Luc 8

  1. Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
  2. Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons,

    Jésus avait délivré Marie, dite de Magdala, de sept démons. | Découvrez « 17 consignes pour exercer la délivrance » dans les notes de Luc 8:26-37.

  3. Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens.

    Luc 8:2-3
    L’expression : « […] qui l’assistaient de leurs biens » révèle que Marie de Magdala, Jeanne, Susanne, et « plusieurs autres femmes » soutenaient le ministère de Jésus financièrement à partir de leurs propres finances : « […] avec leur argent, elles aident Jésus et ses disciples. » (Traduction Parole de vie).

  4. Une grande foule s’étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette parabole :
  5. Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent.

    Jésus enseigna la parabole du semeur (voir aussi Marc 4:2-9).

  6. Une autre partie tomba sur le roc : quand elle fut levée, elle sécha, parce qu’elle n’avait point d’humidité.
  7. Une autre partie tomba au milieu des épines : les épines crûrent avec elle, et l’étouffèrent.
  8. Une autre partie tomba dans la bonne terre : quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
  9. Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole.
  10. Il répondit : Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point.

    Luc 8:9-10
    Le Seigneur Jésus expliqua à ses disciples qu’il ne donne pas ses perles aux pourceaux. En fait, il révèle ses vérités aux personnes sincèrement intéressées.

  11. Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la parole de Dieu.

    Jésus expliqua clairement le sens de cette parabole aux apôtres.

  12. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés.

    Les personnes qui se trouvent « le long du chemin » se font voler la semence de la parole par des « oiseaux ». Ces derniers sont symboles de mauvais esprits qui volent la parole qui a été semée : « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » (Jean 10:10).

  13. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation.

    Les personnes qui se trouvent « sur le roc » ou sur un « sol pierreux », là où il n’y a pas de racines, ne s’enracinent pas dans la vérité de la parole de Dieu. Elles ont une foi superficielle, en surface seulement. | Ouvrons une parenthèse ici : l’Église doit demeurer humble, sachant qu’elle n’a pas remplacé Israël, mais qu’elle a été greffée à l’arbre : « Ne te glorifie pas aux dépens de ces branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. » (Romains 11:18).

  14. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité.

    Les personnes qui se trouvent parmi les « épines » ou les « les ronces » se laissent dominer par les soucis (Philippiens 4:6), les richesses (1 Timothée 6:10) et les plaisirs de la vie. Ces ronces étouffent la vérité de Dieu.

  15. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance.

    Les personnes qui se trouvent parmi la « bonne terre » retiennent la parole de Dieu. Cette terre reçoit cette semence incorruptible (1 Pierre 1:23). La terre est bien entretenue, les oiseaux sont chassés et les épines sont enlevées. La bonne terre favorise alors la croissance de bonnes racines saines qui produiront ensuite de bons fruits. Cette belle croissance est possible grâce à son système racinaire : « […] si la racine est sainte, les branches le sont aussi. » (Romains 11:16). | Le système racinaire de l’enfant de Dieu : Le croyant qui porte beaucoup de fruit est enraciné à cinq niveaux : 1 – En Jésus ; 2 – Dans la lecture, l’étude et la méditation biblique ; 3 – Dans la prière ; 4 – Dans la fraternité chrétienne dans son église locale ; 5 – Dans l’évangélisation. | « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu’il fait lui réussit. » (Psaume 1:1-3) | Notons que nous retrouvons aussi des croyants du type « fougères » dans l’Église : ces gens ont l’apparence de la piété (2 Timothée 3:5) mais ils sont des imposteurs. Examinons le récit de Marc 11:12-14 qui concerne justement un figuier de nature « hypocrite » : « Le lendemain, après qu’ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim. Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose (des figues) ; et, s’en étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues [l’apparence de feuilles indiquait faussement la présence de figues]. Prenant alors la parole, il lui dit : que jamais personne ne mange de ton fruit ! […] ». Comprenons bien que le Seigneur ne recherche pas des chrétiens qui portent beaucoup de feuilles (qui n’ont qu’une belle apparence), mais Dieu se cherche des croyants fidèles qui portent beaucoup de fruits véritables : « Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. » (Jean 15:8).

  16. Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ou ne la met sous un lit ; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière.
  17. Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour.

    Luc 8:16-17
    Jésus parlait en paraboles non pas pour cacher la vérité de l’évangile aux personnes sérieuses mais pour attirer les chercheurs honnêtes.

  18. Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez ; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il croit avoir.

    Il est vital d’avoir une bonne disposition spirituelle lorsque nous entendons une prédication de la parole de Dieu, car l’édification de notre foi en dépend : « Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ. » (Romains 10:17). Plus une personne reçoit des révélations divines, plus on lui en donnera d’autres. Celui qui accepte la vérité recevra encore plus de vérité. Celui qui rejette la vérité, perdra la vérité qu’il a.

  19. La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver ; mais ils ne purent l’aborder, à cause de la foule.
  20. On lui dit : Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir.
  21. Mais il répondit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.

    Luc 8:19-21
    Jésus ne voulut pas blesser sa famille immédiate en parlant ainsi. Il illustra en fait un principe divin : la famille est avant tout basée sur des vérités spirituelles : « Celui qui vient à moi doit me faire passer avant son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre personne. Sinon, il ne peut pas être mon disciple. » (Luc 14:26, Traduction Nouvelle Bible Français courant).

  22. Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : Passons de l’autre côté du lac. Et ils partirent.
  23. Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Un tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en péril.
  24. Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons ! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint.
  25. Puis il leur dit : Où est votre foi ? Saisis de frayeur et d’étonnement, ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à l’eau, et à qui ils obéissent ?

    Luc  8:22-25
    Jésus, qui fut fatigué comme tous les hommes naturels, s’endormit dans la barque (Luc 8:23). Le diable déclencha une tempête, voulant tuer tous les marins dans la barque. Jésus prouva qu’il avait autorité sur le royaume des ténèbres et sur les éléments naturels par le pouvoir de sa parole : « […] il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. ». Nous sommes également appelés à prendre autorité sur les attaques démoniaques : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10:19).

  26. Ils abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est vis-à-vis de la Galilée.
  27. Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres.
  28. Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d’une voix forte : Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’en supplie, ne me tourmente pas.
  29. Car Jésus commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps ; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts.
  30. Jésus lui demanda : Quel est ton nom ? Légion, répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui.
  31. Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme.
  32. Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit.
  33. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya.
  34. Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes.
  35. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur.
  36. Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri.
  37. Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s’éloigner d’eux, car ils étaient saisis d’une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s’en retourna.

    Luc 8:26-37
    Le démoniaque fut guéri par le seigneur Jésus. | Selon les annotations Strong, le nom « légion » signifie : « […] un corps de soldats dont le nombre a varié selon les époques, et qui, du temps d’Auguste semble avoir été de 6826 hommes (c’est à dire 6100 fantassins et 726 cavaliers). ». Cet homme était donc rempli de démons.
    | Découvrez « 17 consignes pour exercer la délivrance » :
    1 – croyez que le diable et ses démons existent réellement : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » (1 Pierre 5:8).
    2 – croyez que la liberté est la volonté de Dieu : « L’esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ; pour publier une année de grâce de l’Éternel, et un jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous les affligés. » (Ésaïe 61:1-2) ; « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. » (1 Jean 3:8) ; « […] vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » (Jean 8:32, Traduction Segond 21).
    3 – discernez la différence entre possession et oppression :
    Possession (définition Le Petit Larousse) : « Phénomène diabolique qui fait d’un sujet l’instrument du démon. Un esprit méchant réside et contrôle entièrement le corps d’une personne. »
    Oppression (définition Le Petit Larousse) : « Action d’opprimer, d’accabler sous une autorité tyrannique. Fait d’oppresser ; sensation de gêne respiratoire. »
    4 – sachez qu’un chrétien ne peut être possédé dans son esprit mais il peut être opprimé : « […] celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4:4) ; « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entier, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23) ; « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5:17).
    5 – suivez le modèle divin de Jésus-Christ exerçant la délivrance (Marc 9:17-27).
    6 – discernez s’il y a des portes spirituelles ouvertes au royaume des ténèbres : des objets occultes peuvent ouvrir des portes aux mauvais esprits, alors il faut s’en défaire.
    7 – fermez, par la repentance, les portes spirituellement ouvertes par le péché : « Depuis, Jésus le trouva (en parlant du paralytique) dans le temple, et lui dit : Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » (Jean 5:14) ; « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. » (Éphésiens 4:26-27).
    8 – discernez si la personne possédée veut vraiment être libérée : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » (1 Jean 1:9) ; « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ. » (Actes 3:19-20). Nous ne pouvons pas aider celui qui refuse d’être aidé.
    9 – ne discutez pas avec les démons ! Nous ne pouvons ni raisonner ni conseiller un démon : « […] le diable […] est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8:44) ; « Ne participez pas aux pratiques stériles que favorisent les ténèbres, mais démasquez-les plutôt. » (Éphésiens 5:11, Traduction Semeur) ; « Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur ! Et, il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs. » (Marc 5:8-9). Jésus posa la question afin de révéler un fait sur le nombre.
    10 – croyez que vous avez l’autorité spirituelle de pouvoir chasser les démons : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » (Luc 10:19) ; « Il [Dieu] l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » (Éphésiens 1:20-23).
    11 – chassez les démons : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10:8) ; « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons […] » (Marc 16:17) ; « Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades. » (Matthieu 8:16) ; « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Éphésiens 6:12).
    12 – surveillez votre marche dans l’amour qui est la base de tous les ministères : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » (1 Jean 4:18) ; « […] la foi qui est agissante par la charité. » (Galates 5:6) ; « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15:13). Le ministère, c’est d’aimer les gens et de servir Dieu en servant les gens.
    13 – exercez le ministère pour Dieu : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur. » (Colossiens 3:23-24).
    14 – soyez totalement dépendant du Saint-Esprit : « Que la grâce du seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communion [communication] du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » (2 Corinthiens 13:13) ; « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » (Jean 16:13). La communion avec le Saint-Esprit est vitale : A – Il vous aidera ; B – Il vous accordera son discernement ; C – Il dirigera le moment de la délivrance.
    15 – croyez que vous êtes équipé pour exercer la délivrance : « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 3:16-17).
    16 – protégez la réputation de la personne qui a été délivrée ;
    17 – apprenez à porter des secrets comme des trésors : « Défends ta cause contre ton prochain, mais ne révèle pas le secret d’un autre. » (Proverbe 25:9).

  38. L’homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant :
  39. Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t’a fait. Il s’en alla, et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui.
  40. À son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l’attendaient.
  41. Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison,
  42. parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule.

    Luc 8:41-42
    Jaïrus, qui était chef de la synagogue, avait une fille unique d’environ douze ans qui fut mourante. Le cœur compatissant de Jésus le poussa à accepter la demande de se rendre auprès de la jeune fille.

  43. Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir.
  44. Elle s’approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s’arrêta.
  45. Et Jésus dit : Qui m’a touché ? Comme tous s’en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent : Maître, la foule t’entoure et te presse, et tu dis : Qui m’a touché ?
  46. Mais Jésus répondit : Quelqu’un m’a touché, car j’ai connu qu’une force était sortie de moi.
  47. La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant.
  48. Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix.

    Luc 8:43-48
    Une interlude remplie de révélations : Une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans arriva sur la scène. La loi juive l’avait déclarée solennellement impure en raison de cette perte de sang (voir Lévitique 15:25-27). Par conséquent, elle n’était pas autorisée à entrer dans le temple et toute chose ou toute personne qu’elle touchait devenait impure selon la loi. On peut s’imaginer la peine qu’elle vivait depuis douze ans : ces restrictions sociales devaient être un poids très lourd émotionnellement. Elle prit donc un énorme risque en sortant au milieu d’une foule car toute personne qui l’aurait heurtée serait devenue impure. Après des années de souffrance, elle cherchait vraiment à recevoir son miracle. Elle déclara donc premièrement qu’elle serait guérie : « Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. » (Marc 5:28). En fait, elle disait sans cesse en elle-même : « Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. ». Sa confession de foi eut une action correspondante : celle de toucher le bord du vêtement du seigneur Jésus. Notons que ce « bord de vêtement » se réfère aux quatre franges mentionnées dans Deutéronome 22:12 : « Tu mettras des franges aux quatre coins du vêtement dont tu te couvriras. » (voir aussi Nombres 15:37-41). Ce vêtement, aussi appelé un « talit », servait de châle de prière. En touchant le vêtement de Jésus (avec sa foi), elle crut que sa prière serait exaucée. Jésus ne devint pas impur lorsqu’elle l’eut touché, mais ce fut elle qui fut purifiée par lui : elle fut entièrement et instantanément guérie !

  49. Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant : Ta fille est morte ; n’importune pas le maître.
  50. Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée.
  51. Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant.
  52. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte, mais elle dort.
  53. Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte.
  54. Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte : Enfant, lève-toi.
  55. Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva ; et Jésus ordonna qu’on lui donnât à manger.
  56. Les parents de la jeune fille furent dans l’étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

    Luc 8:49-56
    La résurrection de la jeune fille de douze ans : Il est intéressant de noter que les pleureuses payées transformèrent rapidement leurs cris en rires face à la vérité incarnée, Jésus ! Notons aussi que Jésus ne parla pas la réalité de la jeune fille (la mort), mais la vérité qui serait sa portion : la vie ! Remarquez que personne ne demanda à Jésus de ressusciter la jeune fille. La demande fut pour une guérison, car qui put imaginer qu’il avait le pouvoir de ressusciter les morts ? Eh bien, Jésus avait et a toujours pouvoir sur la mort aujourd’hui (Jean 11:25) !

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