Jean 7
- Après cela, Jésus parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir.
Après cela, Jésus parcourait la Galilée [pendant environ sept mois, enseignant ses disciples], car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs cherchaient à le faire mourir [la religion s’oppose toujours à la vérité].
- Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles, était proche.
Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles [la fête des récoltes où le peuple d’Israël habitait sous des tentes pendant une semaine en mémoire de leur séjour dans le désert. (Lévitique 23:34)], était proche [fin septembre, début octobre].
- Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais.
Et ses frères [le seigneur Jésus avait quatre demi-frères : « […] Jacques, Joseph, Simon et Jude […].» (Matthieu 13:55 ; voir aussi Matthieu 12:46, Luc 8:19, Marc 3:31) ainsi que des demi-sœurs qui ne sont pas nommées ni dénombrées dans la Bible (Matthieu 13:56). Marie, la mère du Seigneur, a donc eu au moins six autres enfants, donc, un minimum de sept enfants. Ceci dit, ce ne serait pas juste de lui attribuer le titre de « vierge » perpétuelle car seul Jésus a été conçu miraculeusement] lui dirent : Pars d’ici [l’incrédulité des demi-frères du Seigneur le repoussait], et va en Judée [ils lui souhaitaient du mal, l’envoyant chez les religieux qui s’opposaient à lui], afin que tes disciples [ils font une distinction entre eux et les « disciples » de Jésus] voient aussi les œuvres que tu fais [tout comme les frères de Joseph, le prince d’Égypte, les demi-frères du Seigneur étaient fort probablement jaloux de leur frère si parfait et puissant].
- Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde.
Les demi-frères du Seigneur essaient de l’encourager à se révéler à tous.
- Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.
L’incrédulité est un péché qui vole toujours celui qui le pratique, tout comme les demi-frères du Seigneur ont été volés [pour un temps] de la précieuse présence du Seigneur. Ce fut seulement après la mort et la résurrection de Jésus que ses demi-frères crurent en lui (Actes 1:14, 1 Corinthiens 15:7).
- Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt.
Jésus leur dit : Mon temps [le temps de sa souffrance] n’est pas encore venu, mais votre temps est toujours prêt [Jésus se préoccupait du temps du Père mais ses demi-frères ne se préoccupaient aucunement du Père ni de son agenda. Ceci dit, le mauvais temps est toujours disponible !].
- Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises.
Le monde ne peut vous haïr [ils étaient de leur nombre, le monde incrédule et rebelle] ; moi, il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. [Jésus déclarait ce que le Père lui donnait à dire. La proclamation de la vérité attire toujours la haine des hommes religieux et mondains : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. » (Jean 15:19)].
- Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli.
Montez, vous, à cette fête [des Tabernacles] ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli. [Jésus savait, par révélation, à cause de sa relation constante avec le Père, que l’heure où Il serait livré aux Juifs et par la suite crucifié par les Romains, n’était pas encore arrivée].
- Après leur avoir dit cela, il resta en Galilée.
Les directives humaines n’influençaient pas le Seigneur.
- Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret.
Lorsque ses frères furent montés [en Judée] à la fête [des Tabernacles], il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret [Jésus a donc quitté la Galilée, montant à Jérusalem sans ses demi-frères. Il a refusé d’obéir à leur consigne d’y aller ouvertement].
- Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient : Où est-il ?
Les Juifs le cherchaient pendant la fête [des Tabernacles], et disaient : Où est-il ? [la mention de ces Juifs se réfère aux religieux qui s’opposaient à Jésus et le recherchaient].
- Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient : C’est un homme de bien. D’autres disaient : Non, il égare la multitude.
Il y avait dans la foule grande rumeur à son sujet. Les uns disaient [l’opinion de l’homme varie. L’unique source et fondement de vérité est la Parole de Dieu] : C’est un homme de bien. D’autres disaient : Non, il égare la multitude. [« Que Dieu […] soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur […]. » (Romains 3:4).
- Personne, toutefois, ne parlait librement de lui, par crainte des Juifs.
La crainte est l’opposé de la foi. La foi véritable proclame toujours la seigneurie de Jésus-Christ, et ce, sans crainte ou honte : « C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 10:32-33).
- Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait.
Vers le milieu de la fête [des Tabernacles], Jésus monta au temple. Et il enseignait. [Jésus, l’enseignant par excellence, a rempli les cinq offices ministériels : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ […]. ». (Éphésiens 4:11-16). Le leadership véritable de l’Église de Jésus-Christ cherche à implanter et suivre le modèle biblique des cinq ministères conçus pour l’église locale].
- Les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié ?
L’accès aux études théologiques peut être un privilège merveilleux et une grande bénédiction qui aide à préparer le ministres de l’Évangile. Ceci dit, l’appel, la sagesse et l’onction ministérielle ne découleront jamais d’un institut ou d’une dénomination quelconque. L’appel, la sagesse et l’onction viennent de Dieu et se manifestent dans la vie de plusieurs hommes et femmes de Dieu qui ont étudié aux pieds du Seigneur.
- Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.
Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui [le Père] qui m’a envoyé [n’ayons pas peur du mot « doctrine ». Ce mot signifie simplement « enseignement ». Jésus révèle ici que tout bon enseignant devrait posséder l’enseignement de Dieu et non celui des hommes. Notre unique autorité doctrinale doit être la Parole de Dieu et aucun autre ouvrage : « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:8)].
- Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef.
Si quelqu’un veut faire sa volonté [en parlant de la volonté du Père], il connaîtra [saura intimement] si ma doctrine [l’enseignement de Jésus] est de Dieu, ou si je parle de mon chef [si quelqu’un désire obéir au Père, l’enseignement de Jésus résonnera forcément en lui comme étant vrai. Il saura que l’enseignement de Jésus est d’origine divine].
- Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui.
Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire [de faux messagers s’élèvent mais Jésus élevait son Père. Voilà un contraste important !] ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui. [Jésus se décrit ici parfaitement. Jésus, le Fils de l’homme, cherchait toujours à glorifier son Père].
- Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et nul de vous n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?
Moïse [un prophète de Dieu] ne vous a-t-il pas donné la loi [de Dieu] ? Et nul de vous [les religieux] n’observe la loi. Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ? [si ces chefs religieux désiraient suivre la loi divine véritablement, pourquoi cherchaient-ils à tuer Jésus [un meurtre], une injustice certaine selon la loi mosaïque ?].
- La foule répondit : Tu as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ?
La foule [les gens, les témoins] répondit : Tu [Jésus] as un démon. Qui est-ce qui cherche à te faire mourir ? [ils ne connaissaient pas l’agenda meurtrier des Juifs et ils accusaient celui qui leur disait la vérité].
- Jésus leur répondit : J’ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés.
Jésus se réfère ici à la guérison miraculeuse du paralytique accomplie le jour de sabbat. Les Juifs avaient protesté « […] C’est le sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. » (Jean 5:10). C’est à partir de ce jour que l’opposition contre Jésus a commencé].
- Moïse vous a donné la circoncision, – non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches, – et vous circoncisez un homme le jour du sabbat.
Moïse vous a donné la circoncision, – non qu’elle vienne de Moïse, car elle vient des patriarches [la circoncision était pratiquée avant Moïse. Abraham et les pères qui lui ont succédé la pratiquaient (Genèse 17:9-14)], – et vous circoncisez un homme le jour du sabbat [le raisonnement que Jésus leur oppose ici est que si la circoncision avait lieu le jour du sabbat, pourquoi serait-il mal d’accomplir un autre bien, celui d’une guérison, ce même jour ?].
- Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre moi de ce que j’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ?
Jésus a guéri l’homme « tout entier », et ce, au-delà d’une circoncision qui n’était qu’un symbole d’une réalité future : la circoncision du cœur (Romains 2:29). La religion s’irrite toujours contre une connaissance révélée de la Parole.
- Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice.
Ne jugez pas selon l’apparence [la religion juge la forme, le monde naturel, mais elle omet de juger le spirituel : « L’homme spirituel […] juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. » (1 Corinthiens 2:15)], mais jugez selon la justice [le juste jugement est forcément biblique. Comprenez que la guérison du paralytique ne pouvait être contre la loi divine car Dieu avait expressément révélé qu’Il désirait guérir tous les malades (Psaume 103:3). Jésus accomplissait donc la volonté parfaite du Père. Les religieux ne pouvaient pas juger avec justice car ils s’attachaient à la lettre et non à la Parole révélée].
- Quelques habitants de Jérusalem disaient : N’est-ce pas là celui qu’ils cherchent à faire mourir ?
Certains résidents avaient entendu parler de ce désir d’éliminer Jésus. L’agenda satanique des Juifs n’était donc pas entièrement secret.
- Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’il est le Christ ?
Et voici, il parle librement [franchement, sans réserve], et ils [les chefs religieux] ne lui disent rien ! Est-ce que vraiment les chefs auraient reconnu qu’il est le Christ ? [voilà les raisonnements et les questionnements, en ce qui concerne l’identité de Jésus, qu’avaient les résidents de Jérusalem].
- Cependant celui-ci, nous savons d’où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est.
Cependant celui-ci [Jésus], nous savons d’où il est ; mais le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est [une croyance religieuse très répandue mais erronée affirmait que personne ne saurait d’où viendrait le messie. Pourtant, la Bible disait justement le contraire : « Et toi, Bethléhem Éphrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. (Michée 5:2)].
- Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui qui m’a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.
Et Jésus, enseignant dans le temple, s’écria : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis ! [les gens s’imaginaient connaître l’origine terrestre du Seigneur, mais ils ignoraient son origine céleste]. Je ne suis pas venu de moi-même : mais celui [le Père] qui m’a envoyé [du ciel sur la terre] est vrai, et vous ne le connaissez pas. [Jésus affirme qu’Il est l’envoyé du Père. Son auditoire ne le connaissait pas véritablement].
- Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c’est lui qui m’a envoyé.
Moi, je le connais [Jésus affirme à nouveau sa connaissance du Père] ; car je viens de lui [l’origine de Jésus est céleste, ayant quitté sa place auprès du Père pour venir sauver l’humanité sur le terre. (Philippiens 2:7-8)], et c’est lui qui m’a envoyé [« […] le Père a envoyé le Fils comme sauveur du monde. » (1 Jean 4:14) voir aussi Jean 5:37, Jean 6:57, Jean 8:16, Jean 8:18, Jean 8:42, Jean 10:36, Jean 12:49, Jean 14:24, Jean 17:21, Jean 17:25, Jean 20:21].
- Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue.
Ils [les Juifs] cherchaient donc à se saisir de lui [Jésus parlait avec autorité, s’adressant aux religieux avec audace, déclarant la pure vérité sur lui-même], et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. [l’heure déterminée par le Père n’était pas encore arrivée, alors Dieu n’a pas permis aux religieux de se saisir de Jésus].
- Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ?
Plusieurs parmi la foule [en provenance de tout Israël, rassemblés à Jérusalem pour la fête des Tabernacles] crurent en lui, et ils disaient : Le Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci ? [la renommée de Jésus augmentait. Les gens examinaient sa vie caractérisée par de nombreux miracles. Ils se questionnaient sur son identité. Enfin, plusieurs crurent qu’il était l’oint de Dieu, le messie].
- Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour le saisir.
Les pharisiens [membres d’une secte juive très stricte] entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens [deux groupes s’unissent dans leur haine à l’égard de Jésus] envoyèrent des huissiers [des officiers qui exécutaient les peines jugées par les chefs religieux] pour le saisir [les principaux sacrificateurs et les pharisiens croyaient devoir arrêter Jésus, mais ils n’arriveraient jamais à arrêter son influence mondiale et ce, sur tous les peuples de la terre et pour tous les âges !].
- Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je m’en vais vers celui qui m’a envoyé.
Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps [la prochaine Pâque aurait lieu dans environ six mois. C’est à ce moment-là que Jésus, l’agneau de Dieu, ôterait le péché du monde (Jean 1:29) en payant la dette du péché sur la croix), puis je m’en vais [au ciel] vers celui [le Père] qui m’a envoyé [du ciel à la terre].
- Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai.
Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas [après l’œuvre de la croix, Jésus ressusciterait pour ensuite retourner vers le Père au ciel (l’ascension)], et vous ne pouvez venir où je serai. [à ce moment-là, au moment de leur recherche de Jésus, ils ne pourront monter au ciel pour le trouver].
- Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ?
Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le trouvions pas ? [ils ne comprirent évidemment pas que Jésus parlait de son retour au ciel] Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et enseignera-t-il les Grecs ? [les Juifs cherchaient à se moquer de Jésus : « Puisqu’il ne réussit pas à nous gagner, ira-t-il maintenant chez les prosélytes [les gentils] ? » Remarquons aussi qu’ils ignoraient que l’Évangile se rendrait un jour aux gentils !].
- Que signifie cette parole qu’il a dite : Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ?
Ils étaient dans l’ignorance totale du contenu de sa déclaration.
- Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
Le dernier jour, le grand jour de la fête [des Tabernacles], Jésus, se tenant debout, s’écria [cria à haute voix, parla d’une voix forte] : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive [Jésus invite son auditoire à venir à lui par choix. Son discours ressemble à la conversation qu’il a eue avec la Samaritaine : « […] Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4:14)].
- Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.
Celui qui croit [a confiance] en moi, des fleuves d’eau vive [le Saint-Esprit, la source de vie divine] couleront de son sein [de l’esprit de l’homme], comme dit l’Écriture.
- Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Après la mort et la résurrection du seigneur Jésus, son corps serait glorifié. C’est alors que le Saint-Esprit serait donné à tous ceux qui croiraient en lui. Avant l’œuvre de la croix, avant le paiement de la dette des péchés, il était impossible pour les croyants d’expérimenter le miracle de la nouvelle naissance, devenant ainsi l’habitation de l’Esprit Saint : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? » (1 Corinthiens 6:19)].
- Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète.
Voir Deutéronome 18:15.
- D’autres disaient : C’est le Christ. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ?
D’autres disaient : C’est le Christ [l’oint, le messie tant attendu]. Et d’autres disaient : Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ? [le doute à son égard régnait encore].
- L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ?
L’Écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David [Jésus était de la lignée du roi David par adoption (via son père Joseph) et un descendant par voie naturelle (via sa mère Marie). Remarquons aussi que la promesse faite au roi David dans 2 Samuel 7:16 s’accomplirait en Jésus], et du village de Bethléhem [Jésus, quoique né à Bethléhem (Michée 5:2) était de Nazareth], où était David, que le Christ doit venir ? [les gens de la foule s’imaginaient que ce « Jésus de Nazareth » était forcément né à Nazareth. Ils ignoraient que son lieu de naissance, Bethléhem, confirmait exactement la prophétie concernant le messie. Ils croyaient à tort que le messie devait venir de (ou résider à) Bethléhem].
- Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule.
Comme l’ignorance au sujet de Jésus régnait, la confusion régnait pareillement.
- Quelques-uns d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui.
L’heure du Seigneur n’était toujours pas arrivée.
- Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ?
Ainsi les huissiers [verset 32] retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? [les huissiers étant des subordonnés des chefs religieux Juifs, auraient dû obéir à l’ordre de se « saisir » de Jésus].
- Les huissiers répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
Voilà un éloge qui révèle l’inspiration divine des paroles de Jésus-Christ. Les huissiers, étant dans l’étonnement devant le Seigneur, n’avaient pas pu obéir à l’ordre de se saisir de lui.
- Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits ?
Remplis d’un esprit hautain, les pharisiens affirmaient ici que les croyants en Jésus étaient séduits.
- Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ?
Le discours des pharisiens était : « Les personnes hautement placées, les instruits de Dieu, ne croient pas en cet homme. ». Voilà une triste réalité toujours d’actualité aujourd’hui ! L’instruction sans révélation ne servira à rien !
- Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits !
Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits ! [exposés à la vengeance divine, soumis à la malédiction de Dieu ! | En d’autres mots, seuls les simples d’esprit, les innocents et les ignorants pourraient croire en Jésus. Selon les chefs, ces croyants seraient « maudits »].
- Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l’un d’entre eux, leur dit :
Nicodème [l’un des 71 membres du Sanhédrin, la « cour supérieure » des Juifs], qui était venu de nuit vers Jésus [trois ans auparavant, voir Jean 3], et qui était l’un d’entre eux [membre du Sanhédrin], leur dit :
- Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ?
Notre loi [Juive] condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait ? [Nicodème désirait que Jésus soit traité et jugé justement].
- Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète.
Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? [cette question sous-entend probablement qu’une personne de la Galilée aurait eu un parti pris, un préjugé favorable envers Jésus] Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète [ces enseignants d’Israël auraient dû suivre leur propre commandement « d’examiner » ! En fait, plusieurs prophètes (Jonas, Osée, Élie, Élisée) n’étaient pas originaires de la Judée].
- Et chacun s’en retourna dans sa maison
À la fin de cet épisode intense, les gens retournent chez eux. Jésus, pour sa part, ira à la montagne des oliviers (Jean 8:1).
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».