2 Corinthiens 1
- Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe :
Remarquons comment l’Apôtre Paul s’adressa aux fidèles de Corinthe en Grèce. Il ne les saluait pas en disant « aux pécheurs sauvés par grâce » mais aux « saints ». Au moment où une personne a été sauvée par grâce, par le moyen de sa foi (Éphésiens 2:8), elle échange son statut de pécheur pour celui de saint. Elle a été spirituellement recréée et elle a reçu la nature divine (2 Pierre 1:4) en elle : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5:17). Elle est passée du statut d’injuste à celui de juste ! Avant le salut, nous étions sales, mais après notre nouvelle naissance nous sommes devenus purs et sans tache : « Et c’est là ce que vous étiez [dans toutes sortes d’immoralité], quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés [purifiés de tous péchés], mais vous avez été sanctifiés [c’est à dire, mis à part pour Dieu et rendu saint], mais vous avez été justifiés [le contraire d’injuste] au nom du seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. (1 Corinthiens 6:11). Voilà notre position en Jésus-Christ. Certes, notre condition humaine a besoin d’expérimenter l’œuvre de sanctification dans la vie de tous les jours, mais elle ne se produira jamais par le chemin traditionnel de la condamnation (Romains 8:1). Seule la révélation de ce que nous sommes devenus en Jésus-Christ, et non la pression religieuse, peut transformer en permanence notre comportement. | Allez plus loin dans votre connaissance concernant votre sainteté en découvrant l’enseignement « Vous êtes justifié ! » ainsi que le texte « Votre identité en Jésus-Christ ».
- que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus-Christ !
La grâce et la paix sont accessibles uniquement par la foi en Dieu. Cette grâce produira chez le croyant une vie de sainteté : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » (Romains 6:14).
- Béni soit Dieu, le Père de notre seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation,
- qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !
2 Corinthiens 1:3-4
Notre père céleste sait nous consoler dans l’affliction. - Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ.
- Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut ; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons.
- Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.
- Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au-delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.
- Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts.
- C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore,
- vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet.
2 Corinthiens 1:5-11
« Les souffrances de Christ abondent en nous » se réfère aux persécutions que nous pouvons subir à cause de notre identification à Jésus-Christ. « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. » (2 Timothée 3:12). Devant cette persécution et la méchanceté des hommes, l’Éternel demeure notre appui, notre force et notre consolation. | Nous lisons, au verset 9, que l’apôtre Paul avait cru qu’il mourrait peut-être à cause de l’évangile. - Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.
- Nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous lisez, et ce que vous reconnaissez. Et j’espère que vous le reconnaîtrez jusqu’à la fin,
- comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du seigneur Jésus.
- Dans cette persuasion, je voulais aller d’abord vers vous, afin que vous eussiez une double grâce ;
- je voulais passer chez vous pour me rendre en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, et vous m’auriez fait accompagner en Judée.
- Est-ce que, en voulant cela, j’ai donc usé de légèreté ? Ou bien, mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair, de sorte qu’il y ait en moi le oui et le non ?
Concernant le verset 17, la Bible Semeur commente : « On avait reproché à Paul de modifier ses plans de voyage au gré de sa fantaisie. ». Certains jugeaient que l’apôtre Paul n’était pas sérieux dans ses propos. Lisons ce verset dans la traduction Parole de Vie : « Quand j’ai décidé cela, est-ce que j’ai agi sans réfléchir ? Ou bien, quand je prends une décision, est-ce que je fais seulement ma volonté en disant à la fois “ oui ” et “ non ” ? ».
- Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non.
- Car le fils de Dieu, Jésus-Christ, qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, et par Silvain, et par Timothée, n’a pas été oui et non, mais c’est oui qui a été en lui ;
Lisons le verset 19 dans la traduction Bible Parole de Vie : « Silas, Timothée et moi, nous vous avons annoncé le Fils de Dieu, Jésus le Christ. Eh bien, Jésus n’a pas été “ oui ” et “ non ”, mais il a toujours été “oui”. ». Autrement dit, les promesses de Jésus sont absolument certaines et dignes de confiance. | Soulignons que l’un des noms de Jésus-Christ est « l’Amen » : « […] Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable […]. » (Apocalypse 3:14).
- car, pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu.
Le mot amen est un mot latin ; de l’hébreux (āmēn) signifiant « qu’il en soit ainsi ». Toutes les fois que nous entendons une vérité prêchée, nous pouvons attirer sa manifestation dans notre vie, l’activer et s’en approprier en déclarant « amen » avec foi. La déclaration d’un « amen » avec foi relâche la puissance divine dans une vie.
- Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu,
- lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit.
2 Corinthiens 1:21-22
Lisons les versets 21 et 22 dans la traduction de la Bible Semeur : « C’est Dieu, en effet, qui nous a fermement unis avec vous à Christ et qui nous a consacrés à lui par son onction. Et c’est encore Dieu qui nous a marqués de son sceau, comme sa propriété, et qui a mis dans notre cœur son Esprit comme acompte des biens à venir. ». Ce sceau spirituel confirme que nous appartenons à l’Éternel. La présence du Saint-Esprit habitant dans le croyant est le dépôt promettant que celui en qui habite l’Esprit verra son plein héritage en Christ : « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. » (Éphésiens 1:13-14). Lisons un extrait d’Éphésiens 1:14 dans la traduction Nouvelle Bible Français courant : « L’Esprit saint nous garantit l’héritage que Dieu a réservé à son peuple […]. ». - Or, je prends Dieu à témoin sur mon âme, que c’est pour vous épargner que je ne suis plus allé à Corinthe ;
- non pas que nous dominions sur votre foi, mais nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi.
2 Corinthiens 1:12-24
Ce passage concerne des problèmes relationnels entre l’apôtre Paul et les saints à Corinthe. L’apôtre affirme s’être bien comporté envers les croyants, sans aucune domination de sa part.