Psaume 90
- Prière de Moïse, homme de Dieu. Seigneur ! Tu as été pour nous un refuge, de génération en génération.
Ce psaume souligne la vérité que Dieu est l’Éternel tandis que l’homme est temporel (mortel).
- Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eussent créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu.
- Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, et tu dis : Fils de l’homme, retournez !
- car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit.
- Tu les emportes, semblables à un songe, qui, le matin, passe comme l’herbe :
- elle fleurit le matin, et elle passe, on la coupe le soir, et elle sèche.
- Nous sommes consumés par ta colère, et ta fureur nous épouvante.
- Tu mets devant toi nos iniquités, et à la lumière de ta face nos fautes cachées.
- Tous nos jours disparaissent par ton courroux ; nous voyons nos années s’évanouir comme un son.
- Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, car il passe vite, et nous nous envolons.
Il est reconnu que ce psaume concerne Israël lors de la traversée du désert. Une note de bas de page du Psaume 90 dans la traduction The Amplified Bible explique : « Ce psaume est attribué à Moïse, qui intercède auprès de Dieu pour supprimer la malédiction […] que chaque Israélite de plus de vingt ans (quand ils se sont rebellés contre Dieu à Kadès-Barnéa) [devait mourir] avant d’atteindre la terre promise (Nombres 14:26-35). Moïse dit que la plupart d’entre eux meurent à l’âge de soixante-dix ans. Ce nombre a souvent été confondu avec une durée de vie définie pour toute l’humanité. Ce nombre n’était donc pas destiné à se référer à n’importe qui, mais aux Israélites au cours de ces quarante années particulières. […] ». | Voir les commentaires bibliques à ce sujet dans Genèse 6:3.
- Qui prend garde à la force de ta colère, et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ?
- Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse.
- Reviens, Éternel ! Jusques à quand ? … Aie pitié de tes serviteurs !
- Rassasie-nous chaque matin de ta bonté, et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse.
- Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés, autant d’années que nous avons vu le malheur.
- Que ton œuvre se manifeste à tes serviteurs, et ta gloire sur leurs enfants !
- Que la grâce de l’Éternel, notre Dieu, soit sur nous ! Affermis l’ouvrage de nos mains, oui, affermis l’ouvrage de nos mains !
Cette prière pour la faveur divine fut répondue dans la personne de Jésus-Christ : « […] la gloire de sa grâce [de sa faveur] qu’il nous a [déjà été] accordée en son bien-aimé [c’est-à-dire, en Jésus-Christ]. » (Éphésiens 1:6). | Soulignons que peu de chrétiens diraient « amen » à cette prière pour la prospérité car peu de croyants aujourd’hui ont entendu parler du cœur de Dieu pour leur vie pratique. Certes, Dieu est concerné par notre prospérité spirituelle mais il désire aussi que toutes nos œuvres soient bénies et prospères.