Le choix des traductions

VERSION EN LIGNE : LOUIS SEGOND (LSG)

Éditeur : domaine public
Il s’agit de l’équivalent français classique de la version anglaise King James. La LSG a été publiée en 1910 par l’Alliance Biblique Universelle.

FUTURE VERSION IMPRIMEE : SEGOND 21 (SG21)

Éditeur : Société Biblique de Genève

La Segond 21 est une traduction de la Bible éditée pour la première fois en 2007, fruit de 12 ans de travail sur les textes hébreu, araméen et grec. Son objectif ? Proposer une formulation française fidèle à l’original, dans le langage actuel, d’où la formule «L’original, avec les mots d’aujourd’hui».

En 2004 était parue une première version du texte, sous le nom de Nouvelle Segond 21. Il s’agissait uniquement du Nouveau Testament. Le travail qui se poursuivait en parallèle sur l’Ancien Testament a amené le comité d’édition à intégrer un certain nombre de nouvelles corrections dans le texte du Nouveau Testament, d’où les différences entre l’édition de 2004 et celle de 2007.

Pourquoi le nom Segond 21 ?

  1. La version Segond 21 est basée sur la traduction effectuée par Louis Segond, pasteur genevois né de parents français, éditée pour la première fois de façon complète en 1880, et respecte ses critères de traduction (correspondance formelle).
  2. La version Segond 21 vise à être comprise par les jeunes du 21e siècle.

Quels principes de traduction pour la Segond 21 ?
La formule choisie pour résumer les objectifs poursuivis avec la Segond 21 est: «L’original, avec les mots d’aujourd’hui». Pourquoi ?

  1. La Segond 21 cherche à proposer une traduction qui reste proche des textes de base hébreux et grecs et évite les conjectures, c’est-à-dire les reconstructions du texte qui ne reposent sur aucun manuscrit ancien (la S21 en contient probablement moins que les autres versions). A compréhensibilité égale, on a privilégié la formulation qui évoquait le plus l’original.
    Pour l’Ancien Testament : le texte de base est le texte massorétique du Codex de Léningrad (1008 apr. J.-C., retranscrit par la Biblia Hebraica Stuttgartensia). En cas d’hésitation sur le sens de l’hébreu ou de corruption (ou formulation incompréhensible) du texte massorétique, recours a été fait aux autres manuscrits hébreux, voire à la Septante ou à une autre version ancienne, mais on a privilégié autant que possible le texte massorétique. Parfois, ce sont les manuscrits de Qumrân, non disponibles à l’époque de Louis Segond, qui ont aidé à trancher.
    Pour le Nouveau Testament : le choix a été fait, souvent, d’intégrer les textes majoritaires en plus des textes minoritaires, avec des crochets signalant les passages ou mots absents de manuscrits importants. Le souci de tenir compte du texte majoritaire n’a pas empêché que, parfois, on laisse dans le texte biblique un texte porté par les manuscrits minoritaires.
  2. L’objectif était de rester le plus proche possible de la formulation de l’original hébreu ou grec, mais en procédant aux adaptations nécessaires pour que le français reste naturel, compréhensible et lisible. On ne s’est éloigné de la formulation originale que lorsqu’elle impliquait un français trop lourd, risquait d’induire un contre-sens ou rendait la compréhension difficile pour le lecteur moyen. On a raccourci les phrases et explicité les enchaînements logiques quand c’était possible.
  3. On a corrigé la traduction de Segond là où cela semblait nécessaire au vu des connaissances linguistiques et historiques dont nous disposons désormais, ou bien du point de vue de l’exégèse, ou bien pour une plus grande précision.
  4. On a cherché à introduire une part d’interprétation (inévitable) la plus faible possible. Si une traduction semblait assez sûre, on l’a introduite dans le texte biblique tout en indiquant la traduction plus littérale en note. Si une traduction ne semblait pas assez sûre, on a cherché à avoir une formulation du texte biblique qui préserve l’ambiguïté et l’on a indiqué en note de référence les compréhensions possibles.
  5. On a utilisé un vocabulaire plus courant que celui de Segond quand c’était nécessaire (mots dont le sens a changé, tournures dépassées, etc.), avec l’objectif qu’un adolescent du 21e siècle puisse comprendre le texte et ne pas le ressentir comme étrange à cause de sa formulation (les idées, c’est autre chose…). De ce fait, les mots signalés comme vieillis ou littéraires par le Robert ont été évités, de même que ceux dont les diverses significations sont source d’ambiguïté.
  6. On a pensé à la lecture à haute voix (en chaire notamment) du texte, en cherchant à éviter les formulations ambiguës à l’oral.
  7. On a transcrit les poids et mesures en données modernes (arrondies), en se basant sur les dernières informations publiées dans le domaine de l’archéologie et en précisant, dans les notes de référence, les mesures hébraïques ou grecques employées.

En résumé : la Segond 21 cherche à rendre le texte biblique compréhensible pour le lecteur moyen (dès l’adolescence), tout en restant autant que possible proche de la formulation dans la langue originale. Ce que les traducteurs n’ont pas pu intégrer dans le texte biblique, la Segond 21 avec notes de référence le précise. C’est donc la version de référence pour la Segond 21.

À l’occasion de la parution de la Segond 21, la Société Biblique de Genève a jugé utile de dédier un site entier à la Bible, sa traduction, son histoire, son impact, etc. Rendez-vous sur Univers de la Bible et participez aux forums de discussion !

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