Jean 3
- Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs,
Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens [l’une des trois sectes Juives, particulièrement stricte], nommé Nicodème [l’un des 71 membres du Sanhédrin, la « cour supérieure » des Juifs], un chef des Juifs,
- qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit [quand une personne religieuse a soif de Dieu, elle fait parfois ses recherches en cachette afin d’éviter l’attention des hommes], et lui dit : Rabbi [maître, enseignant], nous savons que tu es un docteur [professeur] venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui [Jésus accomplissait toujours ses miracles par l’onction du Saint-Esprit (Jean 3:34) et selon la volonté et les directives de son Père : « […] je ne fais rien de moi-même […] » (Jean 8:28). Jésus a lui-même dit : « Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister. » (Marc 3:24). Ceci dit, Jésus glorifiait le Père accomplissant ces miracles en unité avec la volonté divine].
- Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
Quand une personne prêche l’Évangile du royaume de Dieu, elle doit savoir comment y accéder. Ce texte révèle que l’on peut voir le royaume de Dieu en expérimentant la nouvelle naissance. Comprenez bien ! Des parents biologiques ont une progéniture naturelle. Cependant, la nouvelle naissance implique une naissance spirituelle car le parent n’est pas humain mais Divin ! La nouvelle naissance est une expérience miraculeuse qui permet à une personne de devenir un enfant de Dieu, ou encore, un « fils » de Dieu (Romains 8:14-15). Cette nouvelle naissance nécessite la révélation de l’œuvre de la croix : ce sacrifice de Jésus-Christ à la croix qui fut le substitut pour tous les pécheurs. Tous pécheurs, les « fils du diable » (Jean 8:44), peuvent être adoptés dans la famille de Dieu, et devenir des saints enfants de Dieu (Éphésiens 2:19). Dieu désire que toutes ses créatures soient « délivrées de la puissance des ténèbres » et soient transportées « dans le royaume du Fils de son amour » (Colossiens 1:13). La nouvelle naissance est également mentionnée dans Jean 1:12-13 : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. ». En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes devenus frères de Jésus (Hébreux 2:11), et co-héritiers de notre précieux Sauveur (Romains 8:17).
- Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?
Nicodème pensait comme un homme naturel qui ne peut pas recevoir les choses de l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 2:14)] Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? [Nicodème ne comprit pas que Jésus lui prêchait une expérience spirituelle. Étant tellement rationnel, il ne pouvait saisir la grandeur du message qu’il entendait, et ce, du plus grand enseignant qui ait marché sur cette terre.
- Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau [naissance naturelle] et d’Esprit [naissance spirituelle], il ne peut entrer dans le royaume de Dieu [un homme doit être premièrement libéré de l’eau du sein maternel pour pouvoir ensuite recevoir l’expérience surnaturelle et spirituelle de la nouvelle naissance. Cette dernière est rendue possible suite à une conviction du Saint-Esprit. Sans cette conviction surnaturelle, une personne n’a qu’adhéré intellectuellement et n’est pas véritablement sauvée (Jean 16:8)].
- Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit.
Ce qui est né de la chair est chair [la naissance naturelle], et ce qui est né de l’Esprit est Esprit [la naissance spirituelle, ou encore, la nouvelle naissance. | Lorsque nous parlons du corps, nous parlons de notre dimension matérielle. Lorsque nous parlons de notre esprit, nous parlons de notre dimension spirituelle. Afin de comprendre l’importance des choses spirituelles, nous devons élever notre compréhension au-delà de la connaissance naturelle. Comprenons que nous sommes beaucoup plus qu’un corps mais nous sommes un esprit qui possède une âme [pensée, volonté, émotions] qui habite un corps (1 Thessaloniciens 5:23). Cette première compréhension nous permet d’arriver à une connaissance plus profonde et exacte de ce qu’est la nouvelle naissance].
- Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau.
Si nous limitons notre pensée au monde matériel, l’annonce de la « nouvelle naissance » demeure étonnante et troublante. Ceci dit, lorsque nous saisissons que le seigneur Jésus employait un langage spirituel pour décrire une expérience spirituelle, nous arrivons à une compréhension révolutionnaire avec une bénédiction éternelle.
- Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit.
Tout comme les éléments de la nature demeurent imprévisibles, l’enfant de Dieu né de l’Esprit demeure imprévisible. Comme le croyant marche à la suite de son Seigneur, il se laisse diriger par ce dernier (Romains 8:14).
- Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ?
Nicodème interroge le Seigneur, demeurant perplexe.
- Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses !
Ce n’est pas l’unique occasion où Jésus reprend un interlocuteur religieux : « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » (Jean 5:39-40). En fait, plusieurs sont religieux et possèdent une certaine connaissance théologique sans connaître la véritable Parole ! « Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. » (Romains 10:2-3).
- En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage.
En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons [de la Parole de Dieu], et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu [les fruits de cette Parole] ; et vous [le Sanhédrin] ne recevez pas notre témoignage [tout comme les prophètes de l’Ancien Testament qui ne furent ni compris ni reçus, les religieux avaient du mal à comprendre et à recevoir Jésus].
- Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ?
L’incrédulité demeure une barrière infranchissable aux choses spirituelles de Dieu. Si Nicodème reconnaissait Jésus en tant qu’un simple enseignant, pourrait-il le reconnaître en tant que le fils de Dieu incarné ?
- Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le fils de l’homme qui est dans le ciel.
Personne [autre que Jésus] n’est monté au ciel [Commentaire de la Bible Dake : « Anabaino » : monter tout seul par sa propre puissance. En d’autres termes, Jésus est monté au ciel par sa propre puissance. Hénoc (Genèse 5:24, Hébreux 11:5), Élie (2 Rois 2:11), Paul (2 Corinthiens 12:1-3) et Jean (Apocalypse 4:1) sont montés au ciel, enlevés par la puissance de Dieu], si ce n’est celui [Jésus] qui est descendu du ciel [Jean 1:1, Jean 14, Philippiens 2:5-8], le fils de l’homme qui est dans le ciel [au moment où Jean écrivait cet évangile, Jésus était de retour au ciel].
- Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le fils de l’homme soit élevé,
Et comme Moïse éleva le serpent [représentant Satan qui fut à l’origine du péché] dans le désert [Nombres 21:5-9], il faut de même que le fils de l’homme soit élevé [Jésus prophétise ici sa crucifixion, quand il porterait le péché et toutes les maladies de l’humanité. Il serait « élevé » sur la croix, tout comme le serpent fut élevé dans le désert. « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5:21) ; « lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24)],
- afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
afin que quiconque [Deutéronome 30:19, 2 Pierre 3:9, Apocalypse 22:17] croit en lui ait la vie éternelle [notre foi en Jésus est l’unique source du salut. Ce salut nous permet de vivre éternellement dans la présence de Dieu (1 Corinthiens 5:3). Certains affirment à tort que Dieu sélectionne qui sera sauvé, et par conséquent, ceux qu’il n’a pas sélectionnés sont forcément destinés à la perdition. La perversion de la doctrine de l’élection assassine le saint caractère et la justice de Dieu. Une saine compréhension de cette doctrine révèle que tous ceux qui sont en Christ par choix entrent dans l’élection : « en lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté. » (Éphésiens 1:11). Sa volonté est précisée dans 2 Pierre 3:9, incluant tous les hommes. Tous ceux qui placent leur foi en Jésus-Christ expérimentent la nouvelle naissance (Jean 3:3). Ils sont sauvés, baptisés dans le corps de Christ pour former un seul corps (1 Corinthiens 12:13). Ce corps est l’édifice spirituel que l’on appelle « l’Église ». Ces croyants sont donc placés « en lui » ou dans son corps. Ce dernier [le corps de Christ] est prédestiné à la gloire (Éphésiens 5:27)].
- Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé [« agapao » : aimer chèrement] le monde [les habitants de la terre] qu’il a donné [Dieu est un donateur] son Fils unique [« monogenes » : seul de son espèce. Avant l’adoption de plusieurs « fils » dans la famille royale de Dieu (Romains 8:14-17, Romains 19, Romains 9:26, Galates 3:26, Galates 4:6-7), Jésus était l’unique fils de Dieu], afin que quiconque [2 Pierre 3:9, Apocalypse 22:17] croit [Éphésiens 2:8] en lui ne périsse point [se référant à la mort spirituelle et éternelle, étant séparé de Dieu en enfer : « Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force. » (2 Thessaloniciens 1:9). Voir aussi Ésaïe 59:2], mais qu’il ait la vie [« Zoe » : la vie de Dieu] éternelle [cette vie est abondante et sans fin ! (Jean 10:10)].
- Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
La mission du seigneur Jésus n’était pas le jugement mais le salut de l’humanité : « […] Le fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable » (1 Jean 3:8). Ceci dit, nous savons qu’à la fin des âges, Jésus jugera certainement : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. » (Jean 5:22).
- Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Celui qui croit en lui n’est point jugé [Jean 5:24] ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu [sans la réception de Jésus-Christ comme notre substitut, celui qui a payé notre dette de péché, nous demeurons dans nos péchés et donc, condamnables. Le coupable demeurera condamné : « […] celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. » (Jean 3:36)].
- Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Et ce jugement c’est que, la lumière [Jésus] étant venue dans le monde [Jean 1:4-9], les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises [les mauvaises œuvres recherchent toujours la noirceur. Il est intéressant de se rappeler que Nicodème est venu à la rencontre de Jésus la nuit].
- Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ;
Car quiconque fait le mal hait la lumière [Jean 15:19], et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées [la lumière chasse les ténèbres. Ceux qui aiment pratiquer le péché recherchent donc à vivre dans les ténèbres] ;
- mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.
En fait, seul Dieu peut véritablement rendre nos actions « selon la vérité » car l’unique vérité est en Jésus-Christ.
- Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée ; et là il demeurait avec eux, et il baptisait.
Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit dans la terre de Judée [l’opposition fut possiblement la raison du déplacement de la métropole de Jérusalem] ; et là il demeurait avec eux, et il baptisait [les apôtres du Seigneur baptisaient des disciples].
- Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on y venait pour être baptisé.
Jean aussi baptisait à Énon, près de Salim [en Samarie], parce qu’il y avait là beaucoup d’eau [prouvant ici que le baptême biblique implique l’immersion dans beaucoup d’eau] ; et on y venait pour être baptisé [Jean-Baptiste baptisait donc à la même période que les apôtres du seigneur Jésus].
- Car Jean n’avait pas encore été mis en prison.
« […] Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l’avait lié et mis en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère. » (Matthieu 14:3).
- Or, il s’éleva de la part des disciples de Jean une dispute avec un Juif touchant la purification.
Or, il s’éleva de la part des disciples de Jean [Baptiste] une dispute avec un Juif touchant la purification [selon les lois des Pharisiens].
- Ils vinrent trouver Jean, et lui dirent : Rabbi, celui qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui.
Ils [les Juifs] vinrent trouver Jean, et lui dirent : Rabbi [maître, enseignant], celui [Jésus] qui était avec toi au delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage [Jean 1:29], voici, il [Jésus] baptise [en fait, c’était les apôtres sous l’autorité de Jésus qui baptisaient. Voir Jean 4:2], et tous vont à lui [Jésus avait maintenant un groupe de gens qui le suivait et les Juifs cherchaient à susciter de la jalousie chez Jean-Baptiste].
- Jean répondit : Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel.
Jean-Baptiste ne se laissait pas ébranler par leurs propos. De plus, tout comme l’autorité qu’il avait reçue, Jean-Baptiste savait que l’autorité de Jésus venait directement de Dieu le Père. Ils étaient unis et non des rivaux.
- Vous-mêmes m’êtes témoins que j’ai dit : Je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé devant lui.
Voir Jean 1:20.
- Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite.
Celui à qui appartient l’épouse [les âmes qui avaient été sauvées sous son ministère], c’est l’époux [Jésus] ; mais l’ami de l’époux [Jean-Baptiste], qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux [Jésus] : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite [Jean-Baptiste était dans la joie car même si les âmes se tournaient maintenant vers Jésus, il avait personnellement répondu à l’appel divin : celui d’aplanir le chemin du Seigneur. Son ministère dans le désert était une préparation pour ce jour où tous pourraient entendre la voix du Sauveur (Jean 1:23)].
- Il faut qu’il croisse, et que je diminue.
Jean-Baptiste savait discerner les saisons et les temps. Il ne recherchait pas sa propre gloire ou ministère mais il cherchait plutôt la volonté de son Père. Que le Seigneur suscite plus d’hommes de ce calibre dans notre génération !
- Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre, et il parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
Celui qui vient d’en haut [Jésus] est au-dessus de tous [Jésus est Dieu incarné et au-dessus de tous les hommes !] ; celui qui est de la terre est de la terre [les hommes ne sont que poussière (Genèse 2:7, Genèse 3:19)], et il [l’homme de la terre] parle comme étant de la terre [l’homme naturel parle selon sa réalité terrestre. Puisque : « […] c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6:45) et puisque « la mort et la vie sont au pouvoir de la langue […]» (Proverbe 18:21), parlons la vérité en accord avec le rapport de Dieu pour notre vie. Ne soyons pas comme ceux de la terre qui vivent selon le système mondain, mais soyons « […] transformés par le renouvellement de l’intelligence […] » (Romains 12:2) car l’homme « est comme les pensées de son âme […] » (Proverbe 23:7). Si l’homme pense contrairement aux pensées de Dieu, son cœur sera rempli de mensonges et il ne pourra jamais savourer les bénéfices de son salut en Jésus]. Celui [Jésus] qui vient du ciel est au-dessus de tous [Philippiens 2:9],
- il rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage.
il [Jésus] rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage [le message d’origine divine de Jésus ne pouvait être reçu par l’intellect mais uniquement par une révélation venant du Saint-Esprit (1 Corinthiens 12:3)].
- Celui qui a reçu son témoignage a certifié que Dieu est vrai ;
Celui qui a reçu son témoignage [de Jésus] a certifié que Dieu est vrai [le fruit de la révélation de la Parole était toujours une confiance dans la véracité de la Parole de Dieu] ;
- car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure.
car celui [Jésus] que Dieu a envoyé [Philippiens 2:7-8] dit les paroles de Dieu [Jean 8:28], parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit avec mesure [Jésus, quoi qu’il fût Dieu, marchait sur cette terre comme un simple homme. Il ne « brillait » pas comme dans la gloire qu’il avait avant son incarnation (Ézéchiel 1:27-28, Ésaïe 53:2). Ceci dit, son ministère miraculeux fut le fruit d’une marche dans l’onction, et ce, sans aucune trace d’impureté. Cette onction de l’Esprit n’était aucunement limitée. Jésus était l’unique homme parfait en qui le Père pouvait confier une telle mesure et qui produisait autant de fruits miraculeux].
- Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains.
Le Père aime le Fils [cet amour est merveilleux quand nous considérons que le Père nous aime autant qu’il a aimé son fils ! (Jean 17:23)], et il a remis toutes choses entre ses mains [le plan de la rédemption par amour était entre les mains de Jésus. Ce dernier se soumettait entièrement à la volonté de son Père (Luc 22:42)].
- Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.
La vie éternelle n’est possible qu’en Jésus : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6). Sans le Fils, il n’y a ni pardon, ni justification, ni sanctification. Sans le pardon des péchés, il n’y a pas de réconciliation possible avec le Père. La séparation entre l’homme et Dieu demeure.
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».