Jean 9
- Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance.
Le regard du Seigneur s’est tourné vers un homme qui ne pouvait voir. Spirituellement, nous sommes tous nés aveugles, mais le Seigneur s’est tourné vers nous par amour, désirant nous donner la vision spirituelle de la vie éternelle.
- Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ?
Ses disciples lui firent cette question : Rabbi [maître], qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? [les disciples savaient que Jésus pouvait résoudre ce mystère].
- Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.
À partir de ce texte, la tradition a enseigné que la maladie était pour la gloire de Dieu. En fait, c’est plutôt la guérison de la maladie qui glorifie Dieu et non la maladie en soi. Remarquons que les mots c’est afin n’existent pas dans le texte original. Nous pourrions donc lire tout simplement : « Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » En d’autres termes, Jésus évite le débat et ne répond pas à la question posée par ses disciples. Il déclare tout simplement la volonté de Dieu : « […] que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ! » car c’est cela qui compte vraiment. Les œuvres de Dieu concernent certainement la guérison physique et spirituelle de l’homme en question. Dans la traduction Parole de Vie : Jésus répond : « Ni lui ni ses parents. Mais puisqu’il est aveugle, on va reconnaître clairement que Dieu agit pour lui. ». Que fera Jésus ? Il glorifiera Dieu en guérissant l’homme aveugle !
- Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler.
Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour [pendant mon vivant], les œuvres de celui [le Père] qui m’a envoyé ; la nuit vient [la fin d’une vie], où personne ne peut travailler [nous devons accomplir les œuvres du Père pendant notre vie. Nous devons croire Dieu pour des guérisons miraculeuses similaires : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris. » (Marc 16:17-18)].
- Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.
- Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle,
La terre représentait l’humanité de Christ, l’unique provision de vision spirituelle. Comprenons aussi que si Jésus pouvait guérir en utilisant de la simple poussière, pourquoi ne pourrait-il pas guérir par l’intermédiaire d’un simple homme, un médecin, qui n’est que poussière (Genèse 3:19) ? Ce récit illustre très bien qu’il n’y a pas qu’une seule façon de recevoir une guérison ; la guérison peut venir naturellement ou surnaturellement.
- et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s’en retourna voyant clair.
et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava [remarquons que l’obéissance à une simple consigne était nécessaire pour l’obtention de ce miracle. Combien de gens refusent l’obéissance par orgueil et ne reçoivent jamais leur promesse ?], et s’en retourna voyant clair [Jésus a guéri l’aveugle, accomplissant parfaitement la volonté de son Père (Jean 5:19). Si, il y a 2000 ans, le Père voulait la guérison (Matthieu 8:3), c’est toujours sa volonté aujourd’hui ! (Psaume 103:3)].
- Ses voisins et ceux qui auparavant l’avaient connu comme un mendiant disaient : N’est-ce pas là celui qui se tenait assis et qui mendiait ?
Qui désire garder un individu aveugle, habitant dans la noirceur, limité, dans la solitude et dans la pauvreté ? Ce n’est certainement pas Dieu. Jésus ne se serait jamais opposé à la volonté de son Père et la Bible est claire en ce qui concerne la volonté de Dieu pour la guérison : « C’est lui [Dieu] qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies. » (Psaume 103:3) ; « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi [Jésus], je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » (Jean 10:10) ; « Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. » (Actes 10:38). Comprenons que Jésus « le fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. » (1 Jean 3:8). Il n’est donc pas venu pour s’associer avec le diable !
- Les uns disaient : C’est lui. D’autres disaient : Non, mais il lui ressemble. Et lui-même disait : C’est moi.
Les uns disaient : C’est lui. D’autres disaient : Non, mais il lui ressemble [une guérison miraculeuse est une chose tellement merveilleuse que plusieurs ont du mal à y croire. Malheureusement, nous retrouvons trop de ce type d’incrédulité dans l’Église !]. Et lui-même disait : C’est moi [Psaume 107:2].
- Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ?
Une guérison miraculeuse suscite l’intérêt et est une belle opportunité pour une personne de glorifier Dieu. Contrairement à ce qu’affirme la tradition des hommes, Dieu ne se glorifie pas par la maladie (l’œuvre destructrice de Satan) mais il se glorifie plutôt en révélant son cœur d’amour pour l’humanité en guérissant les malades. Il convient de bien voir la différence !
- Il répondit : L’Homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et lave-toi. J’y suis allé, je me suis lavé, et j’ai recouvré la vue.
Il a entendu la Parole. Il a reçu et cru la Parole. La Parole l’a guéri !
- Ils lui dirent : Où est cet homme ? Il répondit : Je ne sais.
Ils lui dirent : Où est cet homme ? [la guérison physique est un merveilleux moyen de glorifier Dieu : « Que chaque génération célèbre tes œuvres, et publie tes hauts faits ! » (Psaume 145:4)] Il répondit : Je ne sais [remarquons que même une personne qui ne connaît pas Dieu peut recevoir de sa main un cadeau de guérison].
- Ils menèrent vers les pharisiens celui qui avait été aveugle.
- Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux.
« Le Fils de l’homme [Jésus] est maître même du sabbat. » (Luc 6:5).
- De nouveau, les pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois.
De nouveau [tout comme une investigation criminelle], les pharisiens aussi lui demandèrent comment il avait recouvré la vue [la religion cherche à connaître le comment du miracle, omettant de se préoccuper du qui a reçu le miracle. Bref, au lieu de se réjouir avec l’homme récemment guéri, les pharisiens cherchaient plutôt un moyen par lequel ils pourraient condamner Jésus]. Et il leur dit : Il a appliqué de la boue sur mes yeux, je me suis lavé, et je vois [l’homme était un fidèle témoin].
- Sur quoi quelques-uns des pharisiens dirent : Cet homme ne vient pas de Dieu, car il n’observe pas le sabbat. D’autres dirent : Comment un homme pécheur peut-il faire de tels miracles ?
La confusion et la discorde régnaient parmi les pharisiens. Pourtant, « […] Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix […] » (1 Corinthiens 14:33).
- Et il y eut division parmi eux. Ils dirent encore à l’aveugle : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu’il t’a ouvert les yeux ? Il répondit : C’est un prophète.
Et il y eut division parmi eux [sans l’unité dans une même vision, il y aura forcément une division]. Ils dirent encore à l’aveugle [l’incrédulité ne se satisfait jamais de la pure vérité mais elle se met à la recherche d’une tromperie quelconque] : Toi, que dis-tu de lui, sur ce qu’il t’a ouvert les yeux ? Il répondit : C’est un prophète [l’homme qui ne connaissait pas Jésus détenait une portion de vérité à son sujet. Vous remarquerez que ceux qui ne connaissent pas véritablement Jésus lui attribueront le même titre].
- Les Juifs ne crurent point qu’il eût été aveugle et qu’il eût recouvré la vue jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir ses parents.
L’incrédulité est à son comble, rejetant le témoignage de plusieurs témoins.
- Et ils les interrogèrent, disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ?
Les parents discernaient sans doute la suspicion chez les Juifs.
- Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle ;
Ils étaient des témoins véridiques.
- mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c’est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l’âge, il parlera de ce qui le concerne.
Les parents ne voulaient pas prendre le risque de déplaire aux autorités juives, alors ils se dégageaient complètement de l’interrogation.
- Ses parents dirent cela parce qu’ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue.
Les parents agissaient avec prudence, ne voulant pas subir la colère des leaders d’Israël, car l’exclusion de la synagogue signifiait aussi l’exclusion de la société.
- C’est pourquoi ses parents dirent : Il a de l’âge, interrogez-le lui-même.
L’interrogation est redirigée par les parents vers leur fils.
- Les pharisiens appelèrent une seconde fois l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur.
Ce n’est pas d’hier que Satan séduit les gens à « rendre gloire à Dieu » par le mensonge. Quand nous mentons, quel « dieu » est glorifié ? Satan lui-même ! Lorsqu’une personne attribue à Dieu les œuvres destructrices de Satan, elle glorifie en fait le diable, tout en attaquant le saint caractère de Dieu !
- Il répondit : S’il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois.
L’homme récemment guéri n’avançait que ce qu’il savait avec certitude.
- Ils lui dirent : Que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ?
Voici la question du comment qui revient. Les interlocuteurs demeuraient toujours indifférents à la personne qui venait de recevoir un cadeau et qui verrait sa vie transformée.
- Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l’entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ?
Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l’entendre encore ? [l’homme redoute leur besoin d’entendre à nouveau son témoignage, discernant que les Juifs essayaient de trouver une faute chez Jésus]. Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? [le sarcasme est évident].
- Ils l’injurièrent et dirent : C’est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes disciples de Moïse.
Ils l’injurièrent [révélant avec certitude l’inspiration ténébreuse de leur interrogation] et dirent : C’est toi qui es son disciple [l’homme avait pourtant simplement admis que Jésus était prophète, n’excluant pas la possibilité que Jésus était pécheur] ; nous, nous sommes disciples de Moïse [l’orgueil religieux se manifeste une fois de plus].
- Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d’où il est.
La religion est confortable dans la routine et est aveugle, ne pouvant recevoir la révélation divine.
- Cet homme leur répondit : Il est étonnant que vous ne sachiez d’où il est ; et cependant il m’a ouvert les yeux.
L’homme insinue que la source divine est évidente.
- Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs ; mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui là qu’il exauce.
Nous savons que Dieu n’exauce point les pécheurs [Dieu ne faciliterait pas le ministère d’un faux prophète en répondant à ses requêtes] ; mais, si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce [Dieu exauce le véritable croyant].
- Jamais on n’a entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né.
Le ministère de Jésus était certainement unique.
- Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.
Cette déclaration indique que l’homme éliminait la possibilité que Jésus n’était pas de Dieu.
- Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent.
Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché [le préjugé religieux à son sujet refait surface. La question initiale des disciples « […] qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » révèle la croyance erronée que la maladie était directement liée au péché individuel], et tu nous enseignes [les Juifs méprisent l’homme pour son audace] ! Et ils le chassèrent [c’est un signe positif lorsque l’ennemi souhaite chasser une personne car cette dernière nuit forcément à son royaume].
- Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé ; et, l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ?
Contrairement aux hommes religieux, Jésus s’intéresse au facteur le plus important : la foi de l’homme.
- Il répondit : Et qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ?
L’homme était sincère mais ignorant. Plusieurs « bonnes » personnes sont honnêtes et ignorantes de la vérité. Ces « bonnes » personnes ne sont pas plus sauvées qu’une personne méchante car ce n’est pas la soi-disant bonté ou honnêteté individuelle qui sauve. La sincérité ne sauve pas car une personne peut-être sincèrement dans l’erreur. Le salut ne se trouve qu’en Jésus et dans l’œuvre de la croix.
- Tu l’as vu, lui dit Jésus, et celui qui te parle, c’est lui.
Jésus se déclare le « fils de Dieu ».
- Et il dit : Je crois, Seigneur. Et il se prosterna devant lui.
L’ignorance a été remplacée par la connaissance véritable sur Jésus. Cette connaissance se traduisit par une expression authentique d’adoration. Remarquez : Si Jésus n’était pas Dieu [comme certains faux prophètes l’affirment], il n’aurait jamais accepté qu’un homme se prosterne devant lui. Tout comme le messager de l’Apocalypse 19:9-10, qui a repris la personne qui souhaitait se prosterner en adoration : « Garde-toi de le faire ! Je suis ton compagnon de service […]. », Jésus l’aurait empêché de l’adorer si cela n’était pas juste.
- Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles.
Puis Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour un jugement [faire justice], pour que ceux qui ne voient point voient [délivrance de l’aveuglement physique mais surtout spirituel], et que ceux qui voient [pensent voir spirituellement] deviennent aveugles [la lumière de Christ rejetée laisse l’individu dans une noirceur profonde].
- Quelques pharisiens qui étaient avec lui, ayant entendu ces paroles, lui dirent : Nous aussi, sommes-nous aveugles ?
Ils discernaient que Jésus se référait justement à eux, dans leur condition de rébellion, dans leur choix de ne vouloir rien voir.
- Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché. Mais maintenant vous dites : Nous voyons. C’est pour cela que votre péché subsiste.
Jésus leur répondit : Si vous étiez aveugles [s’ils avouaient leur état d’aveuglement], vous n’auriez pas de péché [ce péché confessé ne serait pas retenu contre eux]. Mais maintenant vous dites : Nous voyons [ils refusaient d’avouer leur aveuglement spirituel]. C’est pour cela que votre péché subsiste [le péché retenu ne peut être pardonné, mais il subsiste. | Ne suivons pas l’exemple de l’arrogant : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » (Proverbe 28:13)].
Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».