Luc 2
- En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.
- Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
- Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville.
- Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,
Une distance d’environ 130 kilomètres.
- afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
- Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
- et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
Luc 2:6-7
Marie, la mère du Seigneur eut au moins sept enfants : « N’est-ce pas le charpentier [Jésus, premier], le fils de Marie, le frère de Jacques [deuxième], de Joses [troisième], de Jude [quatrième] et de Simon [cinquième] ? Et ses sœurs [sixième et septième au minimum] ne sont-elles pas ici parmi nous ? » (Marc 6:3). Il n’y a aucune preuve biblique affirmant que Marie fut restée une vierge perpétuelle ou qu’elle n’a pas eu d’autres enfants. En fait, la Bible révèle tout le contraire. Notons aussi que Marie fut une pécheresse (Romains 3:23) ayant besoin d’un sauveur : « Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon sauveur […] » (Luc 1:46-47). - Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
- Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur.
- Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie :
- c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
- Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche.
- Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant :
Luc 2:8-13
Un ange apparut à des bergers, les hommes de la caste la plus basse de la société, afin de leur annoncer la naissance du sauveur et du messie tant attendu. Remarquons que le signe particulier n’était pas l’enfant « emmailloté » mais le fait que l’enfant serait couché dans une crèche. | Au verset treize, nous lisons qu’une multitude d’anges louait Dieu. En fait, des anges se déplacèrent du ciel pour l’occasion festive ! Si l’armée céleste jugea digne de réjouissance la venue du roi des rois, nous devrions aussi louer notre Dieu pour la venue du sauveur du monde : « C’est ici la journée que l’Éternel a faite : qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie ! » (Psaume 118:24). Il n’y a aucun jour sur le calendrier qui appartient au royaume des ténèbres. Célébrons notre Dieu tous les jours ! - Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !
Luc 2:14
Le sens de la phrase « […] paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » n’indique pas qu’il y aurait la paix sur terre à partir de ce moment précis. Certes, Jésus est le « Prince de la paix » (Ésaïe 9:5) mais devons-nous conclure qu’il soit venu pour instaurer la paix lors de son incarnation ? Est-ce que Jésus-Christ aurait failli dans sa mission ? Certainement pas ! Remarquons ce qu’il a lui-même dit : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Oui, je suis venu opposer le fils à son père, la fille à sa mère, la belle-fille à sa belle-mère. » (Matthieu 10:34-35, Traduction Semeur). Jésus n’est donc pas venu afin que l’homme soit réconcilié avec l’homme mais afin qu’il soit premièrement réconcilié avec Dieu car Dieu est la source ultime de la paix entre tous les hommes : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. » (Romains 5:1). Ultimement, Jésus établira un gouvernement de paix sur la terre mais cela n’était pas sa première mission. - Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
- Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.
- Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
- Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
- Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur.
- Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
- Le huitième jour, auquel l’enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère.
Pour plus d’informations sur la circoncision, découvrez les notes sur Genèse 15:18.
- Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, –
- suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, –
Luc 2:22-23
« […] les jours de leur purification […] » : voir Lévitique 12:1-6 et Nombres 3:44-45, 18:15 pour plus de détails. - et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.
« […] Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi […] » (Galates 4:4). Jésus à donc vécu sous la loi mosaïque tout au long de sa vie terrestre. | « […] offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons […] ». Lisez Lévitique 12:8 concernant ce type d’offrande.
- Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui.
- Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
- Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi,
- il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit :
- Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
- Car mes yeux ont vu ton salut,
- salut que tu as préparé devant tous les peuples,
- lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël, ton peuple.
Luc 2:25-32
« l’Esprit-Saint était sur » Siméon, un homme qui fut « divinement averti par le Saint-Esprit » concernant la venue du messie. Notons qu’il fut même « poussé par l’Esprit », se rendant au temple au bon moment, lui permettant de voir le Seigneur Jésus-Christ de ses yeux ! Si un homme vivant sous l’ancienne alliance pouvait être sensible au Saint-Esprit, nous, qui avons le Saint-Esprit habitant en nous (Romains 8:9), pouvons être aussi dirigés par l’Esprit. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? » (1 Corinthiens 6:19) | « […] tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » (Romains 8:14). - Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.
- Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,
- et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées.
Luc 2:34-35
Siméon prophétisa avec justesse : Plusieurs en Israël chutèrent dans l’incrédulité, ne reconnaissant pas Jésus-Christ comme étant le messie (Luc 19:44). Gloire à Dieu, plusieurs le reconnaîtront et l’accepteront ! | « […] une épée te transpercera l’âme […] » se réfère certainement à la crucifixion de Jésus qui briserait le cœur de Marie. - Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité.
- Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.
- Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Luc 2:36-38
Anne était une prophétesse consacrée à l’Éternel et âgée de 84 ans. Le verset 38 révèle : « Elle arriva à ce même moment et se mit à louer Dieu. Et elle parlait de l’enfant à toutes les personnes qui attendaient que Dieu délivre Jérusalem. » (Luc 2:38, Traduction Nouvelle Bible Français Courant). Oui, elle habitait dans le temple, servant Dieu nuit et jour, mais puisqu’elle n’était pas prisonnière, elle aurait pu sortir et manquer ce moment béni. Heureusement, elle « arriva » ou « survint » au bon moment. Elle fut dirigée à se retrouver au temple exactement au bon moment béni ! Avec Dieu, il n’y a pas de coïncidence.
- Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
- Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
- Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque.
- Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête.
- Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s’en aperçurent pas.
- Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances.
- Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher.
- Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.
- Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses.
- Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse.
- Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?
- Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
- Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son cœur.
Luc 2:41-51
Peu de récits concernent la jeunesse de Jésus, cependant celle-ci est remarquable. Jésus était déjà rempli de sagesse divine à douze ans, l’âge où les garçons devenaient des « fils de la loi ». Il impressionnait même les hommes les plus savants. | Ses parents ne le comprirent pas lorsqu’il leur demanda : « Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? ». Bien qu’ils surent qu’il était le fils de Dieu, apparemment ils oublièrent occasionnellement qui il était vraiment. Dieu voulait certainement leur rappeler l’importance du fils qu’ils élevaient. - Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
Jésus crût dans une faveur surnaturelle. Il honora parfaitement la parole de Dieu alors, il récolta les avantages d’une telle obéissance : « Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas ; lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton cœur. Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, aux yeux de Dieu et des hommes. » (Proverbe 3:3-4).