Lévitique 3

  1. Lorsque quelqu’un offrira à l’Éternel un sacrifice d’actions de grâces : s’il offre du gros bétail, mâle ou femelle, il l’offrira sans défaut, devant l’Éternel.

    Ce chapitre concerne les sacrifices d’actions de grâces, « appelé[s] aussi « sacrifice de paix, de reconnaissance […]. » – Commentaire de la Bible Semeur. | Les sacrifices d’actions de grâces (ou de paix) exigeaient le sacrifice d’animaux parfaits car Christ est parfait. De plus, l’Éternel mérite les meilleures offrandes. | « Les sacrifices de paix considéraient Dieu comme le dispensateur de toutes les bonnes choses. Ceux-ci étaient répartis entre l’autel, le prêtre et le propriétaire. On les appelait sacrifices de paix, parce qu’en eux Dieu et son peuple festoyaient, pour ainsi dire, ensemble, en signe d’amitié. [Soit] les sacrifices de paix étaient offerts en guise de supplication. Si un homme était à la recherche d’une miséricorde, il ajouterait une offrande de paix à sa prière pour cela. Christ est notre paix, notre offrande de paix ; car c’est par lui seul que nous pouvons obtenir une réponse de paix à nos prières. Ou bien, l’offrande de paix était offerte en guise d’action de grâce pour une miséricorde reçue. Nous devons continuellement offrir à Dieu le sacrifice de louange, par Christ notre Paix ; et alors cela plaira au Seigneur mieux qu’un bœuf ou un taureau. » – Commentaire concis de Matthew Henry.

  2. Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera à l’entrée de la tente d’assignation ; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, répandront le sang sur l’autel tout autour.

    Le fait de poser la main sur l’animal signifiait que les péchés de l’offrant furent symboliquement transférés sur l’animal, illustrant que l’animal fut son substitut, tout comme Christ fut notre substitut sur la croix. Remarquons que l’offrant devait lui-même égorger l’animal. Cette obligation soulignait la gravité du péché car il savait que c’était à cause de ses péchés que l’animal devait mourir. | Quelqu’un pourrait se demander la raison pour laquelle le sang devait couler lors d’une offrande de paix ? Comprenons que le pécheur ne peut s’approcher de Dieu d’aucune manière, ni par ses propres mérites, ni par sa propre justice. Il a forcément besoin du sang qui parlera en sa faveur, recouvrant ainsi ses péchés. Aujourd’hui, nous n’offrons plus de sacrifices de sang car Christ s’est offert à notre place, et ce, une fois pour toute : « […] il [Jésus-Christ] est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » (Hébreux 9:12). De plus, nous n’avons plus besoin de prêtres (provenant de la descendance d’Aaron) afin de pouvoir se présenter devant Dieu. Grâce à Christ (1 Timothée 2:5), nous avons un accès direct auprès du trône divin, étant devenu nous-mêmes des prêtres (1 Pierre 2:9) : « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » (Hébreux 4:16).

  3. De ce sacrifice d’actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée ;

    Les sacrifices consumés par le feu révèlent que Jésus-Christ serait lui aussi consumé par le feu de la souffrance, lors de son sacrifice pour les pécheurs.

  4. les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons.
  5. Les fils d’Aaron brûleront cela sur l’autel, par-dessus l’holocauste qui sera sur le bois mis au feu. C’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel.

    « L’offrande de paix doit être placée sur l’holocauste préalablement déposé sur le feu. Symboliquement et effectivement, l’holocauste sert de fondement à l’offrande de paix. L’abandon de soi mène à la paix ; et le sacrifice de Christ est la cause de la paix qui existe entre Dieu et l’homme. Lévitique 3:5 » – Commentaire Pulpit. | « Après que l’offrant a tué la victime, en a sorti les morceaux choisis et les a offerts au prêtre officiant, ce dernier la brûlera, c’est-à-dire toute la collection des morceaux de graisse décrite dans Lévitique 3:3-4, sur les cendres de l’holocauste continuel, qui était l’offrande quotidienne de l’agneau. Il avait toujours la priorité et brûlait toute la journée (Lévitique 6:12). Outre ces morceaux de choix qui devaient ainsi être brûlés, la poitrine et l’épaule droite étaient réservées au prêtre, tandis que le reste de l’offrande de paix était mangé par l’offrant, sa famille et ses amis (Lévitique 7:15-16). » – Commentaire d’Ellicott pour les lecteurs anglais.

    Lévitique 3:1-5
    Cette première portion du chapitre concerne les sacrifices de gros bétails. Remarquons que le gros bétail offert pouvait être soit mâle ou femelle, soulignant le fait qu’il n’y aurait aucune distinction entre les sexes concernant l’offre de la paix avec Dieu : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » (Galates 3:28).

  6. S’il offre du menu bétail, mâle ou femelle, en sacrifice d’actions de grâces à l’Éternel, il l’offrira sans défaut.
  7. S’il offre en sacrifice un agneau, il le présentera devant l’Éternel.
  8. Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron en répandront le sang sur l’autel tout autour.
  9. De ce sacrifice d’actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel : la graisse, la queue entière, qu’il séparera près de l’échine, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
  10. les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons.
  11. Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. C’est l’aliment d’un sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel.

    Lévitique 3:6-11

    Cette deuxième portion du chapitre concerne les sacrifices d’agneaux. Notons que plusieurs détails se répéteront ici, ainsi que dans la troisième portion du chapitre, car les vérités nous sont rappelées. Il y a différents types d’offrandes principalement en fonction de la capacité économique de l’offrant. | Précisons que les parties intérieures de l’agneau, ce qui dénotait le meilleur de l’animal, furent brûlées par le feu. Un sacrifice qui honorait Dieu impliquait toujours l’offre du meilleur à l’Éternel, et jamais des restants. 

  12. Si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l’Éternel.
  13. Il posera sa main sur la tête de sa victime, qu’il égorgera devant la tente d’assignation ; et les fils d’Aaron en répandront le sang sur l’autel tout autour.
  14. De la victime, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel : la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
  15. les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons.
  16. Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. Toute la graisse est l’aliment d’un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel.

    Lévitique 3:12-16
    Cette troisième portion du chapitre concerne les sacrifices de chèvres. Rappelons-nous que les différents types d’offrandes dépendent principalement de la capacité économique de l’offrant.

  17. C’est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse ni sang.

    Lévitique 3:16-17
    Lisons un extrait du verset 16 et le verset 17, à partir de la traduction Semeur : « […] Toute graisse revient à l’Éternel. C’est une ordonnance immuable que vous respecterez de génération en génération partout où vous habiterez : vous ne consommerez aucune graisse [du sacrifice], ni aucun sang. » La graisse représentait ce qui était de meilleur. L’offrant offrait donc à Dieu le meilleur : « […] Je vous donnerai ce qu’il y a de meilleur au pays d’Égypte, et vous mangerez la graisse du pays. » (Genèse 45:18). Le sang représentait la vie que Christ donnerait pour le salut des hommes.

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