1 Corinthiens 10
- Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer,
- qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,
- qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel,
- et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.
- Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.
1 Corinthiens 10:1-5
L’apôtre Paul parla ici en termes symboliques concernant le peuple d’Israël et Moïse dans le désert. Ces symboles illustraient des réalités spirituelles en Jésus-Christ. Le peuple d’Israël fut baptisé en Moïse, c’est-à-dire, « dans la nuée [de la présence de Dieu] et dans la mer [Rouge, où ils furent délivrés, tout comme les croyants sont délivrés en Jésus-Christ aujourd’hui] ». Le peuple avait mangé de la nourriture, de la manne, un symbole du pain de vie qu’est Jésus-Christ. Le peuple fut abreuvé de l’eau du rocher, ce dernier étant un symbole de Jésus-Christ. L’eau qui coula du rocher fut un symbole de l’eau vive représentant la vie du Saint-Esprit reçue par la foi en Jésus-Christ. - Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu.
- Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit : le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
- Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour.
- Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents.
- Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par l’exterminateur.
- Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
1 Corinthiens 10:6-11
Les récits concernant les israélites rebelles, qui moururent dans le désert, servirent d’avertissement, inspirant le peuple de Dieu à demeurer fidèle au Seigneur. | Le verset 9 se réfère aux serpents mentionnés dans Nombres 21:5-9. - Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber !
L’apôtre Paul enseigna ici que nous devrions avoir une disposition humble. Le chrétien doit comprendre qu’il est spirituellement « debout » grâce à la puissance du Saint-Esprit. Lorsque le chrétien réalise qu’il est faible en lui-même, il devient spirituellement fort, car c’est alors que la puissance de Dieu réside sur lui.
- Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.
Personne ne peut affirmer qu’une force irrésistible l’obligea à commettre des péchés. Peu importe la sorte de tentation, Dieu pourvoit toujours une porte de sortie. Relisons ce verset avec la traduction Nouvelle Bible Segond : « Aucune épreuve ne vous est survenue qui n’ait été humaine ; or Dieu est digne de confiance – il ne permettra pas que vous soyez mis à l’épreuve au-delà de vos forces ; avec l’épreuve il ménagera aussi une issue, pour que vous puissiez la supporter. ».
- C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie.
- Je parle comme à des hommes intelligents ; jugez vous-mêmes de ce que je dis.
- La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ?
La coupe de bénédiction se réfère au sang de Christ, versé à la croix pour les perdus. Le pain se réfère au corps de Christ, offert en sacrifice pour l’humanité. Le repas du Seigneur remémore la nouvelle alliance destinée à tout héritier du salut en Jésus-Christ.
- Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain.
Les enfants de Dieu participent tous à un seul pain, c’est-à-dire, ils font tous partie du corps de Christ, « […] le pain de vie. » (Jean 6:48).
- Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l’autel ?
- Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement.
1 Corinthiens 10:18-19
Le fait qu’une personne mange de la viande sacrifiée aux idoles ne signifie rien du tout, car ces dieux n’existent pas du tout. - Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
- Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
- Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?
1 Corinthiens 10:20-22
L’enfant de Dieu ne peut pas manger à la table du Seigneur aussi bien qu’à celle des démons. | Un chrétien ne peut pas servir deux dieux, car le Seigneur n’acceptera pas une adoration partagée. - Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas.
- Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui.
1 Corinthiens 10:23-24
Bien que quelque chose puisse ne pas être un péché, il peut ne pas être bénéfique pour soi, ni pour la conscience de son prochain. Voir les commentaires de 1 Corinthiens 8:1 à ce sujet. - Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ;
- car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme.
- Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
- Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! N’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience.
- Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ?
- Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ?
- Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.
- Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu,
- de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.
1 Corinthiens 10:25-33
Les chrétiens devraient être libres de manger ce qu’ils veulent sans devoir investiguer pour connaître l’origine des viandes. Bien sûr, si une personne est informée qu’une viande fut offerte aux idoles, qu’elle s’abstienne afin de ne pas être une occasion de chute pour un frère. Sinon, le croyant devrait tout simplement manger avec action de grâce.