Job 7
- Le sort de l’homme sur la terre est celui d’un soldat, et ses jours sont ceux d’un mercenaire.
Ce chapitre présente l’homme, Job, qui se lamenta amèrement dans sa souffrance.
- Comme l’esclave soupire après l’ombre, comme l’ouvrier attend son salaire,
- Ainsi j’ai pour partage des mois de douleur, j’ai pour mon lot des nuits de souffrance.
- Je me couche, et je dis : Quand me lèverai-je ? Quand finira la nuit ? Et je suis rassasié d’agitations jusqu’au point du jour.
- Mon corps se couvre de vers et d’une croûte terreuse, ma peau se crevasse et se dissout.
- Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’évanouissent : plus d’espérance !
- Souviens-toi que ma vie est un souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
- L’œil qui me regarde ne me regardera plus ; ton œil me cherchera, et je ne serai plus.
- Comme la nuée se dissipe et s’en va, celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas ;
- Il ne reviendra plus dans sa maison, et le lieu qu’il habitait ne le connaîtra plus.
- C’est pourquoi je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans l’angoisse de mon cœur, je me plaindrai dans l’amertume de mon âme.
- Suis-je une mer, ou un monstre marin, pour que tu établisses des gardes autour de moi ?
La Bible Semeur commente : « Le monstre marin : image des puissances souvent hostiles à Dieu et pourtant domptées par le Seigneur. ».
- Quand je dis : Mon lit me soulagera, ma couche calmera mes douleurs,
- C’est alors que tu m’effraies par des songes, que tu m’épouvantes par des visions.
Job attribua encore faussement sa souffrance à Dieu.
- Ah ! je voudrais être étranglé ! Je voudrais la mort plutôt que ces os !
- Je les méprise ! … Je ne vivrai pas toujours… Laisse-moi, car ma vie n’est qu’un souffle.
Job pria que Dieu le laisse tranquille, comme si l’Éternel fut la source de ses tourments.
- Qu’est-ce que l’homme, pour que tu en fasses tant de cas, pour que tu daignes prendre garde à lui,
- Pour que tu le visites tous les matins, pour que tu l’éprouves à tous les instants ?
- Quand cesseras-tu d’avoir le regard sur moi ? Quand me laisseras-tu le temps d’avaler ma salive ?
- Si j’ai péché, qu’ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi me mettre en butte à tes traits ? Pourquoi me rendre à charge à moi-même ?
- Que ne pardonnes-tu mon péché, et que n’oublies-tu mon iniquité ? Car je vais me coucher dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus.
Job 7:17-21
Job questionna encore l’Éternel sur sa souffrance, déclarant faussement que Dieu l’éprouvait et qu’il était même au bord de la mort.