Marc 6
- Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent.
- Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ?
- N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute.
- Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison.
- Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit.
Le dictionnaire Strong’s définit le mot « malades » (grec « arrhostos ») comme étant « sans force, faible, malade ». Ce texte pourrait donc concerner ceux qui étaient faibles au point de ne pouvoir être incrédules. Par exemple, ce verset pourrait concerner les personnes inconscientes, comme celles dans le coma.
- Et il s’étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages d’alentour, en enseignant.
Marc 6:1-6
Jésus ne fut pas honoré par les gens de Nazareth, sa patrie. | La familiarité, le manque d’honneur pour les ouvriers du Seigneur, limite la manifestation du surnaturel. Lorsque nous recevons un ministre de Dieu en tant que « don de Dieu » (Éphésiens 4:11), nous sommes au bénéfice de ce qu’il porte dans le monde de l’esprit. L’inverse nous bloque et c’est pour cette raison que plusieurs croyants ne reçoivent jamais de leur pasteur. « Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. » (Matthieu 10:41). | Contrairement à certaines traditions religieuses chrétiennes, le verset 3 prouve que Jésus avait des frères et des sœurs. | Jésus fut dans l’étonnement à deux reprises dans la Bible : premièrement, en apercevant la foi du centenier (« Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. », Matthieu 8:10) ; secondement, en apercevant l’incrédulité des gens de sa patrie. Assurons-nous de nous ranger du côté de la foi ! « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croit que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11:6). - Alors il appela les douze, et il commença à les envoyer deux à deux, en leur donnant pouvoir sur les esprits impurs.
- Il leur prescrivit de ne rien prendre pour le voyage, si ce n’est un bâton ; de n’avoir ni pain, ni sac, ni monnaie dans la ceinture ;
- de chausser des sandales, et de ne pas revêtir deux tuniques.
Marc 6:7-9
Commentons le verset 8 : « Il [Jésus] leur prescrivit [aux apôtres] de ne rien prendre pour le voyage, si ce n’est un bâton [utile pour marcher] ; de n’avoir ni pain [la nourriture], ni sac [pour la nourriture], ni monnaie [pour des achats] dans la ceinture. ». Cette consigne révélerait aux apôtres que l’Éternel pourvoirait à tous leurs besoins et qu’ils devaient être entièrement dépendants de lui pour ce premier voyage. Notons que Jésus leur donna des consignes différentes plus tard : « Et il leur dit : Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et achète une épée. » (Luc 22:36). | La provision divine est encore disponible pour tous ceux qui croient la parole ! « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4:19). - Puis il leur dit : Dans quelque maison que vous entriez, restez-y jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu.
- Et, s’il y a quelque part des gens qui ne vous reçoivent ni ne vous écoutent, retirez-vous de là, et secouez la poussière de vos pieds, afin que cela leur serve de témoignage.
Marc 6:10-11
Quoique l’amour divin nous pousse à annoncer l’Évangile à tous les hommes, Dieu n’appelle pas ses témoins à demeurer là où Christ est rejeté. Il ne faut pas jeter nos perles aux pourceaux. Discernons le terrain spirituel propice pour recevoir la semence de la parole. - Ils partirent, et ils prêchèrent la repentance.
- Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient.
Marc 6:11-13
Voilà l’œuvre typique des représentants du royaume de Dieu. Celui qui se nomme chrétien devrait servir Dieu tout comme Jésus le servait ! « Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité. » (Matthieu 9:35). | À part la mention du bon samaritain qui oignit d’huile les plaies du voyageur (Luc 10:34), nous retrouvons ici l’unique mention d’onction huile, en lien avec la guérison divine, dans les évangiles. Sinon, l’onction d’huile est enseignée dans Jacques 5:13-15 : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile [un symbole du Saint-Esprit] au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. ». - Le roi Hérode entendit parler de Jésus, dont le nom était devenu célèbre, et il dit : Jean Baptiste est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il se fait par lui des miracles.
- D’autres disaient : C’est Élie. Et d’autres disaient : C’est un prophète comme l’un des prophètes.
- Mais Hérode, en apprenant cela, disait : Ce Jean que j’ai fait décapiter, c’est lui qui est ressuscité.
- Car Hérode lui-même avait fait arrêter Jean, et l’avait fait lier en prison, à cause d’Hérodias, femme de Philippe, son frère, parce qu’il l’avait épousée,
- et que Jean lui disait : Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère.
- Hérodias était irritée contre Jean, et voulait le faire mourir.
- Mais elle ne le pouvait ; car Hérode craignait Jean, le connaissant pour un homme juste et saint ; il le protégeait, et, après l’avoir entendu, il était souvent perplexe, et l’écoutait avec plaisir.
- Cependant, un jour propice arriva, lorsque Hérode, à l’anniversaire de sa naissance, donna un festin à ses grands, aux chefs militaires et aux principaux de la Galilée.
- La fille d’Hérodias entra dans la salle ; elle dansa, et plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : Demande-moi ce que tu voudras, et je te le donnerai.
- Il ajouta avec serment : Ce que tu me demanderas, je te le donnerai, fût-ce la moitié de mon royaume.
- Étant sortie, elle dit à sa mère : Que demanderais-je ? Et sa mère répondit : La tête de Jean Baptiste.
- Elle s’empressa de rentrer aussitôt vers le roi, et lui fit cette demande : Je veux que tu me donnes à l’instant, sur un plat, la tête de Jean Baptiste.
- Le roi fut attristé ; mais, à cause de ses serments et des convives, il ne voulut pas lui faire un refus.
- Il envoya sur-le-champ un garde, avec ordre d’apporter la tête de Jean Baptiste.
- Le garde alla décapiter Jean dans la prison, et apporta la tête sur un plat. Il la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
- Les disciples de Jean, ayant appris cela, vinrent prendre son corps, et le mirent dans un sépulcre.
Marc 6:14-29
Jean-Baptiste fut décapité suite à sa dénonciation de l’union illégitime d’Hérode avec Hérodias. | L’historien Jérôme raconte qu’Hérode et Hérodias furent bannis à Lyon par le sénat romain. C’est là où ils moururent tous les deux d’une mort horrible. Salomé, la fille d’Hérodias, serait morte presque décapitée, par un morceau de glace tranchant. On voit ici la loi des semences et des récoltes en opération. Découvrez l’enseignement « La grande récolte » afin d’approfondir vos connaissances sur cette loi spirituelle. - Les apôtres, s’étant rassemblés auprès de Jésus, lui racontèrent tout ce qu’ils avaient fait et tout ce qu’ils avaient enseigné.
- Jésus leur dit : Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d’allants et de venants, et ils n’avaient même pas le temps de manger.
- Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l’écart dans un lieu désert.
- Beaucoup de gens les virent s’en aller et les reconnurent, et de toutes les villes on accourut à pied et on les devança au lieu où ils se rendaient.
- Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger ; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses.
- Comme l’heure était déjà avancée, ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée ;
- renvoie-les, afin qu’ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s’acheter de quoi manger.
- Jésus leur répondit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent : Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger ?
- Et il leur dit : Combien avez-vous de pains ? Allez voir. Ils s’en assurèrent, et répondirent : Cinq, et deux poissons.
Marc 6:35-38
Nous lisons ici le récit où Jésus allait nourrir 5000 hommes en multipliant cinq pains et deux poissons. L’évangile de Jean précise : « Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? » (Jean 6:8-9). - Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte,
- et ils s’assirent par rangées de cent et de cinquante.
Marc 6:39-40
Certaines personnes qui croient dans le surnaturel s’imaginent à tort que le miraculeux exclut l’ordre divin ! Nous voyons ici que Jésus donna des consignes très précises à ses apôtres qui devaient dire aux gens de s’asseoir : « […] par rangées de cent et de cinquante ». Soulignons que Dieu n’est donc pas contre l’ordre dans l’église ! Certes, les leaders spirituels ne doivent pas tout contrôler et il ne faut surtout pas limiter l’œuvre de l’Esprit de Dieu (1 Thessaloniciens 5:19). Ceci dit, ce serait faux d’enseigner qu’il n’y a pas de gouvernance humaine dans l’église. Dieu a instauré des dirigeants spirituels afin de diriger ! Bien sûr, ces leaders devraient suivre les directions du Saint-Esprit. « Et Dieu a établi dans l’Église premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. » (1 Corinthiens 12:28) ; « […] Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints. » (1 Corinthiens 14:33). - Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu’ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.
- Tous mangèrent et furent rassasiés,
- et l’on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons.
Notre Dieu est un Dieu d’abondance, pas de disette (lire le psaume 23) !
- Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.
Le nombre des 5 000 concernait uniquement les hommes. En ajoutant les femmes et les enfants, la foule s’élevait possiblement à 15 000 personnes.
- Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l’autre côté, vers Bethsaïda, pendant que lui-même renverrait la foule.
- Quand il l’eut renvoyée, il s’en alla sur la montagne, pour prier.
Soulignons le fait que Jésus était un homme de prière, qui devrait nous servir de modèle dans notre propre vie spirituelle.
- Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et Jésus était seul à terre.
- Il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer ; car le vent leur était contraire. À la quatrième veille de la nuit environ, il alla vers eux, marchant sur la mer, et il voulait les dépasser.
- Quand ils le virent marcher sur la mer, ils crurent que c’étaient un fantôme, et ils poussèrent des cris ;
- car ils le voyaient tous, et ils étaient troublés. Aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous, c’est moi, n’ayez pas peur !
- Puis il monta vers eux dans la barque, et le vent cessa. Ils furent en eux-même tout stupéfaits et remplis d’étonnement ;
- car ils n’avaient pas compris le miracle des pains, parce que leur cœur était endurci.
Marc 6:47-52
Le récit de l’évangile de Marc ne mentionne pas que Pierre avait aussi marché sur l’eau (Matthieu 14:29). Certains critiques de la Bible affirment que la Bible se contredit. Cette conclusion est erronée car les évangiles offrent des détails complémentaires et non contradictoires. - Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth, et ils abordèrent.
- Quand ils furent sortis de la barque, les gens, ayant aussitôt reconnu Jésus,
- parcoururent tous les environs, et l’on se mit à apporter les malades sur des lits, partout où l’on apprenait qu’il était.
- En quelque lieu qu’il arrivât, dans les villages, dans les villes ou dans les campagnes, on mettait les malades sur les places publiques, et on le priait de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchaient étaient guéris.
Marc 6:53-56
Jésus guérissait tous ceux qui venaient à lui pour la guérison. Il ne refusa jamais de guérir les malades dans les évangiles.