Nombres 30
- Moïse dit aux enfants d’Israël tout ce que l’Éternel lui avait ordonné.
- Moïse parla aux chefs des tribus des enfants d’Israël, et dit : Voici ce que l’Éternel ordonne.
- Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.
Nombres 30:1-3
Dieu se cherche encore un peuple intègre qui comprend l’importance d’accomplir ses paroles. (voir Matthieu 5:33-36) Précisons qu’aujourd’hui, nous savons que nous ne devrions pas jurer afin d’assermenter la véracité de nos propos car un simple « oui » ou « non » devrait suffire. Si nous devons qualifier nos paroles en jurant, accordant des degrés d’importance à nos paroles, nous insinuons que nous ne sommes pas forcément toujours intègres. - Lorsqu’une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père, fera un vœu à l’Éternel et se liera par un engagement,
- et que son père aura connaissance du vœu qu’elle a fait et de l’engagement par lequel elle s’est liée, – si son père garde le silence envers elle, tout vœu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable ;
- mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée n’auront aucune valeur ; et l’Éternel lui pardonnera, parce qu’elle a été désapprouvée de son père.
- Lorsqu’elle sera mariée, après avoir fait des vœux, ou s’être liée par une parole échappée de ses lèvres,
- et que son mari en aura connaissance, – s’il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses vœux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables ;
- mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le vœu qu’elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s’est liée ; et l’Éternel lui pardonnera.
- Le vœu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle.
- Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un serment,
- et que son mari en aura connaissance, – s’il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses vœux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables ;
- mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses lèvres n’auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et l’Éternel lui pardonnera.
- Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par lequel elle s’engage à mortifier sa personne.
- S’il garde de jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les vœux ou tous les engagements par lesquels elle s’est liée ; il les ratifie, parce qu’il a gardé le silence envers elle le jour où il en a eu connaissance.
- Mais s’il les annule après le jour où il en a eu connaissance, il sera coupable du péché de sa femme.
- Telles sont les lois que l’Éternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre un père et sa fille, lorsqu’elle est dans sa jeunesse et à la maison de son père.
Ce chapitre traite de deux points majeurs : 1 – Le rôle symbolique qu’avait l’époux, qui représentait Dieu vis-à-vis de son épouse Israël. L’époux pouvait annuler les vœux de sa fille et de sa femme, les protégeant d’elles-mêmes comme Dieu protégerait Israël. 2 – L’importance d’honorer nos paroles, révélant le pouvoir des mots qui confirment la vérité révélée dans Matthieu 5:37 : « Dites simplement « oui » si c’est oui, « non » si c’est non. Tous les serments qu’on y ajoute viennent du diable. » (traduction Semeur). | Approfondissez vos connaissances sur ce sujet dans l’enseignement « La force qui déplace les montagnes : La confession de la parole de foi ». | Voir aussi Deutéronome 23:22-24 : « Quand tu auras fait un vœu à l’Éternel votre Dieu, tu n’en différeras pas l’accomplissement, car l’Éternel ton Dieu ne manquerait pas de t’en demander compte, et tu porterais la responsabilité d’une faute. D’ailleurs, tu n’es pas tenu de prononcer un vœu ; si tu t’en abstiens, tu ne seras pas coupable pour cela. Mais si une promesse a franchi tes lèvres, tu dois la tenir et accomplir le vœu que tu auras librement fait à l’Éternel ton Dieu de ta propre bouche. ».