Jean 10
- En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.
En vérité, en vérité, je vous le dis [Jésus ne dit que la vérité alors, s’il a répété « en vérité » à deux reprises, il soulignait l’importance de sa déclaration], celui qui n’entre pas par la porte [remarquez que Jésus mentionne ici une porte et non plusieurs portes !] dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand [Satan est ce voleur et ce brigand (Jean 10:10, Galates 4:7)].
- Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.
Mais celui qui entre par la porte est le berger [Jésus] des brebis [les enfants de Dieu (Jean 1:12-13, Galates 4:7)].
- Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.
Le portier [la loi] lui ouvre [Christ a parfaitement gardé la loi], et les brebis [les enfants de Dieu (Jean 1:12-13)] entendent sa voix ; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent (1 Corinthiens 6:19-20), et il les conduit dehors [pour Jésus, le bon berger, nous ne sommes pas que des numéros, mais des trésors chéris qu’il connaît personnellement. Au-delà de simplement connaître notre nom, Jésus (qui est Dieu) connaît même le nombre de cheveux sur notre tête (Luc 12:7, Psaume 139:1-5). Ce merveilleux Jésus prend soin de ses brebis, les dirigeant dans de verts pâturages (Romains 8:14, Psaume 23:2)].
- Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix.
Remarquez que le berger marche devant ses brebis, leur servant de guide. Comme elles le suivent, elles sont en parfaite sécurité.
- Elles ne suivront point un étranger ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers.
Elles ne suivront point un étranger [un faux prophète, un étranger à la vérité divine] ; mais elles fuiront loin de lui, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers [la brebis du seigneur ancrée dans la foi en Jésus-Christ, ne désire pas suivre des prédicateurs prêchant un faux Évangile (Galates 1:8)].
- Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
Jésus parlait en parabole, cachant la vérité à ceux qui ne voulaient pas croire véritablement.
- Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.
Jésus souligne son exclusivité, étant l’unique moyen, l’unique chemin vers le Père : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6).
- Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands ; mais les brebis ne les ont point écoutés.
Avant la venue du seigneur Jésus, il y avait eu de nombreux prophètes séducteurs. Ceux qui deviendraient enfants de Dieu ne les avaient pas écoutés. S’ils avaient cru ces menteurs, marchant avec un esprit de tromperie, ils n’auraient pas pu reconnaître le véritable berger.
- Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
Je suis la porte [remarquez le mot « la» et non « une des » portes]. Si [démontrant que tous n’entreront pas par cette porte salvatrice] quelqu’un entre par moi, il sera sauvé (Actes 16:31) ; il entrera [trouvant ainsi un refuge] et il sortira [du monde, trouvant ainsi le repos], et il trouvera des pâturages (Psaume 23:2).
- Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.
Le voleur ne vient que pour [l’unique mission de Satan] dérober [voler], égorger [tuer] et détruire [ruiner] ; moi [Jésus], je suis venu afin que les brebis aient la vie [« zoe»: la vie de Dieu, ou encore, la plénitude totale et absolue de vie appartenant à Dieu], et qu’elles soient dans l’abondance [l’excès (Psaume 84:11, 1 Timothée 6:17, 3 Jean 1:2), concernant la vie actuelle et éternelle. | Plusieurs chrétiens se sont fait tromper au sujet du caractère de Dieu. Ils s’imaginent qu’il est la source de leurs problèmes. Par ignorance (Osée 4:6), ils attribuent à Dieu les œuvres maléfiques de Satan. Sachez que « l’Éternel est bon envers tous […] » [Psaume 145:9]. Discernons donc la différence entre les œuvres destructrices de Satan et les grâces de Dieu : « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1:17) ; « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. » (1 Jean 3:8). Si Jésus a paru pour détruire les œuvres de Satan (ce qui vole, tue et détruit) comprenons qu’il ne s’associe pas avec Satan pour nous voler, nous tuer ou nous détruire. Non ! Jésus s’oppose toujours à Satan !]
- Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.
Je suis le bon [Psaume 23, Psaume 145:9] berger [« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. » (Romains 11:22)]. Le bon berger donne sa vie (Jean 10:18) pour ses brebis [lorsque nous proclamons la bonté de Dieu, ne vous y méprenez pas ! Dieu est bon et juste ! En d’autres termes, on ne peut se moquer de lui, nous imaginant que nous pouvons vivre comme bon nous semble, et ce, sans récolter le mal. Comprenons la loi de la semence et de la récolte : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. » (Galates 6:7-8). Marchons donc dans la foi et la sainteté. Savourons la bonté de notre Dieu qui désire que nous puissions expérimenter les profondeurs de sa grâce].
- Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse.
Mais le mercenaire [le salarié, celui qui travaille pour son profit personnel], qui n’est pas le berger [Jésus, le bon berger n’est pas venu pour lui-même, mais pour nous], et à qui n’appartiennent pas les brebis [les enfants de Dieu appartiennent exclusivement à Dieu], voit venir le loup [aperçoit le danger], abandonne les brebis [n’étant pas prêt à subir aucune perte personnelle], et prend la fuite [refuse de protéger les brebis] ; et le loup [tout comme le diable] les ravit et les disperse [cette parabole fait le contraste entre le seigneur, qui s’est donné pour nous, et les charlatans, qui sont venus pour soutirer quelque chose de nous].
- Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.
Le mercenaire, le salarié, n’a qu’un but : son profit personnel. Il n’est pas un bon berger. « Car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle maintenant encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre. » (Philippiens 3:18-19).
- Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
Je connais [intimement] mes brebis [les brebis appartiennent au Seigneur], et elles [les brebis du Seigneur] me connaissent [intimement],
- comme le Père me connaît et comme je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
Dans sa prescience (1 Pierre 1:2), Dieu savait (depuis toute éternité) qui viendrait à lui par choix (Deutéronome 30:19) et qui refuserait l’invitation au salut. Ceci dit, Jésus pouvait affirmer qu’il donnait sa vie pour ses brebis. Même si son sacrifice à la croix a payé la dette de péché de tous les hommes, Jésus savait que seule une faible minorité accepterait l’offre du salut par grâce : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:13-14)
- J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
J’ai encore d’autres brebis [se référant aux gentils qui seraient adoptés dans la famille de Dieu pour faire partie de l’Église], qui ne sont pas de cette bergerie [d’Israël] ; celles-là [les gentils], il faut que je les amène [au salut] ; elles entendront ma voix [l’appel divin], et il y aura un seul troupeau [un seul corps, le corps de Christ (1 Corinthiens 12:13)], un seul berger [Jésus. | La prière de Jésus qui concerne l’unité des juifs avec les gentils (Jean 17:20-23) deviendra une réalité (Romains 11:17)].
- Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.
Le Père m’aime [dans cette marche d’amour], parce que je donne ma vie [sur la croix], afin de la reprendre [la résurrection].
- Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.
Personne ne me l’ôte [la mort de Jésus n’était pas un meurtre, mais un sacrifice volontaire], mais je la donne de moi-même [étant totalement soumis à la volonté du Père (Luc 22:42)] ; j’ai le pouvoir [l’autorité] de la donner, et j’ai le pouvoir [l’autorité] de la reprendre [par sa résurrection] : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père [le Fils avait reçu du Père l’autorité de faire ce qu’il voulait. Heureusement, Jésus voulait accomplir la volonté de son Père, payant ainsi la rançon des hommes pécheurs (Galates 3:13). En revenant à la vie, il a prouvé sa victoire sur la mort (Romains 6:4, 9, Osée 13:14)].
- Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs.
Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles [certains prédicateurs ne prononcent jamais des paroles désagréables. Méfiez-vous de tels hommes ! Si Jésus stimulait la controverse et bouleversait les gens par la proclamation de la vérité, suivons son modèle et refusons la timidité ! (2 Timothée 4:2-4)], division parmi les Juifs (Amos 3:3).
- Plusieurs d’entre eux disaient : Il a un démon, il est fou ; pourquoi l’écoutez-vous ?
Attribuer à Jésus les œuvres de Satan est le blasphème contre le Saint-Esprit. Note : Si une personne est convaincue que Christ est de Satan, elle ne peut être sauvée car elle ferme la porte au salut : « Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. » (Jean 10:7). Comprenons que l’Esprit de vérité « ne parlera pas de lui-même » mais il révélera Christ (Jean 16:13) convaincant les pécheurs de leur état de perdition et leur besoin du sauveur et seigneur (Jean 16:8). Ceci dit, si nous blasphémons contre le Saint-Esprit (si nous rejetons son divin ministère qui révèle Christ) nous n’obtiendrons « jamais de pardon » demeurant « coupables d’un péché éternel », celui de rejeter Christ (Marc 3:29). Si une personne a soif de Dieu, et désire le suivre, elle n’a jamais commis ce péché impardonnable car la soif spirituelle vient de Dieu.
- D’autres disaient : Ce ne sont pas les paroles d’un démoniaque ; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles ?
Satan ne souhaite pas faire le bien mais le mal (Jean 10:10). Voilà une grande différence entre Jésus et un démoniaque.
- On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C’était l’hiver.
On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace [cette fête n’était pas l’une des fêtes bibliques d’Israël mais elle commémorait néanmoins la purification du Temple]. C’était l’hiver [le mois de décembre].
- Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.
- Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.
Les Juifs l’entourèrent [tout comme un animal chasseur qui a faim désirant manger sa proie], et lui dirent : Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement [les Juifs ne posèrent pas cette question ayant une soif pour la vérité. Ils souhaitaient plutôt entendre des paroles qui leur donneraient l’opportunité de l’accuser formellement].
- Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.
Voir Jean 5:36-38.
- Mais vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Ses brebis acceptent l’invitation au salut. Ces hommes refusaient de croire. Ils n’étaient donc pas ses brebis.
- Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent.
Voir les notes du verset 5.
- Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.
Le contexte révèle que les brebis suivent le bon Berger : « […] il [le bon berger] marche devant elles ; et les brebis le suivent ». Nous comprenons que Jésus conduit le croyant dans le véritable chemin du salut. Le croyant est en parfaite sécurité, marchant à la suite de son sauveur.
- Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.
Mon Père, qui me les a données [dans sa prescience (1 Pierre 1:2), Dieu savait (depuis toute éternité) qui viendrait à Jésus par choix (Deutéronome 30:19)], est plus grand que tous [Dieu est au-dessus de toute opposition possible, étant toujours capable de protéger ses brebis] ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père [même si nous sommes engagés dans une guerre spirituelle (Éphésiens 6:12), nous avons la garantie divine qu’aucun démon de l’enfer ne pourra nous empêcher de marcher avec Dieu. Nous sommes en sécurité entre les mains du seigneur. De plus, nous sommes assurés que son amour pour nous est éternel ! (Romains 8:38-39, Jérémie 31:3)].
- Moi et le Père nous sommes un.
Jésus déclarait ici sa divinité (voir la preuve au verset 33). L’unité du Fils avec le Père est un fait incontournable car Jésus est lui-même Dieu.
- Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.
Les Juifs comprirent que Jésus se proclamait Dieu. Au lieu de l’adorer, ils cherchaient à le lapider !
- Jésus leur dit : Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ?
Cette question insinue que les ennemis du seigneur s’opposaient au bien. Ses ennemis étaient donc, par insinuation, de mauvaises personnes.
- Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.
Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons [les Juifs cherchaient à nier leur mauvaise nature], mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu [les Juifs comprirent qu’en se disant « fils de Dieu », Jésus se déclarait officiellement Dieu. Ils ne comprirent pas l’abaissement de Jésus-Christ (Philippiens 2:5-8)].
- Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ?
Quel est donc le sens de cette déclaration ? Lisons premièrement le psaume que Jésus citait : « J’avais dit : Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut » (Psaume 82:6). Nous retrouvons aussi l’emploi du mot « dieux » au premier verset du même chapitre : « […] Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu ; il juge au milieu des dieux. » (Psaume 82:1). Dieu peut donc utiliser le titre « dieu » en se référant à des magistrats ou à des juges. Ces dirigeants exerçaient un rôle similaire à celui de Dieu dans le sens qu’ils jugeaient et gouvernaient le peuple. Puisque toute autorité vient de Dieu (Romains 13:1) ces hommes portaient le titre de « dieu » agissant comme sous son autorité. Ceci dit, ce titre n’est pas une déclaration affirmant la divinité des juges en question car (dans le psaume 82:6) ils sont également appelés « fils du Très-Haut » (étant des types du véritable Fils qui jugera tous les hommes). Remarquez qu’ils avaient le titre « fils du Très-Haut » mais ils n’étaient pourtant pas de justes juges ! En citant ce psaume, Jésus affirme donc que si de simples hommes injustes peuvent être appelés « dieu », pourquoi serait-il mal que le véritable fils de Dieu soit appelé Dieu ? Ces hommes n’étaient que des types (dans leur fonction et non dans leur caractère) du véritable juge : Christ.
- Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie,
Si elle a appelé dieux [se référant à des magistrats ou des juges] ceux à qui la parole de Dieu a été adressée [dans le psaume 82], et si l’Écriture ne peut être anéantie [la Parole de Dieu est l’autorité absolue et éternelle (Matthieu 5:17-19)],
- celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le fils de Dieu.
celui [Jésus] que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde [Jean 3:16], vous lui dites: Tu blasphèmes ! Et cela parce que j’ai dit : Je suis le fils de Dieu [Jésus résume le raisonnement de ses accusateurs].
- Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas.
Jésus affirme qu’ils ne devraient pas croire en lui s’il n’accomplissait pas les œuvres de son Père. Mais, puisqu’Il accomplissait parfaitement les œuvres du Père, le sain raisonnement indique que les Juifs devraient croire en lui.
- Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces œuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.
Mais si je les fais [les œuvres de Dieu], quand même vous ne me croyez point [les Juifs demeuraient incrédules peu importe ce que Jésus faisait], croyez à ces œuvres [Jésus exhorte ses opposants], afin que vous sachiez [connaissiez intimement] et reconnaissiez [être persuadé] que le Père est en moi et que je suis dans le Père [le Père et le Fils ne font qu’un (incluant certainement le Saint-Esprit)].
- Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s’échappa de leurs mains.
Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir [les propos de Jésus irritaient les religieux], mais il s’échappa de leurs mains [le temps de la crucifixion du seigneur Jésus n’était toujours pas arrivé].
- Jésus s’en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d’abord baptisé. Et il y demeura.
Jésus n’avait que trois mois et demi avant sa crucifixion.
- Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient : Jean n’a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.
Beaucoup de gens vinrent à lui [recherchant sa présence], et ils disaient : Jean n’a fait aucun miracle ; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai [le but du ministère de Jean-Baptiste était justement cela : rendre témoignage à la lumière (Jean 1:6-8)].
- Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui.
La foi en Jésus fut suscitée dans les cœurs.
– Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».