Romains 10
- Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés.
Comme nous le lisons dans Romains 9:2-5, l’apôtre Paul aimait sa nation, le peuple juif. Il soupirait pour leur salut, priant pour eux. | Notons que l’amour pour notre prochain aura une place importante dans notre vie de prière.
- Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence :
- ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ;
- car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient.
Romains 10:2-4
Ces versets prouvent que l’activité religieuse en soi n’a aucune incidence sur le fait qu’une personne marche ou non dans la vérité. Paul parlait ici de ses frères juifs, qu’il aimait profondément, mais qui manquaient de révélation spirituelle. On peut donc être vraiment zélé pour Dieu, avoir nos convictions religieuses mais être, malheureusement, dans l’erreur. Lisez l’enseignement « La connaissance révélée » afin de découvrir comment vous pouvez progresser dans la vérité de la parole de Dieu. | Paul enseigna clairement ici que la justification est reçue par la grâce, par la foi et non par les œuvres humaines (voir aussi Éphésiens 2:8-10). La phrase « Christ est la fin de la loi » (Romains 10:4) est une déclaration libératrice à chérir et à savourer. - En effet, Moïse définit ainsi la justice qui vient de la loi : L’homme qui mettra ces choses en pratique vivra par elles.
Moïse avait défini la justification par la loi mais celle-ci était impossible à respecter pour l’homme pécheur. Christ, le « Fils de l’homme » parfait, réussit à marcher dans la justice selon la loi : « […] il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4:15).
- Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi : Ne dis pas en ton cœur : Qui montera au ciel ? C’est en faire descendre Christ ;
- ou : Qui descendra dans l’abîme ? C’est faire remonter Christ d’entre les morts.
Romains 10:6-7
La justice reçue par la foi s’exprime différemment et n’exige aucun exploit que l’homme doit accomplir afin d’être sauvé. Celui qui veut être justifié n’a pas à accomplir des actes extraordinaires (et impossibles) tels que monter au ciel ou descendre dans l’abîme. Seul Christ fit ces choses (Éphésiens 4:8-10) car lui seul pouvait payer le prix du salut pour les perdus. - Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons.
Remarquons la personnification du mot « justice ». Maintenant, la question posée ici est la suivante : quelle est donc cette parole précise que dit la justice ? Paul répondit : « […] c’est la parole de la foi, que nous prêchons ». Nous n’avons pas à chercher de haut en bas pour la trouver. Cette parole est « près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur ». Tout ce dont nous avons besoin, c’est d’exprimer, de confesser, la foi qui est dans nos cœurs ! Aucun exploit de notre part est nécessaire afin de recevoir la justification. Quelle glorieuse nouvelle ! Voilà le sens de la « parole de foi ».
- Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
- Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Écriture :
- Quiconque croit en lui ne sera point confus.
Romains 10:9-11
Examinons de près ce passage : « Si tu [un choix personnel] confesses [déclarer] de ta bouche le Seigneur Jésus [le nom du sauveur et non une liste de péchés], et si tu crois [le fait d’exercer sa foi] dans ton cœur [dans l’homme intérieur, dans l’esprit] que Dieu l’a ressuscité des morts [voir Romains 8:11 et 1 Corinthiens 15:14], tu seras sauvé [le mot grec ici pour “sauvé” est “sozo”, ce qui implique une délivrance parfaite de toutes les œuvres de l’ennemi : “sauver, garder sain et sauf, délivrer du danger ou de la destruction, sauver du périssement quelqu’un qui souffre, c’est-à-dire qui souffre de maladie, le guérir, lui redonner la santé, préserver de la destruction”]. Car c’est en croyant [par la foi] du cœur [une foi spirituelle et non intellectuelle seulement] qu’on parvient à la justice [nous passons du statut de A – des pécheurs coupables d’avoir péché et séparés de Dieu à B – des saints pardonnés, déclarés justes, comme si nous n’avions jamais commis de péché, et réconciliés à Dieu], et c’est en confessant de la bouche [c’est en déclarant notre foi] qu’on parvient au salut [que nous recevons la justification], selon ce que dit l’Écriture : Quiconque [n’importe qui] croit [place sa foi] en lui [en Jésus] ne sera point confus [la version Semeur traduit mieux la pensée du verset : “En effet, l’Écriture dit : Celui qui met en lui sa confiance ne connaîtra jamais le déshonneur. »]. ». | Notre justification nous sort de la boue du péché et nous élève en dignité. Nos anciens péchés sont pardonnés et effacés : « Autant l’orient est éloigné de l’occident, autant il éloigne de nous nos transgressions. » (Psaume 103:12). Nous devenons ainsi des saints n’ayant aucune raison de vivre dans la honte (voir aussi Romains 8:1). De plus, nous ne serons jamais déshonorés car Dieu demeure fidèle à sa parole. Il n’annulera jamais ce que Christ a fait pour nous, alors nous savons que notre foi en lui est certaine et digne de confiance. | Découvrez le texte « Votre identité en Jésus-Christ ! » afin d’approfondir vos connaissances sur votre position en tant que saint justifié. - Il n’y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent.
La grâce salvatrice et miséricordieuse de Dieu est pour tous les hommes, indépendamment de leur race ou de leur statut social.
- Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Voilà un rappel du Psaume 107:6 : « Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses. ». Comment Dieu a-t-il fait cela ? En envoyant son fils Jésus-Christ pour sauver l’humanité (voir Jean 1:1, 14, 3:16-17). Remarquons que le salut n’est pas défini ou limité par une dénomination d’église mais par une invocation d’un nom : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. ». De plus, le salut n’est pas basé sur une exactitude théologique. Bien qu’une bonne interprétation biblique soit d’une importance capitale pour celui qui veut marcher dans la vérité et la victoire quotidienne, la Bible ne dit jamais que « le plus intelligent parmi nous » sera sauvé ! Non, le salut c’est une question du cœur. Nous avons soit reçu ou rejeté Jésus. | Il y a eu un tel accent sur l’exactitude théologique, qui a généré des débats houleux et même haineux dans l’Église. Ce n’est pas du tout ça être chrétien. La vraie foi authentique consiste à aimer Dieu et à aimer les gens : « […] si je possédais toute la connaissance […] sans l’amour, je ne serais rien. » (1 Corinthiens 13:2, traduction Semeur). « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13:35). Comprenons donc que Dieu n’essaie pas d’empêcher les gens d’entrer au ciel, mais son désir est d’accueillir le plus grand nombre auprès de lui ! Il désire que tous soient sauvés en faisant appel à Jésus ! Au ciel, beaucoup de chrétiens seront surpris d’y voir des personnes qui n’avaient pas leurs convictions théologiques mais qui sont arrivées au ciel malgré tout ! Dieu regarde au cœur et non aux étiquettes religieuses inventées par les hommes.
- Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ?
- Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? Selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !
Romains 10:14-15
Si la foi est si importante, étant le facteur déterminant en ce qui concerne le salut, ces questions sont d’une importance vitale. - Mais tous n’ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Ésaïe dit-il : Seigneur, qui a cru à notre prédication ?
Beaucoup doutent du rapport du Seigneur : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? » (Ésaïe 53:1).
- Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.
La parole de foi sauve parfaitement mais elle doit être prêchée, car la foi vient lorsque nous entendons la prédication du message de la foi. Contrairement à ce qu’enseigne la tradition religieuse, la foi ne vient pas en priant afin d’avoir la foi, mais en l’entendant prêchée. Notons aussi que le doute vient de ce que nous entendons. Faisons donc attention à ce que nous écoutons et ce qui nous influence. | Découvrez l’enseignement « La force de la foi » afin d’approfondir vos connaissances sur la mesure de foi que vous avez en vous, si vous êtes né de nouveau.
- Mais je dis : N’ont-ils pas entendu ? Au contraire ! Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.
- Mais je dis : Israël ne l’a-t-il pas su ? Moïse le premier dit : J’exciterai votre jalousie par ce qui n’est point une nation, je provoquerai votre colère par une nation sans intelligence.
Romains 10:18-19
Certes, les Juifs avaient entendu parler de ce Jésus qui pouvait les sauver, mais ils furent incrédules. Moïse prédit que les Juifs seraient jaloux des non-Juifs, ceux sans cette intelligence spirituelle, qui recevraient le salut : « Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, ils m’ont irrité par leurs vaines idoles ; et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple, je les irriterai par une nation insensée. » (Deutéronome 32:21). - Et Ésaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas.
- Mais au sujet d’Israël, il dit : J’ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant.
Romains 10:20-21
Ésaïe prophétisa aussi que Dieu allait sauver les non-Juifs et que son propre peuple refuserait de croire en leur messie, étant un peuple désobéissant et rebelle (voir Ésaïe 65:1-2).