Jean 12
- Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.
Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie [à la fin de ses jours, juste avant la croix], où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts [voir Jean 11].
- Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.
Là [à Béthanie, « […] dans la maison de Simon le lépreux » (Matthieu 26:6)], on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui [il est bien d’œuvrer, de servir les invités, mais il est important de ne pas se perdre dans notre travail. Certains auront manqué le jour de leur visitation car ils étaient trop occupés pour savourer la présence de Dieu].
- Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.
Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix [une valeur d’environ 10.000 $ canadiens, en 2014], oignit les pieds de Jésus [seuls les pieds sont mentionnés dans cet Évangile. Remarquons qu’une omission n’est pas une contradiction], et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux [nous retrouvons ici un geste d’amour et d’humilité] ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum [tout comme ce parfum remplissait la demeure, l’adoration véritable remplit la maison de Dieu (Psaume 22:3)].
- Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit :
Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer [Judas le traître], dit :
- Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cent deniers, pour les donner aux pauvres ?
Judas camouflait ses motifs impurs par ce noble discours. Son « intérêt pour les pauvres » n’était qu’une façade, un mensonge, car il désirait vendre ce parfum pour pouvoir ensuite voler sa valeur monétaire.
- Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait.
Remarquez : le ministère de Jésus possédait une bourse qui contenait de l’argent ! Jésus n’était donc pas un pauvre mendiant comme nous enseigne la tradition des hommes. Non, en fait, Jésus, bien qu’il se soit appauvri en quittant la richesse du ciel pour venir sur la terre (2 Corinthiens 8:9), avait suffisamment de finances pour subvenir aux besoins matériels de douze hommes adultes ! De plus, Judas, le trésorier-voleur, était dans l’équipe ministérielle et pourtant, la mission se poursuivait sans problème !
- Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture.
Depuis longtemps, et avec un cœur rempli d’honneur pour le seigneur, Marie avait fait des économies. Cet argent avait une mission divine d’adoration et Jésus défendait sa cause. Nous retrouvons ici un moment parfait où Jésus aurait pu corriger Marie pour cette « dépense extravagante », mais il ne le fait pas. Au contraire, Marie recevra des louanges pour ce geste généreux : « En répandant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait. » (Matthieu 26:12-13). Nous devrions donc en tirer une grande leçon : rien n’est trop cher pour l’œuvre de Dieu car le seigneur est digne de nos meilleurs dons.
- Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours.
Vous avez toujours les pauvres avec vous [une triste réalité dans le système de ce monde], mais vous ne m’avez pas toujours [nous devons discerner quand et comment administrer les ressources du seigneur afin qu’il soit glorifié par notre saine gestion et afin de récolter beaucoup de fruits à la gloire de Dieu le Père].
- Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie ; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.
Lazare, un homme ressuscité d’entre les morts depuis environ deux mois, était une attraction spectaculaire. Il le serait pour nous aujourd’hui également !
- Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare,
La religion souhaite toujours éliminer ce qui peut nuire à son avancement. Comme Lazare était une affiche publicitaire vivante pour Jésus-Christ, les leaders d’Israël voulaient le voir disparaître, le tuer
- parce que beaucoup de Juifs se retiraient d’eux à cause de lui, et croyaient en Jésus.
Le témoignage de la résurrection de Lazare se répandait et causait des dommages dans le royaume de l’ennemi.
- Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem,
Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête [la Pâque] ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem,
- prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du seigneur, le roi d’Israël !
prirent des branches de palmiers [une coutume pour honorer des conquérants gagnants], et allèrent au-devant de lui [la foule acclamait le roi des rois, s’imaginant qu’il établirait immédiatement le royaume de Dieu sur la terre. Certes, Jésus le ferait, mais l’heure n’était pas encore venue], en criant : Hosanna [en grec : « sauve, maintenant ! »] ! Béni soit celui qui vient au nom du seigneur, le roi d’Israël ! [remarquez le titre « roi d’Israël ». Le peuple avait raison de l’accueillir ainsi, cependant, ils ne comprirent pas que ce roi devait premièrement payer la dette des péchés. Le royaume de Dieu ne pourrait s’établir sans ce sacrifice libérateur de Jésus, l’agneau de Dieu, sur la croix].
- Jésus trouva un ânon, et s’assit dessus, selon ce qui est écrit :
- Ne crains point, fille de Sion ; voici, ton roi vient, assis sur le petit d’une ânesse.
La prophétie concernant l’arrivée du messie à Jérusalem se retrouve dans Zacharie 9:9 : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, sur un âne, le petit d’une ânesse. »
- Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses ; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu’elles étaient écrites de lui, et qu’il les avaient accomplies à son égard.
Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses [les disciples ne réalisaient pas qu’ils étaient témoins de l’accomplissement de cette prophétie] ; mais, lorsque Jésus [son corps physique] eut été glorifié [après sa résurrection], ils se souvinrent qu’elles étaient écrites de lui, et qu’il les avaient accomplies à son égard [l’être humain a du mal à reconnaître l’œuvre de Dieu au moment où il l’accomplit. Ce n’est qu’après coup qu’il réalise ce que Dieu a fait. Que le seigneur nous donne de discerner et de ne pas manquer le jour de sa visitation dans notre vie !].
- Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage ;
Les témoins de la résurrection de Lazare devinrent par la suite des témoins qui proclamaient ce grand miracle.
- et la foule vint au-devant de lui, parce qu’elle avait appris qu’il avait fait ce miracle.
Le témoignage personnel proclame les hauts-faits de Dieu et est l’un des instruments choisis de Dieu pour attirer les perdus au seigneur. Nous comprenons ici que les gens se sont rassemblés pour accueillir Jésus à l’entrée de Jérusalem à cause de ce miracle de résurrection.
- Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres : Vous voyez que vous ne gagnez rien ; voici, le monde est allé après lui.
Traduction Français courant : « Vous voyez que vous n’y pouvez rien : tout le monde s’est mis à le suivre ! ». En fait, tous les efforts déployés contre Jésus ne prospéraient point. « […] Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:31). Sachez que si les leaders religieux ont réussi à crucifier le seigneur, c’est parce que Jésus leur a permis de le faire.
- Quelques Grecs, du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête,
Quelques Grecs [des croyants d’origines païennes], du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête [la Pâque],
- s’adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance : Seigneur, nous voudrions voir Jésus.
s’adressèrent à Philippe [un apôtre], de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance : Seigneur, nous voudrions voir Jésus [ces hommes païens, parmi les gentils, avaient entendu parler de Jésus et ils voulaient le recevoir. Mais ce n’était pas le temps pour une mission envers les gentils car Jésus souffrirait peu de temps après pour tous les hommes].
- Philippe alla le dire à André, puis André et Philippe le dirent à Jésus.
Philippe [un apôtre] alla le dire à André [un apôtre], puis André et Philippe [deux apôtres ayant une mission] le dirent à Jésus.
- Jésus leur répondit : L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Jésus leur répondit : L’heure est venue [Jésus savait depuis longtemps que ce moment arriverait] où le Fils de l’homme doit être glorifié [Jésus n’habiterait pas éternellement dans un corps dépourvu de la gloire divine. Après la croix et sa résurrection, il serait de nouveau glorifié].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Jésus emploie un langage imagé pour illustrer le fait qu’il devait premièrement mourir afin que le sacrifice de sa vie produise beaucoup de fruits : le salut de tous les hommes qui recevraient, par la foi, la vie éternelle.
- Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.
Celui qui aime [s’affectionne à] sa vie [sa propre vie égoïste sans Dieu] la perdra [spirituellement], et celui qui hait [déteste] sa vie [sa propre vie sans Dieu] dans ce monde la conservera [gardera] pour la vie éternelle [avec Dieu. | Plusieurs hommes poursuivent une vie éphémère, sans but. Ils gaspillent leur vie, recherchant toujours comment jouir des choses matérielles et temporelles, oubliant qu’ils ne sont ici que pour peu de temps : « Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car qu’est-ce votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. » (Jacques 4:14). Il est certain que le matériel est important pendant ce pèlerinage terrestre, mais comprenons que la motivation d’une vie ne doit pas se définir par les possessions ! « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:33). Si nous nous occupons des choses qui préoccupent le seigneur, il se chargera de tous nos besoins. Nous ne devons donc pas aimer la vie mondaine, mais la vie divine selon le plan de Dieu (Jérémie 29:11). Nous devons détester la vie sans Dieu car cette vie n’aboutit qu’à la mort spirituelle].
- Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.
Si quelqu’un me sert, qu’il me suive [un « serviteur de Dieu » qui ne marche pas selon Dieu, n’est pas un véritable serviteur du seigneur mais de l’ennemi !] ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur [quel privilège de pouvoir être dans la présence du roi des rois !]. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera [Jésus a promis une bénédiction supplémentaire pour tous ceux qui demeurent dans sa présence : le Père l’honorera ! Véritablement, le seigneur est bon ! (Psaume 145:8)].
- Maintenant mon âme est troublée. Et que dirais-je ? … Père, délivre-moi de cette heure ? … Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure.
Maintenant mon âme est troublée [Jésus savait qu’il souffrirait la douleur extrême de la crucifixion très prochainement]. Et que dirais-je ? … Père, délivre-moi de cette heure ? [Jésus aurait pu ne pas vivre la crucifixion mais l’humanité aurait demeuré dans ses péchés] … Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure [Jésus avait une vision précise devant lui. Il était né pour mourir pour nous tous. Il en était conscient même si les hommes qu’il côtoyait demeuraient dans l’ignorance].
- Père, glorifie ton nom ! Et une voix vint du ciel : Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore.
Père, glorifie ton nom ! [Jésus, le Fils de l’homme, prie au Père, désirant que les attributs du Père soient révélés et exaltés parmi les hommes]. Et une voix vint du ciel : Je l’ai glorifié [le nom du Père (qui se traduit par la connaissance de ses attributs) a été glorifié dans la vie du Fils incarné], et je le glorifierai encore [le nom du Père serait encore glorifié car son fils continuerait à l’honorer].
- La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre. D’autres disaient : Un ange lui a parlé.
La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre [la voix du Père raisonnait avec puissance et les gens s’imaginaient que c’était un son de tonnerre]. D’autres disaient : Un ange lui a parlé [certains parmi la foule comprirent que la voix était surnaturelle. Toutefois, ils ne discernaient pas que le Père venait de parler].
- Jésus dit : Ce n’est pas à cause de moi que cette voix s’est fait entendre ; c’est à cause de vous.
Jésus n’avait pas besoin d’entendre cette voix audible afin d’exercer la foi en Dieu. Il la connaissait intimement dans l’homme intérieur. La voix se fit entendre pour les hommes qui étaient présents ce jour-là.
- Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde [le jugement du péché du monde entier arriverait sous peu : « Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours […] » (Ésaïe 53:10)] ; maintenant le prince de ce monde [Satan (2 Corinthiens 4:4)] sera jeté dehors [Jésus prophétise ici l’avenir final de Satan. Cette victoire sur Satan a été accomplie à la croix, notre lieu de délivrance. Véritablement, Satan est « jeté dehors » de notre vie lorsque nous plaçons notre foi dans l’œuvre entièrement accomplie à la croix !].
- Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.
Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre [crucifié], j’attirerai tous les hommes à moi [comme un panneau qui indique le chemin du salut, Jésus serait élevé sur la croix. De plus, sa glorieuse résurrection, son élévation de la mort à la vie, ferait le tour du monde et attirerait tous les êtres spirituellement assoiffés à Dieu].
- En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. –
Jésus déclarait ici qu’il devait mourir de la pire des morts : celle de la crucifixion.
- La foule lui répondit : Nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement ; comment donc dis-tu : Il faut que le Fils de l’homme soit élevé ? Qui est ce Fils de l’homme ?
La foule lui répondit : Nous avons appris par la loi [mal interprétée] que le Christ demeure éternellement ; comment donc dis-tu : Il faut que le Fils de l’homme soit élevé ? [la foule ne comprit pas pourquoi Jésus parlait de la croix] Qui est ce Fils de l’homme ? [la foule, tout comme plusieurs religions aujourd’hui, ne comprit pas l’humiliation de Jésus. Comprenez que le « Fils de l’homme » est ce titre attribué à Jésus en tant que pèlerin sur la terre. Jésus a quitté la gloire du ciel, ainsi que toute sa richesse, afin de s’incarner sur la terre pour finalement payer la dette du péché de tous les hommes. (Philippiens 2:5-10, Jean 3:16, 2 Corinthiens 8:9).
- Jésus leur dit : La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.
Jésus leur dit : La lumière [Jésus] est encore pour un peu de temps au milieu de vous [sur terre, avec vous]. Marchez [conduisez-vous, progressez], pendant que vous avez la lumière [pendant que Jésus est présent], afin que les ténèbres [la noirceur en provenance du monde spirituel] ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres [avec l’ennemi] ne sait où il va [cette réalité naturelle est identique dans le monde spirituel : Si nous marchons avec Satan, dans son monde de noirceur, nous sommes spirituellement perdus, ne connaissant ni notre chemin présent ni notre chemin futur. La foule qui était avec Jésus ce jour-là devait décider entre la lumière et les ténèbres. Nous avons ce même choix aujourd’hui].
- Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux.
Pendant que vous avez [pendant un temps] la lumière [Jésus, le témoin fidèle du Père], croyez en la lumière [la foi de l’homme doit être placée exclusivement dans ce merveilleux témoin car il est l’unique source de vie], afin que vous soyez des enfants de lumière [« Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! » (Éphésiens 5:8)]. Jésus dit ces choses [ces paroles étaient ses dernières paroles prononcées publiquement], puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux [le prophète Ésaïe avait décrit Jésus comme étant un homme « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. » (Ésaïe 53:3). Comprenez que Jésus discernait quand les hommes ne croyaient pas en lui. Ceci lui brisait le cœur. Ceci dit, nous pouvons facilement imaginer qu’il préférait se retrouver seul dans la prière que de baigner dans l’atmosphère de l’incrédulité].
- Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui,
Plusieurs croyants affirment que le miraculeux est le besoin pour l’évangélisation des perdus aujourd’hui. Certes, nous croyons au miraculeux aujourd’hui, cependant, réalisons que même les contemporains de Jésus ne croyaient pas en lui, et ce, malgré ses grands miracles impressionnants. Quel est donc le plus grand moyen d’évangélisation de l’église aujourd’hui ? La Bible révèle que la prédication de la croix (prêchée sous l’onction du Saint-Esprit) est ce dont le monde a véritablement de besoin ! (1 Corinthiens 2:2). Lorsque l’homme est convaincu de son état de péché, lorsqu’il réalise son besoin du sauveur et du seigneur Jésus-Christ, il reçoit la révélation salvatrice : « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » (1 Corinthiens 1:21) « Et quand il [le Saint-Esprit] sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement. » (Jean 16:8). Cette prédication sera, par la suite, confirmée par la puissance surnaturelle de l’Esprit Saint qui a inspiré le message prêché. L’apôtre Paul a déclaré : « et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 2:4-5). En conclusion, si un homme rejette la Parole de Dieu, il ne croira pas, même s’il voit une foule de miracles].
- afin que s’accomplît la parole qu’Ésaïe, le prophète, a prononcée : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ?
Voir Ésaïe 53:1
- Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Ésaïe a dit encore :
Aussi ne pouvaient-ils croire [en choisissant l’incrédulité], parce qu’Ésaïe a dit encore :
- Il a aveuglé leurs yeux ; et il a endurci leur cœur, de peur qu’ils ne voient des yeux, qu’ils ne comprennent du cœur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
Comprenons que cet aveuglement et endurcissement n’est que le résultat de la rébellion choisie premièrement par l’homme. Lorsque l’homme choisit l’incrédulité, le seigneur ne lui permettra pas de recevoir la vision spirituelle qui mène au salut. Notez que Dieu n’a pas choisi l’incrédulité pour l’homme. Non, ce choix appartient à l’homme et les tragiques conséquences qui en découlent reviennent à l’homme également.
- Ésaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui.
Ésaïe [le prophète] dit ces choses, lorsqu’il vit [en vision (Ésaïe 6:1-2)] sa gloire, et qu’il parla de lui.
- Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue.
Cependant, même parmi les chefs [religieux], plusieurs crurent en lui [Jésus] ; mais, à cause des pharisiens [à cause de l’esprit de religion qui dominait], ils n’en faisaient pas l’aveu [par intimidation], dans la crainte d’être exclus de la synagogue [l’exclusion de la synagogue se traduisait également par une exclusion de la vie communautaire. La personne devait être prête à renoncer à sa vie pour marcher avec Jésus, la lumière du monde].
- Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.
Tel est le cas de la majorité aujourd’hui. « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:13-14).
- Or, Jésus s’était écrié : Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé ;
Or, Jésus s’était écrié : Celui qui croit en moi croit, non pas en moi [uniquement, voir Jean 14:1], mais en celui [le Père] qui m’a envoyé [(voir Jean 3:16) ; comprenez que Jésus ne contredit pas ses discours antérieurs. Il affirme plutôt que la foi en Dieu ne se limite pas uniquement à la foi en lui mais implique aussi une foi en Dieu le Père] ;
- et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé.
et celui [l’homme] qui me voit voit celui [le Père] qui m’a envoyé [« […] Celui qui m’a vu a vu le Père […] » (Jean 14:9) ; « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10:30)].
- Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Je suis venu comme une lumière dans le monde [Jean 1:4-5], afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres [(2 Corinthiens 4:6) ; Jésus est l’unique lumière].
- Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.
Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu [à ce moment-là, dans cette mission précise] non pour juger le monde [voir Jean 3:17], mais pour sauver le monde [voir Jean 3:16 ; comprenez que la mission de Jésus sur la terre n’était pas celle du jugement mais il est venu pour sauver l’humanité. Ceci dit, l’heure viendra où le Fils jugera les hommes : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. » (Jean 5:22-23)].
- Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Celui qui me rejette [Ésaïe 53:3] et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour [le baromètre, le standard du jugement est la parole de Dieu, et non celle des hommes. Faisons donc attention à la façon dont nous nous jugeons nous-mêmes ! (1 Corinthiens 11:31). Faisons attention de ne pas suivre la mode et / ou la philosophie mondaine qui rejettent la parole de Dieu : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! » (Ésaïe 5:20)].
- Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.
Jésus parlait exactement ce que le Père lui disait de dire.
- Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites.
Et je sais que son commandement est la vie éternelle [traduction Français courant : « […] Ce qu’il ordonne produit la vie éternelle. »]. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites [Que nos paroles soient également empreintes de la vie de Dieu !].
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».