Jean 8
- Jésus se rendit à la montagne des oliviers.
- Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait.
Le prophète Osée a déclaré : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance […] » (Osée 4:6). Jésus a démontré par son exemple la valeur du ministère de l’enseignant.
- Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère ;
Alors les scribes et les pharisiens amenèrent [de force, probablement tenu en laisse comme on le fait avec un animal] une femme surprise en adultère ; [une femme a été découverte commettant le péché d’adultère. Remarquons que les scribes et les pharisiens condamnaient uniquement la femme, excluant l’homme adultère. Une question s’impose : Est-ce que ces accusateurs désiraient exécuter véritablement la justice de Dieu ou simplement tendre un piège à Jésus ? Le récit révélera la réponse].
- et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
et, la plaçant au milieu du peuple [l’esprit accusateur recherche toujours une approbation humaine et sait très bien humilier], ils dirent à Jésus : Maître [« enseignant ». | Certaines personnes sournoises désirent flatter pour ensuite détruire. Remarquons que le psalmiste relate (sous l’inspiration du Saint-Esprit) : « […] on a sur les lèvres des choses flatteuses, on parle avec un cœur double. » (Psaume 12:3)], cette femme a été surprise en flagrant délit [prise sur le fait] d’adultère [les scribes et les pharisiens s’adressaient à Jésus ainsi, espérant révéler au peuple qu’il n’était pas un véritable enseignant envoyé de Dieu].
- Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes : toi donc, que dis-tu ?
Moïse, dans la loi [Lévitique 20:10], nous a ordonné de lapider de telles femmes [selon la loi, l’homme coupable devait être lapidé également] : toi donc, que dis-tu ? [ils désiraient piéger le Seigneur, espérant qu’il contredise la loi divine].
- Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.
Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser [l’hypocrisie religieuse sait manipuler]. Mais Jésus [rempli de la sagesse divine], s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre [le texte ne révèle pas explicitement le contenu de ses écrits sur le sol, cependant, nous savons qu’Il écrivait forcément la vérité car il ne peut mentir (Nombres 23:19). Comme le récit se passe dans la cour du temple, Jésus écrivait avec son doigt dans la poussière sur les pierres].
- Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.
Comme ils continuaient à l’interroger [remarquez l’audace et l’arrogance de l’homme religieux !], il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle [au lieu de répondre à leur question directement, Jésus redirige l’attention sur ses interlocuteurs. Sachez que Dieu connaît et a en horreur l’hypocrisie et l’arrogance accusatrice : « Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. » (Proverbe 6:16-19)].
- Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.
Plusieurs commentateurs bibliques s’accordent à dire qu’il a probablement écrit le péché caché de chaque accusateur dans la poussière. Le Saint-Esprit lui aurait donc donné par révélation des paroles de connaissance à ce moment précis.
- Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience [la conscience accuse l’homme qui n’a pas été purifié par le sang de Jésus. (Hébreux 9:14, 1 Jean 1:7)], ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers ; [le résultat fut la délivrance de la femme devant ses accusateurs] et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu [malgré les sentiments de solitude que nous pouvons éprouver, nous ne sommes jamais seuls quand nous marchons avec Jésus. La Bible révèle: « Celui qui a beaucoup d’amis les a pour son malheur, mais il est tel ami plus attaché qu’un frère. » (Proverbe 18:24) Jésus est ce véritable ami].
- Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit : Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ?
Personne ne pouvait condamner selon la justice établie par Jésus car personne n’était sans péché. La grâce du Seigneur libère la personne repentante, complètement et parfaitement : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » (Romains 8:1).
- Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus.
Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus [Jésus allait payer la dette de sa peine sur la croix peu de temps après, alors il était divinement autorisé à libérer cette femme] : va, et ne pèche plus [à l’époque, la mission du Seigneur n’était pas de juger, mais de sauver les pécheurs : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. » (Jean 3:17). Nous sommes toujours dans cette période de grâce car nos péchés peuvent encore être pardonnés par le Seigneur. Ceci dit, si nous refusons personnellement la grâce du pardon, le jour viendra où tous seront jugés selon la sainte justice de Jésus : « […] Il est réservé aux hommes de mourir une seul fois, après quoi vient le jugement. » (Hébreux 9:27) ; « […] Jésus-Christ, […] doit juger les vivants et les morts […] » (2 Timothée 4:1) ; « […] Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes. » (Romains 2:16)].
- Jésus leur parla de nouveau, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.
Plusieurs se disent chrétiens tout en marchant dans le péché : les ténèbres. La Bible révèle clairement que cela n’est pas possible : « Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7:19-21). Voir aussi Colossiens 1:12-14.
- Là-dessus, les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas vrai.
L’aveuglement spirituel ne peut voir la lumière brillante de Christ. (2 Corinthiens 4:4, voir aussi Jean 5).
- Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d’où je suis venu et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens ni où je vais.
Jésus déclare ici l’ignorance de ces hommes censés être les dirigeants spirituels d’Israël.
- Vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne.
Vous jugez [« Krino » : séparer, mettre en morceaux] selon la chair ; moi, je ne juge [« Krino » : séparer, mettre en morceaux] personne [sa mission n’était pas le jugement des perdus mais leur salut. Le jugement viendrait plus tard].
- Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul ; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi.
Et si je juge [« Krino »: séparer, mettre en morceaux], mon jugement est vrai [ce verset ne contredit pas le dernier mais est en fait une précision du jugement futur], car je ne suis pas seul [en tant qu’homme] ; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi [Jésus ne juge pas charnellement mais spirituellement et parfaitement : « […] l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16:7)].
- Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai ;
voir Deutéronome 19:15
- je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi.
Le Père témoignait de la divinité de son Fils en lui accordant l’onction sans mesure, qui était manifestée dans son ministère miraculeux. Voilà donc deux témoins : le Père et le Fils.
- Ils lui dirent donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.
Ils lui dirent donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père [« […] Celui qui m’a vu [« Horao », strong n°3708 : c’est-à-dire devenir familier par l’expérience] a vu le Père. » (Jean 14:9)]. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père [« […] le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père [venant directement du ciel], est celui qui l’a fait connaître [traduction Bible du Semeur : révélé ] » (Jean 1:18)].
- Jésus dit ces paroles, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor ; et personne ne le saisit, parce que son heure n’était pas encore venue.
Jésus dit ces paroles [se déclarant clairement le fils de Dieu], enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor ; et personne ne le saisit, parce que son heure n’était pas encore venue [Dieu a un calendrier et une volonté spécifique. Il a su protéger son Fils].
- Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais.
Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez [l’heure viendrait où les rebelles désireraient le connaître véritablement], et vous mourrez dans votre péché [une parole prophétique pour toute personne qui refuse Christ] ; vous [les rebelles] ne pouvez venir [au ciel] où je vais [la porte du ciel demeure fermée pour ceux qui s’opposent à Jésus].
- Sur quoi les Juifs dirent : Se tuera-t-il lui-même, puisqu’il dit : Vous ne pouvez venir où je vais ?
Les Juifs comprirent qu’il se référait au monde spirituel, mais, dans leur confusion spirituelle, ils cherchaient probablement à se moquer de lui.
- Et il leur dit : Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
Et il leur dit : Vous êtes d’en bas [du domaine ténébreux] ; moi, je suis d’en haut [céleste]. Vous êtes de ce monde [sous l’influence du système mondain] ; moi, je ne suis pas de ce monde [Jésus n’était pas un simple homme. Jésus a quitté sa demeure céleste en échange d’une vie terrestre par amour pour les perdus : « Car vous connaissez la grâce de notre seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. » (2 Corinthiens 8:9)].
- C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés.
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés [Romains 3:23, Romains 6:23] ; car si vous ne croyez pas ce que je suis [Actes 16:31, Romains 10:9-10], vous mourrez dans vos péchés [une personne ne peut pas être sauvée, passer de la mort spirituelle à la vie spirituelle, sans la révélation de Jésus-Christ et sans l’avoir reçu, l’unique sauveur et seigneur : « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le fils de Dieu n’a pas la vie. » (1 Jean 5:12). La personne qui refuse Jésus-Christ demeure perdue, refusant l’unique chemin du pardon (Jean 14:6). Elle demeure donc coupable de péché et sera séparée de Dieu éternellement (Matthieu 25:41).
- Qui es-tu ? Lui dirent-ils. Jésus leur répondit : Ce que je vous dis dès le commencement.
Qui es-tu ? Lui dirent-ils [la question indique du mépris dans le sens : « Qui es-tu pour dire de telles paroles ? »]. Jésus leur répondit : Ce que je vous dis dès le commencement [depuis l’échange entre Jésus et ces religieux].
- J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous ; mais celui qui m’a envoyé est vrai, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde.
J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous [2 Timothée 4:1, Romains 2:16] ; mais celui [le Père] qui m’a envoyé est vrai [Romains 3:4], et ce que j’ai entendu de lui, je le dis au monde. [Jésus, le Fils de l’homme, avait une relation intime et constante avec le Père. Il était consacré, trouvant toujours son refuge dans la prière].
- Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père.
L’aveuglement spirituel ne permet pas à l’homme charnel de comprendre les choses spirituelles de Dieu (1 Corinthiens 2:14).
- Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné.
Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé [crucifié] le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que je suis [le fils de Dieu, le messie], et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné [Jean 5:19].
- Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable.
Celui [le Père] qui m’a envoyé [du ciel à la terre] est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable [Jésus est le seul homme ayant ce témoignage de l’homme parfait. Pourtant, il sait compatir à nos faiblesses : « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur [Jésus] qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » (Hébreux 4:15). Comme Il était cet homme parfait, Il a pu offrir sa vie en sacrifice au Père pour la rançon des pécheurs : « […] Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous […]. » (1 Timothée 2:5-6). À cause de sa perfection, nous devenons justes en lui : « Celui [Jésus] qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » (2 Corinthiens 5:21)].
- Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs crurent en lui.
Alors que nous prêchons et élevons Jésus-Christ, la foi est suscitée dans les cœurs des auditeurs ayant un cœur « honnête et bon » (Luc 8:15) ; « […] la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » (Romains 10:17). « Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. » (1 Corinthiens 1:21).
- Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;
Le disciple véritable du Seigneur persévère dans ses voies. Ceci dit, comme l’homme n’est pas un robot captif d’un choix du passé, il peut choisir aujourd’hui l’objet de sa foi. Il peut cesser de croire en Christ et abandonner sa foi dans la source du salut. Nous lisons dans Éphésiens 2:8 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ». Certains insistent seulement sur l’aspect de la grâce omettant le moyen par lequel nous parvenons au salut : la foi. Si nous sommes sauvés par le moyen de la foi (en croyant), nous demeurons sauvés de la même manière. Le moyen par lequel nous parvenons au salut est le moyen par lequel nous demeurons dans ce salut. Le salut par la foi ne se transforme jamais en d’autres choses. Donc, un croyant ne peut pas perdre son salut mais un croyant peut cesser de croire et ne plus être un croyant en Christ. Si tel n’était pas le cas, les mises en garde bibliques seraient sans utilité. (Colossiens 1:21-23, Hébreux 10:29, Romains 8:12-13). Contrairement aux convictions de certains théologiens, l’être humain possède un libre arbitre qui lui permet de décider ou de refuser la seigneurie de Christ dans sa vie. Comprenez que le reniement de Jésus-Christ n’offre aucune promesse rassurante. Pour vous qui ne reniez pas Jésus mais qui croyez en lui, vous pouvez vous réjouir dans votre salut. Vous êtes des brebis qui ne périront jamais car vous suivez le grand berger (Jean 10:27-28). De plus, vous êtes maintenant « parfaits pour toujours » dans cette marche sainte de la foi (Hébreux 10:14). Comme vous marchez dans la sanctification, vous avez la promesse que vous verrez le Seigneur (Hébreux 12:14). Affirmons donc avec tous les saints : « Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. » (Hébreux 10:39).
- vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.
vous connaîtrez [intimement] la vérité [Jésus], et la vérité [Jésus] vous affranchira [vous rendra libre].
- Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ?
Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham [les religieux trouvaient leur refuge dans la croyance erronée qu’ils étaient sauvés à cause de leur origine juive], et nous ne fûmes jamais esclaves de personne [ils mentaient sérieusement, ayant été esclaves de peuples nombreux dans le passé. (voir aussi Jean 8:34, Romains 6:6)] ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? [l’aveuglement spirituel les empêchait de voir qu’ils étaient liés par la religion et par leur chair].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché.
Voilà le véritable esclavage.
- Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours.
L’esclave du péché ne pourra vivre dans la maison de la grâce éternellement. Il devra forcément devenir un fils libre afin d’y demeurer.
- Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.
Si donc le Fils [Jésus] vous affranchit, vous serez réellement libres. [Jésus est l’unique sauveur qui a libéré l’humanité de la domination du péché. « […] le péché [la nature pécheresse] n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. » (Romains 6:14). La puissance humaine, (« la bonne volonté ») ne peut trouver la véritable liberté, mais elle conduit toujours à la frustration et au désespoir. La liberté véritable, de la domination de la nature pécheresse, n’est possible que par la puissance surnaturelle de la croix : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. » (1 Corinthiens 1:18)].
- Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne pénètre pas en vous.
Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham [le peuple de la promesse] ; mais vous cherchez à me faire mourir [refusant ainsi la promesse], parce que ma parole ne pénètre pas en vous [« Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez ; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il croit avoir. » (Luc 8:18)].
- Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père.
Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre père [le diable (Jean 8:44)].
- Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham.
Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham [cela était vrai selon la chair mais pas selon l’esprit de foi que possédait Abraham]. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham [nos œuvres révèlent la force qui nous anime].
- Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait.
Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir [« Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. » (1 Jean 3:15)], moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a point fait. [Jésus souligne le fait qu’Abraham n’était pas meurtrier comme ils l’étaient].
- Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants illégitimes ; nous avons un seul Père, Dieu.
Vous faites les œuvres de votre père [le diable (Jean 8:44)]. Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants illégitimes [certains commentateurs expliquent que Jésus avait été accusé d’être l’enfant illégitime de Marie. Les Juifs cherchaient donc à le mépriser une fois de plus !] ; nous avons un seul Père, Dieu [sans le savoir, comme cela est le cas pour le plus grand nombre aujourd’hui, ils avaient le diable comme père. Ils étaient animés par ses esprits malins et meurtriers].
- Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé.
Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez [ils obéiraient au commandement d’aimer Dieu (Josué 22:5). De plus, « [ […] l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. […] » (1 Jean 5:3), ce qui exclut certainement le meurtre], car c’est de Dieu que je suis sorti (Jean 1:18) et que je viens (Matthieu 21:9) ; je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé [Jean 3:16, Philippiens 2:5-8].
- Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole.
Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? [la confusion règne toujours lorsque l’on refuse de se soumettre à la vérité (exemple de la tour de Babel : Genèse 11:9)]. Parce que vous ne pouvez écouter [vous êtes incapables d’écouter] ma parole [il est impossible de comprendre ou de percevoir le sens véritable de la parole quand nous choisissons la rébellion. Ces hommes religieux avaient le cœur endurcit et rebelle. Ils entendaient des mots mais ils étaient spirituellement sourds, n’arrivant jamais à la compréhension de la vérité. Gardons-nous du péché qu’est la rébellion et l’incrédulité : « […] par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. » (Romains 2:5) ; voir aussi la parabole du « semeur et des terrains » (Matthieu 13:1-23, Marc 4:1-20, Marc 4:1-20)].
- Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.
Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement [Satan est à l’origine du péché], et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère [parle] le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge [remarquons la différence entre Satan et Dieu. Satan est un menteur, un destructeur. « […] Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Corinthiens 11:14). Dieu est l’Esprit de vérité, le consolateur (Jean 16:13)].
- Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas.
Et moi, parce que je dis la vérité, vous ne me croyez pas [les auditeurs étaient fidèles au diable, le menteur, rejetant la vérité].
- Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ?
Qui de vous me convaincra [peut m’accuser] de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? [Jésus invitait ses accusateurs à réfléchir : Si vous ne pouvez trouver aucune faute en moi, pourquoi ne me croyez-vous pas ?] .
- Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu.
Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu [Jean 14:15] ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu [Jean 3:19].
- Les Juifs lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ?
Les Juifs lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain [ils attribuaient le titre de Samaritain au Seigneur, désirant l’insulter, insinuant qu’il n’était qu’un enseignant propageant de fausses doctrines. Les stratégies de Satan n’ont pas changé car il travaille encore de la même manière aujourd’hui], et que tu as un démon ? [attribuer à Jésus les œuvres de Satan est le blasphème du Saint-Esprit. | Note : si une personne est convaincue que Christ est de Satan, elle ne peut être sauvée car elle ferme la porte au salut : « Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. » (Jean 10:7). Comprenons que l’Esprit de vérité « ne parlera pas de lui-même » mais Il révélera Christ (Jean 16:13), convaincant les pécheurs de leur état perdu de pécheur et du besoin du sauveur et seigneur (Jean 16:8). Ceci dit, si nous blasphémons contre le Saint-Esprit [si nous rejetons son divin ministère qui révèle Christ] nous n’obtiendrons « jamais de pardon » demeurant « coupables d’un péché éternel », celui de rejeter Christ (Marc 3:29). Si une personne a soif de Dieu, et désire le suivre, elle n’a jamais commis ce péché impardonnable car la soif spirituelle vient de Dieu].
- Jésus répliqua : Je n’ai point de démon ; mais j’honore mon Père, et vous m’outragez.
Jésus répliqua : Je n’ai point de démon [il rejette leurs accusations] ; mais j’honore mon Père, et vous m’outragez [comprenez les paroles du seigneur Jésus : « […] Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi […]. » (Jean 15:20). Sachant que les hommes ont haï le Seigneur, nous devons être prêts à être haïs du monde par amour pour lui (2 Thessaloniciens 1:5). « Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » (Matthieu 10:22)].
- Je ne cherche point ma gloire ; il en est un qui la cherche et qui juge.
Je [Jésus, le Fils de l’homme] ne cherche point ma gloire ; il en est un [Dieu] qui la cherche et qui juge [le Père juge son Fils digne de gloire (Hébreux 1:6)].
- En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Voir Jean 11:25
- Maintenant, lui dirent les Juifs, nous connaissons que tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.
Jésus se réfère ici à la vie spirituelle et non à la vie physique [matérielle] : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » (Jean 11:25).
- Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ?
Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? [La réponse est un oui absolu !] Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-tu être ? [il répondra au verset 58 du même chapitre].
- Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu,
Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. [Jésus, notre modèle d’humilité parfait, marchait dans la parole parfaitement : « Qu’un autre te loue, et non ta bouche, un étranger, et non tes lèvres. » (Proverbe 27:2)]. C’est mon père qui me glorifie [il est vital pour nous de souligner cette grande vérité : « Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. » (Ésaïe 42:8). La divinité de Jésus-Christ est une fois de plus évidente par le fait que le Père partage sa gloire avec son Fils], lui que vous dites être votre Dieu, [une profession n’est pas nécessairement une vérité].
- et que vous ne connaissez pas. Pour moi, je le connais ; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole.
et que vous ne connaissez pas [ces hommes rebelles et religieux connaissaient la théologie à propos de Dieu, mais ils ne connaissaient pas le Père par expérience personnelle]. Pour moi, je le connais ; et, si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais, et je garde sa parole [les Juifs mentaient, affirmant qu’ils connaissaient Dieu, tandis que Jésus disait la vérité en ce qui concernait sa relation avec le Père].
- Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui.
Abraham, votre père [en tant que père biologique], a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour [par révélation] : il l’a vu, et il s’est réjoui [Abraham, le père de la foi, avait vu la promesse avec les yeux de la foi, et ce, avant de voir l’accomplissement avec les yeux naturels].
- Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham !
Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans [l’âge considéré comme l’apogée de la maturité et de la sagesse chez les Juifs], et tu as vu Abraham ! [qui était disparu bien avant la naissance de Jésus. | L’aveuglement spirituel de l’homme religieux est révélé dans ce texte].
- Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis.
Voilà deux mots [« je suis »] extrêmement importants. Le « je suis » est une affirmation incontournable de Jésus se déclarant Dieu [ayant existé depuis toujours], et ce, ouvertement : « Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle ‘je suis‘ m’a envoyé vers vous. » (Exode 3:14)].
- Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.
Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui [si Jésus n’avait rien affirmé de significatif, pourquoi les Juifs désiraient-ils le tuer ?] ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple [le temps de la mort du seigneur Jésus n’était pas encore venu, alors Il quitta la scène après avoir été publiquement méprisé par les leaders d’Israël].
Les commentaires sont issus du livre « Jésus révélé ».