Lamentations 5
- Souviens-toi, Éternel, de ce qui nous est arrivé ! Regarde, vois notre opprobre !
- Notre héritage a passé à des étrangers, nos maisons à des inconnus.
- Nous sommes orphelins, sans père ; nos mères sont comme des veuves.
- Nous buvons notre eau à prix d’argent, nous payons notre bois.
- Nous sommes poursuivis, le joug sur le cou ; nous sommes épuisés, nous n’avons point de repos.
- Nous avons tendu la main vers l’Égypte, vers l’Assyrie, pour nous rassasier de pain.
- Nos pères ont péché, ils ne sont plus, et c’est nous qui portons la peine de leurs iniquités.
- Des esclaves dominent sur nous, et personne ne nous délivre de leurs mains.
- Nous cherchons notre pain au péril de notre vie, devant l’épée du désert.
- Notre peau est brûlante comme un four, par l’ardeur de la faim.
- Ils ont déshonoré les femmes dans Sion, les vierges dans les villes de Juda.
- Des chefs ont été pendus par leurs mains ; la personne des vieillards n’a pas été respectée.
- Les jeunes hommes ont porté la meule, les enfants chancelaient sous des fardeaux de bois.
- Les vieillards ne vont plus à la porte, les jeunes hommes ont cessé leurs chants.
- La joie a disparu de nos cœurs, le deuil a remplacé nos danses.
- La couronne de notre tête est tombée ! Malheur à nous, parce que nous avons péché !
Lamentations 5:1-16
Nous lisons ici un résumé des souffrances horribles qu’expérimentait Sion. Le peuple d’Israël était de nouveau réduit à l’esclavage, cette fois-ci, dominé par les babyloniens qui imposaient sur eux le travail forcé accompagné de fouets. | Au verset 14, nous lisons : « les vieillards ne vont plus à la porte ». Notons que les portes à l’entrée de la ville furent utilisées comme lieu pour des procès judiciaires. Ce verset signifie alors que les aînés ne jugeaient plus de cas car ils étaient soit morts ou la recherche de la justice n’était simplement plus permise. - Si notre cœur est souffrant, si nos yeux sont obscurcis,
- c’est que la montagne de Sion est ravagée, c’est que les renards s’y promènent.
- Toi, l’Éternel, tu règnes à jamais ; ton trône subsiste de génération en génération.
- Pourquoi nous oublierais-tu pour toujours, Nous abandonnerais-tu pour de longues années ?
- Fais-nous revenir vers toi, ô Éternel, et nous reviendrons ! Donne-nous encore des jours comme ceux d’autrefois !
- Nous aurais-tu entièrement rejetés, et t’irriterais-tu contre nous jusqu’à l’excès !
Lamentations 5:17-22
Le prophète Jérémie fait ici appel à la miséricorde divine car le peuple souffrait énormément et la gloire de Sion avait disparu. Notons que les « renards » qui se promenaient à Sion, au verset 18, signifiaient les babyloniens. Nous savons qu’Israël se repentira lors de la seconde venue du seigneur Jésus-Christ.