3 Jean 1
- L’ancien, à Gaïus, le bien aimé, que j’aime dans la vérité.
« Plus exactement, à Gaïus le bien-aimé : l’épithète est le même mot que nous avons eu à plusieurs reprises dans la première épître (1 Jean 2:7 ; 1 Jean 3:2 ; 1 Jean 3:21 ; 1 Jean 4:1 ; 1 Jean 4:7 ; 1 Jean 4:11) et de nouveau dans 3 Jean 1:2 ; 3 Jean 1:5 ; 3 Jean 1:11. Le nom Gaïus étant peut-être le plus courant de tous les noms dans l’Empire romain, il est vain de spéculer sans autre preuve quant à savoir si celui qui est ici adressé est identique à Gaïus de Macédoine (Actes 19:29), Gaïus de Derbe (Actes 20:4), ou Gaïus de Corinthe (Romains 16:23). » – Le commentaire biblique « Cambridge Bible for Schools and Colleges ». | Finalement, nous n’avons pas de certitude concernant l’identité de ce Gaïus à qui Jean écrivait.
- Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme.
Jean ne reprit pas Gaïus du fait qu’il était financièrement prospère. Au contraire, Jean affirma ici que sa condition bénie était bel et bien la volonté de Dieu. Commentons ce verset : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards [à tous les niveaux] et sois en bonne santé [marchant dans la santé divine], comme prospère l’état de ton âme [nous prospérons à la mesure que nos pensées, notre volonté et nos émotions prospèrent]. ». Sachant que « … devant Dieu il n’y a pas de favoritisme » (Romains 2:11, traduction Segond 21), nous pouvons être convaincus que ce que Jean exprima ici est en fait la volonté divine pour tous les enfants de Dieu. | Approfondissez vos connaissances sur la bénédiction de l’Éternel dans l’enseignement « Vous êtes richement bénis ».
- J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité.
- Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.
3 Jean 1:3-4
Gaïus avait un bon témoignage chrétien, marchant dans la vérité. - Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères, et même pour des frères étrangers,
- lesquels ont rendu témoignage de ta charité, en présence de l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage d’une manière digne de Dieu.
- Car c’est pour le nom de Jésus-Christ qu’ils sont partis, sans rien recevoir des païens.
- Nous devons donc accueillir de tels hommes, afin d’être ouvriers avec eux pour la vérité.
3 Jean 1:5-8
Jean souligna ici que Gaïus marchait dans l’amour envers les frères locaux et envers ceux de l’étranger. Jean l’encouragea à devenir un partenaire financier, pourvoyant pour les déplacements des frères, lui rappelant qu’ils avaient en fait voyagé pour le seigneur Jésus parmi les païens. Notons que ce ne sont pas les non-croyants qui soutiennent l’œuvre de l’évangélisation mais c’est aux églises de financer les œuvres évangéliques. - J’ai écrit quelques mots à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point.
- C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos ; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Église.
3 Jean 1:9-10
Nous apprenons ici que Diotrèphe, un homme que Jean exposa comme étant spirituellement dangereux, eut un mauvais comportement. Ce dernier ne recevait ni Jean, ni ses associés. Il parlait même en mal d’eux, tellement il était méchant. De plus, il n’était pas hospitalier envers les frères de passage et il chassait de l’église même ceux qui tentaient de les accueillir. - Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est de Dieu ; celui qui fait le mal n’a point vu Dieu.
Jean exhorta Gaïus à ne pas imiter Diotrèphe, précisant une vérité générale : « Celui qui fait le bien est de Dieu ; celui qui commet le mal ne sait rien de Dieu. ». Autrement dit, Diotrèphe, qui commet le mal, ne sait rien de Dieu. | Plusieurs personnes se disent chrétiennes mais elles ne connaissent pas du tout Jésus-Christ. Certains connaissent des choses sur Dieu sans le connaître personnellement. Au-delà des paroles, la vie des gens révèle qui connaît et qui ne connaît pas Dieu.
- Tous, et la vérité elle-même, rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai.
Jean félicita Démétrius pour sa marche dans la vérité.
- J’aurais beaucoup de choses à t’écrire, mais je ne veux pas le faire avec l’encre et la plume.
- J’espère te voir bientôt, et nous parlerons de bouche à bouche.
3 Jean 1:13-14
Jean aurait beaucoup à dire mais il préféra ne pas tout écrire, aspirant plutôt à parler à Gaïus de vive-voix.