Cantique 5
- J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; je cueille ma myrrhe avec mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait… – Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! –
- J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : – ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. –
- J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ?
- Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, et mes entrailles se sont émues pour lui.
- Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts, la myrrhe répandue sur la poignée du verrou.
- J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu. J’étais hors de moi, quand il me parlait. Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé ; je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu.
- Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée ; ils m’ont frappée, ils m’ont blessée ; ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
- Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? … Que je suis malade d’amour. –
Cantique 5:2-8
Ces versets nous présentent la Sulamithe qui parlait de son bien-aimé et qu’elle recherchait. - Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, ô la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, pour que tu nous conjures ainsi ? –
On pourrait imaginer que ce verset fut un refrain qu’aurait chanté les filles d’Israël, répondant aux paroles précédentes de la Sulamithe. Elles se demandaient : « Qu’est-ce qui rend cet homme si spécial ? ».
- Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il se distingue entre dix mille.
- Sa tête est de l’or pur ; ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau.
- Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, reposant au sein de l’abondance.
- Ses joues sont comme un parterre d’aromates, une couche de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe.
- Ses mains sont des anneaux d’or, garnis de chrysolithes ; son corps est de l’ivoire poli, couvert de saphirs ;
- ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres.
- Son palais n’est que douceur, et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem ! –
Cantique 5:10-16
La Sulamithe répond à la question qui lui fut posée par les filles d’Israël, faisant les louanges de celui que son cœur aimait.