Nombres 5
- L’Éternel parla à Moïse, et dit :
- Ordonne aux enfants d’Israël de renvoyer du camp tout lépreux, et quiconque a une gonorrhée ou est souillé par un mort.
- Hommes ou femmes, vous les renverrez, vous les renverrez hors du camp, afin qu’ils ne souillent pas le camp au milieu duquel j’ai ma demeure.
- Les enfants d’Israël firent ainsi, et ils les renvoyèrent hors du camp ; comme l’Éternel l’avait ordonné à Moïse, ainsi firent les enfants d’Israël.
Nombres 5:1-4
Ce chapitre est consacré aux règlements du camp d’Israël tels que donnés par Dieu à Moïse. | Les 4 premiers versets confirment la loi mosaïque que nous retrouvons dans Lévitique 13:46 : « Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il sera impur : il est impur. Il habitera seul ; sa demeure sera hors du camp. » L’idée ici était de protéger la population du danger d’une plaie. Pareillement, Dieu souhaite protéger son Église des dangers spirituels des personnes qui divisent une famille spirituelle locale : « Si quelqu’un cause des divisions, avertis-le, une fois, deux fois, puis écarte-le de l’Église ; car, tu peux en être certain, un tel homme est sorti du droit chemin : il fait le mal et se condamne ainsi lui-même. » (Tite 3:10-11, traduction Semeur). - L’Éternel parla à Moïse, et dit :
- Parle aux enfants d’Israël : Lorsqu’un homme ou une femme péchera contre son prochain en commettant une infidélité à l’égard de l’Éternel, et qu’il se rendra ainsi coupable,
- il confessera son péché, et il restituera dans son entier l’objet mal acquis, en y ajoutant un cinquième ; il le remettra à celui envers qui il s’est rendu coupable.
- S’il n’y a personne qui ait droit à la restitution de l’objet mal acquis, cet objet revient à l’Éternel, au sacrificateur, outre le bélier expiatoire avec lequel on fera l’expiation pour le coupable.
- Toute offrande de choses consacrées par les enfants d’Israël appartiendra au sacrificateur à qui elles seront présentées.
- Les choses qu’on aura consacrées lui appartiendront, ce qu’on lui aura remis lui appartiendra.
Nombres 5:5-10
Nous lisons ici concernant le dédommagement pour une faute commise envers une tierce personne. Ce passage confirme la loi mosaïque telle que donnée dans Lévitique 5:15-19 s’adressant à une infidélité commise, ou un péché involontaire commis, à l’égard des choses consacrées à l’Éternel. - L’Éternel parla à Moïse, et dit :
- Parle aux enfants d’Israël, et tu leur diras : Si une femme se détourne de son mari, et lui devient infidèle ;
- si un autre a commerce avec elle, et que la chose soit cachée aux yeux de son mari ; si elle s’est souillée en secret, sans qu’il y ait de témoin contre elle, et sans qu’elle ait été prise sur le fait ; –
- et si le mari est saisi d’un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme, qui s’est souillée, ou bien s’il est saisi d’un esprit de jalousie et a des soupçons sur sa femme, qui ne s’est point souillée ; –
- cet homme amènera sa femme au sacrificateur, et apportera en offrande pour elle un dixième d’épha de farine d’orge ; il n’y répandra point d’huile, et n’y mettra point d’encens, car c’est une offrande de jalousie, une offrande de souvenir, qui rappelle une iniquité.
- Le sacrificateur la fera approcher, et la fera tenir debout devant l’Éternel.
- Le sacrificateur prendra de l’eau sainte dans un vase de terre ; il prendra de la poussière sur le sol du tabernacle, et la mettra dans l’eau.
- Le sacrificateur fera tenir la femme debout devant l’Éternel ; il découvrira la tête de la femme, et lui posera sur les mains l’offrande de souvenir, l’offrande de jalousie ; le sacrificateur aura dans sa main les eaux amères qui apportent la malédiction.
- Le sacrificateur fera jurer la femme, et lui dira : Si aucun homme n’a couché avec toi, et si, étant sous la puissance de ton mari, tu ne t’en es point détournée pour te souiller, ces eaux amères qui apportent la malédiction ne te seront point funestes.
- Mais si, étant sous la puissance de ton mari, tu t’en es détournée et que tu te sois souillée, et si un autre homme que ton mari a couché avec toi, –
- et le sacrificateur fera jurer la femme avec un serment d’imprécation, et lui dira : – Que l’Éternel te livre à la malédiction et à l’exécration au milieu de ton peuple, en faisant dessécher ta cuisse et enfler ton ventre,
- et que ces eaux qui apportent la malédiction entrent dans tes entrailles pour te faire enfler le ventre et dessécher la cuisse ! Et la femme dira : Amen ! Amen !
- Le sacrificateur écrira ces imprécations dans un livre, puis les effacera avec les eaux amères.
- Et il fera boire à la femme les eaux amères qui apportent la malédiction, et les eaux qui apportent la malédiction entreront en elle pour produire l’amertume.
- Le sacrificateur prendra des mains de la femme l’offrande de jalousie, il agitera l’offrande de côté et d’autre devant l’Éternel, et il l’offrira sur l’autel ;
- le sacrificateur prendra une poignée de cette offrande comme souvenir, et il la brûlera sur l’autel. C’est après cela qu’il fera boire les eaux à la femme.
- Quand il aura fait boire les eaux, il arrivera, si elle s’est souillée et a été infidèle à son mari, que les eaux qui apportent la malédiction entreront en elle pour produire l’amertume ; son ventre s’enflera, sa cuisse se desséchera, et cette femme sera en malédiction au milieu de son peuple.
- Mais si la femme ne s’est point souillée et qu’elle soit pure, elle sera reconnue innocente et aura des enfants.
- Telle est la loi sur la jalousie, pour le cas où une femme sous la puissance de son mari se détourne et se souille,
- et pour le cas où un mari saisi d’un esprit de jalousie a des soupçons sur sa femme : le sacrificateur la fera tenir debout devant l’Éternel, et lui appliquera cette loi dans son entier.
Nombres 5:11-30
Nous lisons ici concernant le scénario d’une femme soupçonnée d’avoir été infidèle envers son mari, ainsi que la responsabilité de l’époux qui devait présenter « une offrande de jalousie, une offrande qui rappelle le souvenir d’une faute » (Nombres 5:15). Le rituel décrit ici devait mettre en lumière une situation d’adultère potentielle. | Le verset 18 mentionne que le prêtre dénouerait la chevelure de la femme, en signe d’humiliation (voir Lévitique 10:6). | « Les eaux amères qui apportent la malédiction » du verset 18 concernent les eaux additionnées de poussière qui seraient utilisées lors de l’examen de la femme, afin de découvrir si elle était coupable ou innocente d’infidélité. Ce passage confirme la vérité de Proverbe 26:2 : « Comme l’oiseau s’échappe, comme l’hirondelle s’envole, ainsi la malédiction sans cause n’a point d’effet. » Si la femme était innocentée, la malédiction n’aurait aucun effet sur elle : « […] si la femme ne s’est pas rendue impure, si elle est vraiment pure, elle n’éprouvera aucun mal et pourra encore avoir des enfants. » (Nombres 5:28, traduction Semeur). Toutefois, si elle était coupable, la malédiction retomberait sur sa personne et elle deviendrait stérile. Heureusement, grâce à Jésus-Christ, nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce. Le sang de Jésus nous purifie de tous péchés (1 Jean 1:7), nous épargnant ainsi de subir la malédiction de la loi : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois, – afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » (Galates 3:13-14). Nous devons remercier le seigneur Jésus car il a bu la coupe amère de la croix à notre place : « Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26:39). Aujourd’hui, nous buvons de « la coupe de bénédiction » (1 Corinthiens 10:16). - Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de son iniquité.
Grâce à Jésus-Christ, nous pouvons recevoir le pardon pour toutes nos iniquités : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Ésaïe 53:5).