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie. » (Jean 4:44). Ces Juifs étaient familiers avec Jésus, mais ils ne le connaissaient qu’en partie. Certes, Marie était la mère porteuse du Seigneur, mais Joseph, quoiqu’un père adoptif, n’était pas son père biologique. Si Jésus avait été la progéniture de Joseph, s’il était né avec la tache originelle du péché transmise par Joseph, il n’aurait pas pu sauver l’humanité. Il aurait été lui-même en besoin d’un sauveur. En vérité, l’Éternel Dieu était le Père réel de Jésus] Comment donc dit-il : Je suis descendu du ciel ? [la perspective religieuse ou naturelle ne peut jamais recevoir la révélation de Jésus. La vision charnelle diminuera toujours le Seigneur, mais celle de la révélation l’élèvera].
- Jésus leur répondit : Ne murmurez pas entre vous.
Jésus commande son auditoire.
- Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour.
Le contexte révèle ici que leurs paroles ne reflétaient pas des gens sous une conviction de l’Esprit. Ils n’étaient donc pas sur le chemin qui mène à la repentance. Voir le verset 37 du même chapitre pour plus de détails sur ce verset.
- Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi.
Il est écrit dans les prophètes [Ésaïe 54:13] : Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi [ils ne connaissaient pas véritablement le Père car si tel était le cas, ils auraient discerné qui Jésus était vraiment : Dieu en personne qui les enseignait !].
- C’est que nul n’a vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père.
C’est que nul n’a vu [« Horao », strong n°3708 : devenir familier par l’expérience] le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père [Jésus a « vu » le Père et est familier avec le Père, car il est lui-même l’une des trois personnes qui forment le Dieu de la Bible. Nous ne parlons pas ici de trois dieux mais d’un seul Dieu en trois personnes : Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. La révélation du Père se fait ici par Jésus-Christ qui le révèle].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Voir Jean 14:6
- Je suis le pain de vie.
Jésus est notre nourriture qui nous soutient et nous donne la vie spirituelle. Nous ne pouvons pas vivre sans lui. Il est notre provision en provenance du ciel. Voir le verset 35 du même chapitre pour plus d’informations.
- Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts.
La manne, une nourriture physique, était un type [symbole] de Jésus, le véritable pain de vie. Ce symbole ne pouvait pas sauver véritablement. Seul Jésus sauve et donne la vie spirituelle.
- C’est ici le pain qui descend du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point.
La vie éternelle est rendue possible par une consommation spirituelle du Seigneur. En d’autres mots, nous devons le recevoir. Nous devons croire dans son sacrifice à la croix. Son corps a été cloué sur la croix. Jésus a versé son sang parfait pour nous sauver. Comme nous mangeons de la nourriture physique pour vivre, nous devons « manger » (recevoir spirituellement) Jésus qui devient notre source de vie.
- Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.
Jésus livrerait bientôt son corps, sa chair, en sacrifice sur la croix, et ce, pour la vie éternelle du monde entier. Comprenez que Jésus ne se référait pas ici à la sainte cène comme certains l’affirment. Cette dernière n’était pas encore établie. De plus, si Jésus se référait à la sainte cène, ceci voudrait dire que la vie éternelle est reçue en mangeant le repas du Seigneur. Ceci contredirait certainement l’ensemble de l’enseignement sur le salut par grâce. Non, ce texte se réfère à Jésus, l’agneau de Dieu qui ôterait le péché du monde. Remarquez aussi que Jésus, en tant que prédicateur, savait comment ébranler ses auditeurs ! Il n’essayait pas d’attirer les gens par des discours mielleux et flatteurs. Il cherchait plutôt à les provoquer afin qu’ils sortent de leur zone de confort, afin qu’ils quittent leur monde naturel pour entrer dans le monde spirituel de Dieu].
- Là-dessus, les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?
Les Juifs demeuraient naturels et rationnels.
- Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes.
Est-ce que Jésus promouvait le cannibalisme ? Certainement pas ! Il continuait tout simplement son thème en parlant des choses spirituelles en employant un langage imagé et provocant.
- Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour.
Jésus cherchait encore à provoquer les Juifs afin qu’ils sortent du monde naturel et afin qu’ils reçoivent, par l’Esprit, la révélation de la vie éternelle.
- Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.
Car ma chair est vraiment une nourriture [spirituelle], et mon sang est vraiment un breuvage [spirituel].
- Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.
Celui qui reçoit Christ est reçu de lui. Nous retrouvons aussi l’importance de demeurer en Christ. Cette communion constante avec le Seigneur est essentielle pour chaque enfant de Dieu qui désire marcher dans la victoire. Nous soulignons également le fait qu’au moment de notre baptême dans le corps de Christ, nous avons été plongés spirituellement en lui (1 Corinthiens 12:13).
- Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi.
Comme le Père qui est vivant m’a envoyé [l’incarnation de Jésus, venant du ciel à la terre], et que je vis par le Père [le Père était la source du seigneur Jésus], ainsi celui qui me mange vivra par moi [Jésus est notre source de vie. Notre subsistance spirituelle n’est disponible qu’en Jésus. Comme sa Parole est remplie de promesses, nous avons le privilège de nous nourrir et de vivre par cette Parole].
- C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Il n’en est pas comme de vos pères qui ont mangé la manne et qui sont morts : celui qui mange ce pain vivra éternellement.
Voir les versets 31 et 32 du même chapitre.
- Jésus dit ces choses dans la synagogue, enseignant à Capernaüm.
Jésus enseignait sous l’onction du Saint-Esprit.
- Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ?
Plusieurs de ses disciples [autres que les douze], après l’avoir entendu, dirent : Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? [de toute évidence, Jésus ne suivrait pas la philosophie moderne qui s’agenouille devant les perdus, qui essaie d’éviter tous les sujets qui pourraient offenser ou déplaire. Non, Jésus prêchait ce que Dieu lui disait de prêcher ! Quand un disciple suivait Jésus, il le suivait véritablement. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans bien des églises de cette génération qui fait tout pour enrober « la pilule » !].
- Jésus, sachant en lui-même que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ?
La vérité choque ! (Galates 5:11).
- Et si vous voyez le Fils de l’homme monter où il était auparavant ? …
Si le langage imagé du Seigneur était trop difficile à recevoir [percevoir], est-ce que ses disciples auraient le courage et la foi de croire dans sa résurrection et ascension ?
- C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
C’est l’esprit [le Saint-Esprit] qui vivifie ; la chair [physique] ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit [de l’Esprit] et vie [en provenance du Saint-Esprit. | Le sens véritable du langage imagé du Seigneur, ou encore, l’esprit de sa pensée, procure la vie. Même si ses auditeurs avaient pu manger sa chair littéralement, cela n’aurait servi à rien ! Ce qui compte, c’est la révélation du contenu des ses paroles, et cette révélation ne peut venir que par le Saint-Esprit].
- Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait.
Mais il en est parmi vous [dans l’auditoire du Seigneur] quelques-uns qui ne croient point. Car Jésus savait [par révélation et non par omniscience car Jésus s’était auto-limité dans l’expression de sa divinité] dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui [Judas] qui le livrerait [voir Matthieu 26:15].
- Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père.
Le rebelle, qui souhaite demeurer dans sa rébellion, ne peut venir à Christ. Voir le verset 37 du même chapitre.
- Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui.
Quelle triste réalité ! Ceci dit, si Jésus préférait prêcher un message qui ne flattait pas les gens, s’il préférait trier son auditoire, ne devrions-nous pas suivre son exemple ? Ne devrions-nous pas chercher à plaire à Dieu au lieu de vouloir plaire aux hommes ? « […] Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs. » (1 Thessaloniciens 2:4).
- Jésus donc dit aux douze : Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?
Après le triste départ des autres disciples qui ne pouvaient pas accepter son message, Jésus se tourne maintenant vers ses douze disciples. Il les questionne, cherchant à voir ce qui se trouve dans les profondeurs de leurs cœurs (Luc 6:45). | Remarquez que le Seigneur souligne la volonté de l’homme, indiquant que l’être humain a un choix dans la poursuite ou la non poursuite du Seigneur. Nous comprenons que la volonté individuelle détermine le salut de l’homme. Nous pouvons suivre ou nous éloigner du Seigneur. Dieu n’a pas créé des robots mais des hommes avec le privilège de pouvoir faire des choix.
- Simon Pierre lui répondit : Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Simon Pierre déclare la vérité absolue. Il a tout compris !
- Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le saint de Dieu.
Et nous avons cru [eu confiance] et nous avons connu [une connaissance intime] que tu es le Christ [le oint, le messie, le fils de Dieu] le saint de Dieu [Pierre savait que Jésus était le sauveur du monde, envoyé du ciel par Dieu le Père].
- Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l’un de vous est un démon !
Jésus leur répondit : N’est-ce pas moi qui vous ai choisis [Jean 15:16], vous les douze ? [remarquez que ce ne sont pas les douze disciples qui ont choisi le Maître premièrement. C’est Jésus qui a choisi les douze et ils ont choisi de le suivre en retour. Note : Faisons attention de ne pas appliquer ce texte à tous les hommes de la terre ! Certains théologiens ont isolé ce texte et l’ont retiré de son contexte, affirmant, par la suite, que Dieu nous a choisis, ou élus, pour le salut. Certes, Dieu a choisi de sauver l’humanité, et ce n’est pas l’humanité qui a choisi d’avoir un sauveur. Ceci dit, Dieu a su respecter le libre arbitre individuel des hommes]. Et l’un de vous est un démon ! [Jésus parle ici de Judas]
- Il parlait de Judas Iscariot, fils de Simon ; car c’était lui qui devait le livrer, lui, l’un des douze.
Alors l’un des douze, appelé Judas Iscariot, alla vers les principaux sacrificateurs, et dit : Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai ? Et ils lui payèrent trente pièces d’argent. » (Matthieu 26:14-15).
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».