1 Rois 3
- Salomon s’allia par mariage avec Pharaon, roi d’Égypte. Il prit pour femme la fille de Pharaon, et il l’amena dans la ville de David, jusqu’à ce qu’il eût achevé de bâtir sa maison, la maison de l’Éternel, et le mur d’enceinte de Jérusalem.
Le roi Salomon épousa la fille du pharaon. Salomon allait donc à l’encontre du commandement divin, ce qui lui causerait beaucoup d’ennuis plus tard dans sa vie : « Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux, et la colère de l’Éternel s’enflammerait contre vous : il te détruirait promptement. » (Deutéronome 7:3-4). | « Garde-toi de faire alliance avec les habitants du pays, de peur que, se prostituant à leurs dieux et leur offrant des sacrifices, ils ne t’invitent, et que tu ne manges de leurs victimes ; de peur que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles, se prostituant à leurs dieux, n’entraînent tes fils à se prostituer à leurs dieux. » (Exode 34:15-16).
- Le peuple ne sacrifiait que sur les hauts lieux, car jusqu’à cette époque il n’avait point été bâti de maison au nom de l’Éternel.
Le peuple de Dieu fit des sacrifices encore sur les hauts lieux. Même si le peuple adora l’Éternel ici, ce lieu aurait dû être détruit : « Vous détruirez tous les lieux où les nations que vous allez chasser servent leurs dieux, sur les hautes montagnes, sur les collines, et sous tout arbre vert. » (Deutéronome 12:2). Cet endroit mena finalement à l’idolâtrie de la nation d’Israël.
- Salomon aimait l’Éternel, et suivait les coutumes de David, son père. Seulement c’était sur les hauts lieux qu’il offrait des sacrifices et des parfums.
- Le roi se rendit à Gabaon pour y sacrifier, car c’était le principal des hauts lieux. Salomon offrit mille holocaustes sur l’autel.
- A Gabaon, l’Éternel apparut en songe à Salomon pendant la nuit, et Dieu lui dit : Demande ce que tu veux que je te donne.
- Salomon répondit : Tu as traité avec une grande bienveillance ton serviteur David, mon père, parce qu’il marchait en ta présence dans la fidélité, dans la justice, et dans la droiture de coeur envers toi ; tu lui as conservé cette grande bienveillance, et tu lui as donné un fils qui est assis sur son trône, comme on le voit aujourd’hui.
- Maintenant, Éternel mon Dieu, tu as fait régner ton serviteur à la place de David, mon père ; et moi je ne suis qu’un jeune homme, je n’ai point d’expérience.
- Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, peuple immense, qui ne peut être ni compté ni nombré, à cause de sa multitude.
- Accorde donc à ton serviteur un coeur intelligent pour juger ton peuple, pour discerner le bien du mal ! Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ?
- Cette demande de Salomon plut au Seigneur.
- Et Dieu lui dit : Puisque c’est là ce que tu demandes, puisque tu ne demandes pour toi ni une longue vie, ni les richesses, ni la mort de tes ennemis, et que tu demandes de l’intelligence pour exercer la justice,
- voici, j’agirai selon ta parole. Je te donnerai un coeur sage et intelligent, de telle sorte qu’il n’y aura eu personne avant toi et qu’on ne verra jamais personne de semblable à toi.
- Je te donnerai, en outre, ce que tu n’as pas demandé, des richesses et de la gloire, de telle sorte qu’il n’y aura pendant toute ta vie aucun roi qui soit ton pareil.
- Et si tu marches dans mes voies, en observant mes lois et mes commandements, comme l’a fait David, ton père, je prolongerai tes jours.
- Salomon s’éveilla. Et voilà le songe. Salomon revint à Jérusalem, et se présenta devant l’arche de l’alliance de l’Éternel. Il offrit des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces, et il fit un festin à tous ses serviteurs.
1 Rois 3:4-15
L’Éternel visita Salomon dans un songe. Il lui donna la sagesse tel qu’il lui fut demandé. Notons que des songes sont des expériences spirituelles pouvant avoir un impact important dans une vie. Approfondissez vos connaissances sur le prophétique dans « Lumière Prophétique ». | Nous voyons ici qu’il y avait deux lieux d’adoration pour l’Éternel, ce qui était contraire à la loi mosaïque : « […] Salomon se rendit avec toute l’assemblée au haut lieu qui était à Gabaon. Là se trouvait la tente d’assignation de Dieu [le tabernacle], faite dans le désert par Moïse, serviteur de l’Éternel ; mais l’arche de Dieu [le coffre de Dieu] avait été transportée par David de Kirjath Jearim à la place qu’il lui avait préparée, car il avait dressé pour elle une tente à Jérusalem. » (2 Chroniques 1:3-4). Il ne devait y avoir qu’un seul autel car il y aurait une seule croix pour la rédemption de l’humanité. | Notons que Salomon n’a pas bénéficié de la promesse du verset 14. Salomon ne marcha pas selon la volonté de Dieu, mourant vers l’âge de 60 ans. - Alors deux femmes prostituées vinrent chez le roi, et se présentèrent devant lui.
- L’une des femmes dit : Pardon ! mon seigneur, moi et cette femme nous demeurions dans la même maison, et je suis accouchée près d’elle dans la maison.
- Trois jours après, cette femme est aussi accouchée. Nous habitions ensemble, aucun étranger n’était avec nous dans la maison, il n’y avait que nous deux.
- Le fils de cette femme est mort pendant la nuit, parce qu’elle s’était couchée sur lui.
- Elle s’est levée au milieu de la nuit, elle a pris mon fils à mes côtés tandis que ta servante dormait, et elle l’a couché dans son sein ; et son fils qui était mort, elle l’a couché dans mon sein.
- Le matin, je me suis levée pour allaiter mon fils ; et voici, il était mort. Je l’ai regardé attentivement le matin ; et voici, ce n’était pas mon fils que j’avais enfanté.
- L’autre femme dit : Au contraire ! c’est mon fils qui est vivant, et c’est ton fils qui est mort. Mais la première répliqua : Nullement ! C’est ton fils qui est mort, et c’est mon fils qui est vivant. C’est ainsi qu’elles parlèrent devant le roi.
- Le roi dit : L’une dit : C’est mon fils qui est vivant, et c’est ton fils qui est mort ; et l’autre dit : Nullement ! c’est ton fils qui est mort, et c’est mon fils qui est vivant.
- Puis il ajouta : Apportez-moi une épée. On apporta une épée devant le roi.
- Et le roi dit : Coupez en deux l’enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l’une et la moitié à l’autre.
- Alors la femme dont le fils était vivant sentit ses entrailles s’émouvoir pour son fils, et elle dit au roi : Ah ! mon seigneur, donnez-lui l’enfant qui vit, et ne le faites point mourir. Mais l’autre dit : Il ne sera ni à moi ni à toi ; coupez-le !
- Et le roi, prenant la parole, dit : Donnez à la première l’enfant qui vit, et ne le faites point mourir. C’est elle qui est sa mère.
- Tout Israël apprit le jugement que le roi avait prononcé. Et l’on craignit le roi, car on vit que la sagesse de Dieu était en lui pour le diriger dans ses jugements.
1 Rois 3:16-28
Salomon, rempli d’une sagesse divine impressionnante, rendit la justice entre les deux femmes, épargnant la vie d’un enfant.