Marc 10
- Jésus, étant parti de là, se rendit dans le territoire de la Judée au delà du Jourdain. La foule s’assembla de nouveau près de lui, et selon sa coutume, il se mit encore à l’enseigner.
- Les pharisiens l’abordèrent ; et, pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme.
- Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ?
- Moïse, dirent-ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier.
- Et Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte.
Marc 10:4-5
Les pharisiens se référaient à Deutéronome 24:1 qui n’était pas un « commandement » mais plutôt une permission. - Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ;
- c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme,
- et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
Marc 10:6-8
Découvrez le commentaire de 1 Corinthiens 6:15-17 concernant le fait qu’une épouse et un époux pourraient devenir « une seule chair ». - Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
- Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus.
- Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ;
- et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.
Marc 10:1-12
Sous la loi mosaïque dans l’Ancien Testament, les personnes commettant un péché sexuel, telle que la fornication, étaient lapidées à mort (Deutéronome 22:23-24). Les adultères étaient aussi mis à mort : « Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. » (Lévitique 20:10). Maintenant, notons que Jésus révéla le chemin de la grâce, en épargnant la vie de la femme prise en adultère (Jean 8:1-11), même lorsqu’il vivait sous le régime de la loi (avant la nouvelle alliance, le seigneur Jésus vivait sous la loi et non sous la grâce). Illustrons maintenant un scénario potentiel sous la loi : un époux commet l’adultère et il meurt lapidé pour son péché. Son épouse innocente devient alors une veuve et elle est libre de se remarier. Maintenant, transposons ce même péché dans la nouvelle alliance, celle de la grâce : l’époux n’est pas lapidé mais il est plutôt pardonné. S’il choisi d’abandonner son épouse, la répudie afin de se joindre à une autre femme, son épouse se retrouve abandonnée. Sous la grâce, plusieurs chrétiens enseignent que l’épouse innocente, qui n’est pas devenue une veuve (car son époux a été gracié) se retrouve aujourd’hui dans l’obligation de demeurer célibataire toute sa vie. Dans ce cas, l’épouse innocente aurait expérimenté plus de grâce sous la loi que sous la grâce ! Cela ne semble pas très cohérent mais plutôt contradictoire. Comment donc comprendre l’enseignement du Seigneur Jésus sur le divorce dans l’Évangile ? Soulignons un fait hyper important que plusieurs chrétiens ignorent aujourd’hui : Jésus vivait sous la loi et il adressait la question selon la loi, quoi qu’il révélait à l’avance la dispensation de la grâce, qu’il allait inaugurer très bientôt dans la nouvelle alliance. Jésus se référa à la loi au verset 3 en posant la question suivante aux pharisiens : « […] que vous a prescrit Moïse ? ». | En gros, le divorce n’est pas la volonté de Dieu (Malachie 2:16). Le divorce est un péché devant Dieu qu’il déteste, car il veut que les couples mariés le demeurent. Ceci dit, si un couple pèche et divorce, Dieu pardonnera ce péché (si les personnes se repentent) car le divorce n’est pas le blasphème impardonnable contre le Saint-Esprit. | Précisons ici les causes légitimes d’un divorce : 1 – « pour cause d’infidélité » (Matthieu 5:32) ; 2 – pour cause de désertion pour des raisons spirituelles, 1 Corinthiens 7:15 : « Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. ». Donc, si un frère ou une sœur sont abandonnés par leur épouse ou époux, ils « ne sont pas liés », c’est-à-dire, ils sont libres de se remarier. | Permettez-moi d’adresser le sujet de l’abus dans le mariage : est-ce que l’infidélité se limite à la dimension des relations sexuelles ? Si un époux bat son épouse, la violente, lui est-il vraiment fidèle ? Est-il fidèle envers son engagement de l’aimer comme Christ a aimé l’Église ? En ce qui me concerne, une épouse (ou un époux) ne devrait pas demeurer dans un mariage ou sa vie est en danger. - On lui amena des petits enfants, afin qu’il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient.
- Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
- Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point.
- Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.
Marc 10:13-16
Jésus aimait les enfants et les enfants l’aimaient en retour. Soulignons une vérité sur ces petits : les enfants ne s’approchent jamais des gens sévères, effrayants et méchants, mais ils sont attirés vers les personnes douces, aimantes et gentilles. C’est l’une des raisons pour laquelle il est évident que Jésus était certainement gentil ! | La religion propose une entrée compliquée et intellectuelle dans le royaume de Dieu. Les enfants, pour leur part, entrent dans le royaume de Dieu simplement, avec foi et ayant un amour sincère pour Dieu. Voilà comment nous devons tous y accéder ! - Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?
Le jeune homme riche posait à Jésus une question très importante concernant la vie éternelle. La réponse se retrouve dans Romains 10:9-10 : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut […] ».
- Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul.
Jésus ne nia pas sa divinité ici. Remarquons que le jeune homme riche aborda Jésus ne reconnaissant rien de plus chez lui qu’un simple enseignant. Voilà la raison pour laquelle Jésus dit ce qu’il a dit ici.
- Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère.
Jésus lui répondit en se référant à la loi mosaïque, les dix commandements plus précisément (Exode 20:3-17).
- Il lui répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
Si le jeune homme riche disait vrai, Jésus est descendu sur terre pour rien car les hommes pourraient vivre sans son pardon ! Le jeune homme se voyait comme étant très pieux, et même s’il ne le réalisait pas, il mentait forcément.
- Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
Par l’opération de l’un des dons du Saint-Esprit, Jésus reçut une parole de connaissance concernant ce jeune homme riche. Jésus savait que ce jeune homme avait fait de ses biens matériels son dieu. | Approfondissez vos connaissances sur les dons spirituels dans les enseignements « Comment avancer par révélation ? » et dans « Lumière Prophétique ». | Afin de le libérer de ce faux dieu, Jésus lui demanda de s’en défaire, ce qui impliquait de vendre tout ce qu’il possédait, afin de tout donner aux pauvres. Notons aussi que Jésus le préparait, afin de recevoir une grande récolte en retour dans sa propre vie : 1 – le jeune homme aurait pu devenir l’un des disciples du Seigneur Jésus ; 2 – Jésus connaissait « la loi des semences et des récoltes » alors il le positionnait, afin qu’il reçoive une grande récolte de biens après avoir tout semé : « Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Éternel, qui lui rendra selon son œuvre. » (Proverbe 19:17). | Contrairement à ce que la tradition enseigne, Jésus n’était pas contre le fait de posséder des biens matériels, mais il est contre le fait d’être possédé d’un amour pour ces biens : « Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés [de cet amour], se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. » (1 Timothée 6:10). | Approfondissez vos connaissances sur les finances dans l’enseignement « L’économie du royaume ».
- Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
Le jeune homme riche préféra ses biens à Jésus-Christ. L’argent ne peut combler le cœur de l’homme, alors le jeune homme partit dans la tristesse. Il venait de rater la plus grande opportunité de toute sa vie.
- Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu !
Soulignons le fait que Jésus a dit « qu’il sera difficile [pas impossible] à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! ». Il s’expliquera au verset 24, précisant qu’il est « […] difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! ». Il est difficile à plusieurs riches d’être sauvés, car plusieurs placent leur foi dans leur biens plutôt qu’en Dieu.
- Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu !
- Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.
- Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres : Et qui peut être sauvé ?
Marc 10:24-26
« Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi » car, en tant que Juifs qui avaient été instruits dans la loi de la bénédiction, ils connaissaient une foule de personnages bibliques (Abraham, Isaac, Jacob, Job, David, Salomon, etc.) qui étaient forts riches ! Ce que Jésus enseignait semblait aller à l’encontre de tout ce qu’ils avaient cru jusqu’à présent. | Approfondissez vos connaissances sur les finances dans l’enseignement « L’économie du royaume ». - Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu.
Jésus confirma ici qu’il est bel et bien possible aux riches d’êtres sauvés. Dieu sait comment se révéler à eux. | L’apôtre Paul donna les instructions suivantes à son fils spirituel Timothée en ce qui concerne les riches : « Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. » (1 Timothée 6:17).
- Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi.
Pierre révéla son cœur d’amour pour le Seigneur Jésus. Contrairement à la disposition du jeune homme riche, Pierre aimait Jésus par-dessus absolument tout !
- Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres,
- ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
Jésus déclara ici que Dieu bénit à tous les niveaux, incluant le niveau matériel, et ce, dans cette vie ! La bénédiction de l’Éternel ne se limite donc pas à la vie après la mort au ciel. Ceci dit, Jésus précisa aussi que la bénédiction attirera la persécution, car les hommes sont souvent jaloux des personnes bénies. | Approfondissez vos connaissances sur la bénédiction dans l’enseignement « Vous êtes richement bénis ! ».
- Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
La bénédiction de l’Éternel a une manière de renverser l’ordre humain de la faveur entre les hommes. Dieu sait mettre en avant ceux qui marchent vraiment avec lui : « Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu [ce que Jésus a fait parfaitement pour nous tous], en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. » (Deutéronome 28:1) ; « L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas […] » (Deutéronome 28:13).
- Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver :
- Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens,
- qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir ; et, trois jours après, il ressuscitera.
Marc 10:32-34
Jésus répéta aux disciples qu’il devait souffrir afin de sauver les pécheurs et qu’il ressusciterait. - Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s’approchèrent de Jésus, et lui dirent : Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons.
- Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ?
- Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.
Marc 10:35-37
Jacques et Jean rebondirent sur les paroles du Seigneur, lui réclamant une place de prestige auprès de lui dans son royaume. L’évangile de Matthieu précise que leur mère, Salomé, participa aussi à poser cette question égoïste : « Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande. Il lui dit : Que veux-tu ? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche. » (Matthieu 20:20-21). - Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Nous le pouvons, dirent-ils.
- Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ;
- mais pour ce qui est d’être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui cela est réservé.
Marc 10:38-40
Commentons ce passage : « Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire [allez-vous souffrir comme je vais souffrir ?], ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé [se réfère une fois de plus à la souffrance] ? Nous le pouvons, dirent-ils [Jacques et Jean se surestimèrent certainement]. Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé [Jésus confirma qu’ils souffriraient]; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi [Dieu le Père déciderait en ce qui concernait leur requête], et ne sera donné qu’à ceux à qui cela est réservé. ». - Les dix, ayant entendu cela, commencèrent à s’indigner contre Jacques et Jean.
- Jésus les appela, et leur dit : Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent.
- Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ;
- et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous.
- Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
Marc 10:41-45
Jésus dut rétablir la vision du royaume de Dieu en ce qui concerne le leadership selon son cœur. Un véritable leader ne cherche pas à se faire servir, mais à servir dans l’humilité. - Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.
- Il entendit que c’était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier ; Fils de David, Jésus aie pitié de moi !
- Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort ; Fils de David, aie pitié de moi !
- Jésus s’arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l’aveugle, en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t’appelle.
- L’aveugle jeta son manteau, et, se levant d’un bond, vint vers Jésus.
- Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue.
- Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a sauvé.
- Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin.
Marc 10:46-53
Bartimée, le mendiant aveugle, identifia Jésus comme étant « le fils de David », un titre désignant le messie. Il l’appela à répétition, attirant l’attention du Seigneur qui le guérit complètement. | Le verset 50 précise que « l’aveugle jeta son manteau [ce manteau était utilisé par l’aveugle pour recueillir des pièces d’argent], et, se levant d’un bond, vint vers Jésus. ». Afin de recevoir une touche transformatrice de Jésus, il faut être prêt à « jeter le manteau » de nos efforts personnels, en échange de son manteau de bénédiction. Au verset 51 nous lisons que Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je te fasse ? », révélant que ce n’est pas parce que quelqu’un a un besoin évident, que ce dernier veut être forcément secouru. Commentons le verset 52 : « Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a sauvé [le dictionnaire Strong’s définit ce mot grec, Sozo, comme ceci : sauver, garder sain et sauf, délivrer du danger ou de la destruction]. ». Avec son accord, Jésus le libéra de son aveuglement et le sauva de ses péchés.