Psaume 42
- Au chef des chantres. Cantique des fils de Koré.
Nous commençons ici le deuxième livre des cinq livres des psaumes. Il fut probablement écrit par le roi David et destiné aux fils de Koré, qui auraient chanté les paroles.
- Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
- Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?
Psaume 42:2-3
Cette soif de Dieu mène finalement à Jésus-Christ : « […] celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » (Jean 4:14). Celui qui reçoit Jésus-Christ comme son seigneur sera à jamais, spirituellement comblé. Aucune autre source ne saura l’abreuver. 1 Corinthiens 6:17 dit que nous sommes spirituellement unis à lui : « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. ». - Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ?
- Je me rappelle avec effusion de cœur quand je marchais entouré de la foule, et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d’une multitude en fête.
Psaume 42:4-5
La tristesse est entretenue en regardant aux joies passées, s’imaginant qu’elles ne reviendront plus jamais. | Ce psaume fut probablement écrit lorsque le roi David fuyait Absalom et ne pouvait plus adorer au tabernacle à Jérusalem. - Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu.
Voilà la question que toutes personnes attristées doivent se poser ! Les difficultés du moment présent ne sont pas une finalité. | Il faut espérer à nouveau en l’Éternel, la source de délivrance.
- Mon âme est abattue au dedans de moi : aussi c’est à toi que je pense, depuis le pays du Jourdain, depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear.
Lisons ce verset dans la traduction Parole de vie : « Mon Dieu, je suis découragé. C’est pourquoi je pense à toi là où je suis, au pays du fleuve Jourdain, près du Mont-Petit, dans les montagnes de l’Hermon. » Notons ici que le roi David se retrouva éloigné de Jérusalem. | Si vous êtes découragé, pensez à l’Éternel ! « Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, et le visage ne se couvre pas de honte. » (Psaume 34:6).
- Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées ; toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.
La Bible à la Colombe dit : « Un abîme appelle un autre abîme au bruit de tes cascades, toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. ». Le psalmiste déclara se sentir submergé par ce qui lui arrivait.
- Le jour, l’Éternel m’accordait sa grâce ; la nuit, je chantais ses louanges, j’adressais une prière au Dieu de ma vie.
- Je dis à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ?
- Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’outragent, en me disant sans cesse : Où est ton Dieu ?
- Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu.
Le psalmiste s’interrogea et il questionna Dieu pour toutes ses épreuves. Finalement, il déclara sa foi en l’Éternel. Notons que notre victoire ne réside ni dans nos questions, ni même dans les réponses à ces questions. Notre victoire réside en l’Éternel, peu importe ce que nous comprenons ou non.