Luc 15
- Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre.
Jésus attirait évidemment tout le monde, même les publicains que les religieux considéraient comme étant des traîtres. Jésus était aimant, gentil, gracieux et compatissant, pas hautain comme les chefs religieux d’Israël de l’époque.
- Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.
L’esprit religieux cherche toujours à juger au lieu d’aimer. La vision religieuse est tout sauf une vision divine.
- Mais il leur dit cette parabole :
- Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
- Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,
- et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
Luc 15:3-6
Bien sûr, Jésus connaissait les jugements de ces hommes, alors il leur parla en paraboles afin qu’ils réfléchissent à leur propre vie. Ils étaient, eux aussi, compatissants à certains moments, alors Jésus attira leur attention sur ces occasions précises. Il leur parla de leur comportement par rapport à une brebis perdue et ensuite retrouvée. Tout comme les hommes célèbrent le retour d’une brebis perdue, Jésus célèbre le salut des pécheurs qui étaient autrefois perdus et qui sont maintenant sauvés. - De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.
Une seule personne qui reconnaît son besoin d’être pardonné peut recevoir le salut. Elle devient alors un sujet de joie au ciel. Les 99 personnes qui ne reconnaissent pas leur besoin spirituel demeurent perdues, quoiqu’elles s’imaginaient être déjà sauvées. Le salut est une grâce divine, pas un dû que nous recevons à cause de notre propre justice (voir Éphésiens 2:8-10).
- Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
- Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue.
- De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
Luc 15:8-10
Jésus souligna la détermination d’une femme qui chercha pour retrouver une pièce d’argent perdue. L’idée souligne la valeur des hommes perdus qui méritent autant d’attention. Tout comme cette femme, Jésus est déterminé à chercher les hommes perdus afin de les sauver. - Il dit encore : Un homme avait deux fils.
- Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
- Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
- Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
- Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.
- Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
- Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
- Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,
- je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.
- Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
- Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
- Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.
- Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;
- car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
Luc 15:11-24
Jésus raconta la parabole du fils prodigue, le récit d’un jeune homme égoïste, immature et charnel. Au lieu d’attendre que son père décède, il réclama sa part d’héritage pendant sa vie. Cette demande fut sans aucun doute blessante pour son père et scandaleuse pour son frère aîné. De plus, une fois qu’il reçut sa part d’héritage, le fils dépensa tout et le gaspilla en vivant dans la débauche. Lorsqu’il médita sur son sort, il décida de revenir à la maison, réalisant qu’il ne méritait plus aucune grâce. Il imagina que son père le traiterait possiblement comme l’un de ses mercenaires. En fait, cette parabole illustre bien la disposition de notre père céleste envers tous les pécheurs : personne ne mérite le pardon, mais pourtant, Dieu pardonne à tous les hommes repentants. De plus, au-delà du pardon, Dieu restaure complètement et parfaitement. Au verset 20, le père, rempli d’amour pour son fils égaré, courut vers lui, les bras grands ouverts, afin de l’accueillir à la maison. Examinons maintenant les versets 22 et 23 : « Mais le père [qui représente Dieu] dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe [le fils ne rentrera pas à la maison dans la honte, portant des vêtements souillés, mais avec “la plus belle robe”], et l’en revêtez [nos vêtements sales du péché sont échangés pour un vêtement de justice lors de la réception du salut] ; mettez-lui un anneau au doigt [l’anneau représente l’accès à toute la richesse du père, tout comme l’utilisation d’une carte de crédit moderne], et des souliers aux pieds [les souliers représentent la possession et l’autorité sur la terre de son père : il ne sera pas pieds nus comme un esclave, mais de nouveau un héritier]. Amenez le veau gras [ce qui représente l’abondance], et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous [ce qui représente la disposition gracieuse du père envers les repentants]. » | Jésus raconta cette parabole afin d’illustrer le cœur gracieux du père envers les perdus. Il illustra la différence entre le cœur de Dieu et celui des religieux qui l’écoutaient. - Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
- Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.
- Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.
- Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.
- Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
- Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !
Luc 15:25-30
Le fils aîné représente les religieux qui ne se réjouissent pas lorsqu’un fils prodigue est retrouvé. Le fils, demeurant toujours au loin dans sa propre justice, considéra ce qu’il n’a jamais reçu. Il pensa aux « injustices » plutôt que de se réjouir comme le faisait son père. Il fut rempli de colère au lieu d’être rempli d’amour et de grâce. - Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ;
- mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.
Luc 15:31-32
Jésus révéla que la grâce manifestée envers le pécheur ne supprime aucune bénédiction pour celui qui a été fidèle. Nous voyons ici le contraste entre la vision céleste et celle des hommes religieux.