Luc 22
- La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait.
- Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus ; car ils craignaient le peuple.
Luc 22:1-2
Notons que les religieux craignent les hommes plutôt que le Seigneur. - Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze.
Si Satan put entrer dans Judas, c’est parce qu’il avait une porte d’entrée ouverte dans sa vie lui permettant d’entrer. Nous savons avec certitude que Judas péchait, aimant l’argent (1 Timothée 6:10). En parlant de Judas, nous lisons : « […] il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. » (Jean 12:6). Bien que Judas eut passé tellement de temps avec le Seigneur Jésus, bien qu’il eut été témoin de puissants miracles, il choisit malgré tout de lui être infidèle ! Étonnamment, Judas choisit de trahir l’amour personnifié. Puisse l’exhortation suivante être une consolation pour le lecteur aujourd’hui : si vous avez déjà été trahi, notez que cela ne révèle absolument rien sur votre valeur personnelle. La trahison révèle simplement le mauvais cœur et caractère de l’homme.
- Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer.
- Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent.
- Après s’être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l’insu de la foule.
Luc 22:4-6
Judas s’associa aux ennemis de Jésus-Christ. Ces derniers furent dans la joie de pouvoir se saisir de lui au prix d’un esclave. - Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva,
- et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.
Luc 22:7-8
Le « jour des pains sans levain » remémorait la délivrance du peuple d’Israël, qui prophétisait la venue du messie, le pain de vie sans péché. Pierre et Jean furent délégués par Jésus pour aller préparer la Pâque. Ils devaient apporter une brebis au temple, pour qu’elle y soit sacrifiée, afin de pouvoir célébrer ensuite le repas de la Pâque. - Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ?
- Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera,
- et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?
- Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée : c’est là que vous préparerez la Pâque.
Luc 22:9-12
Le Seigneur Jésus reçut une parole de connaissance concernant la chambre haute qui leur serait réservée pour ce repas. À l’époque, les femmes transportaient généralement l’eau, alors cette précision concernant l’homme et la cruche fut un détail important. | Notons que Jésus ne donna pas l’instruction aux disciples de demander mais de réclamer le lieu afin de célébrer la Pâque (Luc 22:1). Jésus agissait comme un roi, ayant tous les droits de réclamer un lieu sous sa domination. La chambre haute fut probablement celle mentionnée dans Actes 1:13. - Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
- L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui.
Le repas eut lieu un mercredi.
- Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ;
- car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.
Luc 22:15-16
Comment Jésus aurait-il pu dire de telles paroles sachant ce qui allait bientôt lui arriver ? Vraiment, sa vision fut celle de l’amour pour les perdus plutôt qu’une vision de peur concernant sa souffrance personnelle à venir. - Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ;
- car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
Luc 22:17-18
Jésus rendit grâce, c’est-à-dire, il remercia son père pour cette boisson qui représente le sang qu’il allait verser prochainement pour le rachat des perdus. Nous savons que Jésus employait un langage forcément figuré et non littéral. Jésus prophétisa que la prochaine fois qu’il boirait du fruit de la vigne serait aux noces de l’Agneau dans le royaume de Dieu. | Notons qu’il était illégal (selon la loi mosaïque) pour les disciples de boire le sang de Christ littéralement (Lévitique 3:17, 7:26). - Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
Jésus remercia son père pour le pain qu’il partagea avec ses apôtres. Rappelons-nous aussi que les Écritures appellent Jésus le « pain de vie » (Jean 6:35). Certaines personnes qui enseignent que ce pain était le corps littéral de Jésus essayaient de prouver leur point en insistant sur ses paroles : « ceci est mon corps ». Faut-il prendre ses paroles au sens littéral ? Certainement pas. Jésus parlait évidemment au sens figuré car il n’était pas encore mort. Il n’a pas mutilé ni amputé une partie de son corps afin que ses disciples puissent manger sa chair littéralement. | Jésus demanda à ses apôtres de faire « […] ceci en mémoire » de lui. C’est pour cette raison que l’Église continue à célébrer le repas du Seigneur même 2000 ans plus tard.
- Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous.
Ces mots furent révolutionnaires. Jésus déclarait l’inauguration d’une nouvelle alliance. Nous comprenons aujourd’hui qu’il s’agissait bien d’une meilleure alliance, établie sur des promesses supérieures à l’ancienne alliance mosaïque : « Mais maintenant il [Jésus] a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. » (Hébreux 8:6). Cette alliance est meilleure parce qu’elle est basée sur un grand prêtre parfait, Jésus !
- Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table.
- Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré !
- Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela.
Luc 22:21-23
Au cours d’un tel moment historique, Jésus déclara qu’un traître était parmi eux. Les disciples ne savaient pas qui était ce traître. - Il s’éleva aussi parmi les apôtres une contestation : lequel d’entre eux devait être estimé le plus grand ?
- Jésus leur dit : Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs.
- Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert.
- Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.
- Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ;
- c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur,
- afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël.
Luc 22:24-30
L’orgueil et l’ambition personnelle furent aussi manifestés. Jésus les calma tous, leur expliquant que le plus grand était celui ayant un cœur de serviteur. Il déclara aussi que ses apôtres persévérants seraient favorisés, hériteraient du royaume de Dieu et jugeraient même « les douze tribus d’Israël » (Luc 22:30). Bien sûr, Judas ne jugerait personne mais fut lui-même remplacé par Matthias (Actes 1:26). - Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment.
- Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères.
Luc 22:31-32
Jésus est notre modèle parfait dans cette marche de l’amour. Il intercéda pour Pierre, priant qu’il ne chuterait pas dans le piège du diable. - Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort.
Pierre était certainement sincère dans ses paroles, mais il ignorait ses propres faiblesses.
- Et Jésus dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies nié trois fois de me connaître.
Jésus prophétisa à l’avance ce que Pierre ferait, pas pour le condamner à l’avance, mais afin de semer l’espoir du pardon lorsque l’événement arriverait. Il saurait que Jésus connaissait tout à l’avance.
- Il leur dit encore : Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose ? Ils répondirent : De rien.
- Et il leur dit : Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et achète une épée.
- Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s’accomplisse en moi : Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d’arriver.
- Ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit : Cela suffit.
Luc 22:35-38
Jésus était sur le point de se faire livrer, se faire faussement accuser afin d’être crucifié. Il serait « mis au nombre des malfaiteurs », lui qui était absolument innocent. | Voir les commentaires sur Luc 10:4. - Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent.
- Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
- Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria,
- disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.
Luc 22:39-42
Jésus invita ses apôtres à se joindre à lui dans la prière, de peur qu’ils ne tombent en tentation. À quelle tentation spécifique auraient-ils pu résister ? Nous savons que Pierre reniera son seigneur trois fois. S’il eut résisté à son envie de dormir et qu’il eut prié, il aurait sûrement pu rester fidèle à son seigneur. | Examinons la prière du Seigneur au verset 42 : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! [Jésus, le fils de l’homme, s’étant lui-même limité lors de son incarnation, prie une prière de consécration. Autrement dit : « Père, s’il y a un autre moyen de pouvoir sauver l’humanité, éloigne de moi la croix. »] Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne [Jésus était totalement abandonné à la volonté de son père. C’est de cette manière que nous devrions prier lorsque nous n’avons pas une certitude concernant sa volonté]. ». Ces mots furent si souvent prononcés dans la prière alors qu’ils n’auraient pas dû l’être. Par exemple, il ne faut jamais ajouter la phrase « que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » alors que la Bible énonce clairement la volonté de Dieu. Il ne faut jamais prier pour le salut des perdus et prier ensuite « que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » car la Bible révèle déjà : « […] il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3:9). Nous devons plutôt découvrir la volonté de Dieu dans la parole et prier ensuite en nous accordant avec elle ! - Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier.
- Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.
Luc 22:43-44
La pression spirituelle et physique exercée sur Jésus fut d’une telle ampleur, que le Père lui envoya une assistance angélique afin de le soutenir. La Bible précise : « […] sa sueur devint comme des grumeaux de sang » indiquant une pression tellement élevée que ses vaisseaux sanguins faciaux éclataient ! « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. » (Hébreux 5:7-10). - Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse,
- et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation.
Luc 22:45-46
Au-delà d’une fatigue normale, la Bible précise que Jésus trouva ses disciples « […] endormis de tristesse ». Le royaume des ténèbres se déchaîna certainement contre eux avec des oppressions démoniaques, voulant neutraliser leur force spirituelle afin de les abattre. Nous lisons dans Néhémie 8:10 que « […] la joie de l’Éternel sera votre force ». Si l’ennemi ne peut pas voler notre joie, il ne pourra voler notre force spirituelle ! Soyons donc vigilants, discernant et chassant les attaques du royaume des ténèbres ! - Comme il parlait encore, voici, une foule arriva ; et celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, marchait devant elle. Il s’approcha de Jésus, pour le baiser.
Des légionnaires romains et des gardes lévitiques arrivèrent afin d’arrêter Jésus. Remarquons que Judas ne fut pas présent avec les disciples en ce moment crucial. | Ouvrons une parenthèse : Lorsqu’un ministère traverse des moments d’opposition spirituelle, puissions-nous discerner qui sont présents et qui ne le sont pas ! Celui qui aime vraiment ses frères priera aussi avec eux plutôt que de se retirer. « Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît […] » (Proverbe 18:1). | « Judas, l’un des douze » : Bien que quelqu’un puisse faire officiellement partie d’une équipe ministérielle, cela ne signifie pas que son cœur y est vraiment. Ce qui semble être vrai en surface peut être trompeur. Jésus a lui-même dit : « L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. » (Luc 6:45). Si vous voulez discerner si une personne est véritablement authentique, écoutez attentivement ses mots. Certes, une personne peut mentir pendant un moment mais, son cœur finira par être dévoilé par ses paroles et ses actions. Concernant Juda, nous lisons : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cent deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. » (Jean 12:5-6). Judas prononça de très belles paroles qui donnaient l’impression qu’il était charitable, mais sa vie n’était pas du tout belle. Il était un hypocrite, un menteur et un voleur. Quelqu’un peut prononcer des mots gentils mais vous poignarder aussi dans le dos. Judas donna l’impression qu’il savait aimer, embrassant même le Seigneur. Pourtant, il fut un imposteur. En fait, il y a beaucoup de Judas dans notre monde, alors il faut vraiment discerner qui ils sont afin de ne pas marcher avec eux.
- Et Jésus lui dit : Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme !
Jésus confronta Judas dans son hypocrisie et dans sa déloyauté.
- Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent : Seigneur, frapperons-nous de l’épée ?
- Et l’un d’eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille droite.
- Mais Jésus, prenant la parole, dit : Laissez, arrêtez ! Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit.
Luc 22:49-51
La violence n’était pas le moyen pour l’humanité d’être délivrée de son cœur violent. Seule la croix pouvait sauver l’humanité. | Pierre essaya de tuer Malchus, l’un des serviteur du souverain sacrificateur : « Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus. » (Jean 18:10). Cette dernière guérison miraculeuse opérée par Jésus, lors de son arrestation, aurait dû révéler à tous les hommes présents, que Jésus était en effet divin. Pourtant, l’incrédulité et la rébellion restèrent logées dans le cœur de ces hommes spirituellement aveugles. - Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons.
- J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres.
Luc 22:52-53
En substance, Jésus leur demanda pourquoi ils organisaient cette arrestation théâtrale. De plus, ils auraient pu l’arrêter à tout moment, mais ils ne l’ont jamais fait quand il était parmi le peuple. | « Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. » (Luc 22:53) : Jésus disait en effet qu’ils étaient des agents de la noirceur et leur heure de ténèbres était arrivée. - Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin.
Notons que Jésus fut arrêté par les autorités religieuses et Pierre « suivait de loin ». L’éloignement physique précède souvent l’éloignement du cœur.
- Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux.
- Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit : Cet homme était aussi avec lui.
- Mais il le nia disant : Femme, je ne le connais pas.
- Peu après, un autre, l’ayant vu, dit : Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit : Homme, je n’en suis pas.
- Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant : Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen.
- Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta.
- Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois.
- Et étant sorti, il pleura amèrement.
Luc 22:55-62
Comme prophétisé par le Seigneur Jésus, Pierre le renia trois fois : « Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. » (Luc 22:60). Le Seigneur fut témoin de cette trahison. | Pierre fut profondément attristé et pleura amèrement car il avait trahi celui qu’il avait dit ne jamais trahir. - Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient.
- Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant : Devine qui t’a frappé.
- Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures.
Luc 22:63-65
La passion du seigneur Jésus commença. On se moqua de lui, le frappa et l’insulta : « De même qu’il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme. » (Ésaïe 52:14). | Si vous avez déjà reçu la moquerie des hommes, été frappé ou méprisé, sachez que Jésus a également souffert de la même manière, mais par amour pour vous. - Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin.
Remarquons que Jésus avait déjà subi des mauvais traitements de la part des gardiens. Le sanhédrin l’avait donc déjà jugé au milieu de la nuit. Leur procès de nuit était illégal, alors ces hommes religieux devaient se protéger d’éventuelles répercussions en organisant un simulacre de procès de jour. | Ces hommes religieux avaient jugé Jésus mais il les jugera à son tour, lorsqu’ils comparaîtront devant son grand trône blanc (Apocalypse 20.11-15). | « Le collège des anciens du peuple » : les hommes, même aujourd’hui, savent bien s’assembler pour parler, juger et diriger le peuple, mais ils ont souvent du mal à se rassembler pour prier, chercher Dieu et être dirigés par le Saint-Esprit. Nous voyons ici comment ces hommes religieux étaient totalement déconnectés du Dieu qu’ils disaient représenter.
- Ils dirent : Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas ;
- et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas.
- Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.
- Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur répondit : Vous le dites, je le suis.
- Alors ils dirent : Qu’avons-nous encore besoin de témoignage ? Nous l’avons entendu nous-mêmes de sa bouche.
Luc 22:67-71
Jésus admit au sanhédrin qu’il est le fils de Dieu, leur permettant alors de former des accusations formelles contre lui devant Pilate.