Nombres 21
- Le roi d’Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu’Israël venait par le chemin d’Atharim. Il combattit Israël, et emmena des prisonniers.
- Alors Israël fit un vœu à l’Éternel, et dit : Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai ses villes par interdit.
La traduction Semeur dit : « Alors les Israélites firent un vœu à l’Éternel en disant : Si tu livres ce peuple entre nos mains, nous vouerons leurs villes à l’Éternel en les détruisant. ». Notons que l’Éternel avait déjà commandé à son peuple de détruire les habitants vivant sur le territoire de la terre promise de Canaan. On peut se demander comment un tel carnage pourrait être moral et justifiable ? Insistons tout d’abord sur le fait que Dieu a toujours raison et que les hommes sont limités dans leurs jugements. Les habitants de Canaan étaient des créatures cruelles et moralement dépravées qui sacrifiaient même leurs propres enfants à des dieux (démons). Leur exécution purifiait en fait le pays de grands péchés. De plus, compte tenu de la mention des enfants d’Anak, dans Nombres 13:28, nous savons que ces « hommes » étaient en fait une race d’hybrides ; la progéniture de femmes naturelles qui s’étaient accouplées avec des anges déchus. (Voir les commentaires de Genèse 6 à ce sujet.) Satan avait tenté de corrompre la race humaine par cette union contre nature, essayant d’empêcher la venue du rédempteur. Sa stratégie a échoué. Christ est venu et il paya le prix pour sauver toute l’humanité.
- L’Éternel entendit la voix d’Israël, et livra les Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes ; et l’on nomma ce lieu Horma.
- Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Édom. Le peuple s’impatienta en route,
- et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour que nous mourions dans le désert ? Car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.
Nombres 21:4-5
Le peuple d’Israël se plaignait à nouveau du manque de pain et d’eau. Ils méprisaient la manne que le Seigneur leur avait si gracieusement donnée. - Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.
Les hommes reconnaissants reçoivent davantage de provisions et ils jouissent d’une protection divine (voir le psaume 91). Ceci dit, lorsque des hommes ingrats méprisent la grâce de Dieu, ils méprisent Dieu lui-même. Quand Dieu est méprisé, il recule et il laisse les hommes être exposés aux dangers qui existent dans le monde. Dans ce cas particulier, les serpents venimeux du désert étaient un danger réel. Sans la protection divine, ces hommes ingrats furent attaqués. Ils se rendraient compte à quel point ils avaient été bénis d’avoir eu parmi eux la présence de l’Éternel. Ils regretteraient amèrement leur ingratitude. | Approfondissez vos connaissances sur « la loi des semences et des récoltes » dans l’enseignement « La grande récolte ». Voir aussi les commentaires d’Exode 12:23 concernant le jugement divin.
- Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.
- L’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.
Nombres 21:7-8
Puisque les hommes s’étaient repentis de leur péché, Dieu parla à Moïse, lui donnant une consigne pour la délivrance de son peuple : Moïse devait fixer un serpent d’airain, ou de bronze, sur une perche dans le désert. Quiconque avait été mordu par l’un des serpents et qui fixerait le regard sur le serpent d’airain serait sauvé. Les questions suivantes s’imposent : quel est le sens de ce symbole? Pourquoi Dieu a-t-il utilisé un serpent, qui représente typiquement le diable dans la Bible, comme un instrument de délivrance ? Premièrement, ce symbole nous est donné dans Jean 3:14 « Dans le désert, Moïse a élevé sur un poteau [un symbole de la croix] le serpent de bronze. De la même manière, le Fils de l’homme doit, lui aussi, être élevé. » (traduction Semeur). Notons que le serpent représentait Jésus-Christ sur la croix. Maintenant, il est vrai que le serpent symbolise typiquement le diable dans les Écritures : « Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. » (Apocalypse 20:2). Pourquoi l’Éternel a-t-il donc utilisé un serpent pour représenter Christ sur la croix ? Pourquoi pas un agneau ? Galates 3:13 nous révèle la réponse : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois. ». C’est à la croix que Jésus a porté tous les péchés des pécheurs. C’est à la croix que Christ a été maudit pour nous, portant pleinement la malédiction sur lui, ce qui le sépara même du Père pendant un moment (Voir les commentaires d’Actes 2:24 à ce sujet). Voilà la raison pour laquelle le peuple d’Israël devait fixer son regard sur ce symbole de l’œuvre de la croix. Celui qui a été maudit a pris notre place afin que nous soyons bénis. Aujourd’hui, si nous avons besoin de délivrance, nous devons aussi fixer nos regards sur l’œuvre de la croix, la source de la vie éternelle. - Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie.
Pareillement, quiconque regarde à la croix de Christ peut être sauvé.
- Les enfants d’Israël partirent, et ils campèrent à Oboth.
- Ils partirent d’Oboth et ils campèrent à Ijjé Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant.
- De là ils partirent, et ils campèrent dans la vallée de Zéred.
- De là ils partirent, et ils campèrent de l’autre côté de l’Arnon, qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens ; car l’Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens.
- C’est pourquoi il est dit dans le livre des Guerres de l’Éternel : … Vaheb en Supha, et les torrents de l’Arnon,
- et le cours des torrents, qui s’étend du côté d’Ar et touche à la frontière de Moab.
- De là ils allèrent à Beer. C’est ce Beer, où l’Éternel dit à Moïse : Rassemble le peuple, et je leur donnerai de l’eau.
- Alors Israël chanta ce cantique : Monte, puits ! Chantez en son honneur !
- Puits, que des princes ont creusé, que les grands du peuple ont creusé, avec le sceptre, avec leurs bâtons !
- Du désert ils allèrent à Matthana ; de Matthana, à Nahaliel ; de Nahaliel, à Bamoth ;
- de Bamoth, à la vallée qui est dans le territoire de Moab, au sommet du Pisga, en regard du désert.
Nombres 21:10-20
Nous lisons ici concernant les trajets des campements du peuple d’Israël. | Le verset 17 révèle un fait intéressant : Israël chanta au puits « Monte, puits ! », révélant ainsi la puissance de la confession menant à une vie surnaturelle. Approfondissez vos connaissances sur la confession dans l’enseignement « La force qui déplace les montagnes : La confession de la parole de foi ». - Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, pour lui dire :
- Laisse-moi passer par ton pays ; nous n’entrerons ni dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l’eau des puits ; nous suivrons la route royale, jusqu’à ce que nous ayons franchi ton territoire.
- Sihon n’accorda point à Israël le passage sur son territoire ; il rassembla tout son peuple, et sortit à la rencontre d’Israël, dans le désert ; il vint à Jahats, et combattit Israël.
- Israël le frappa du tranchant de l’épée et s’empara de son pays depuis l’Arnon jusqu’au Jabbok, jusqu’à la frontière des enfants d’Ammon ; car la frontière des enfants d’Ammon était fortifiée.
- Israël prit toutes les villes, et s’établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes de son ressort.
- Car Hesbon était la ville de Sihon, roi des Amoréens ; il avait fait la guerre au précédent roi de Moab, et lui avait enlevé tout son pays jusqu’à l’Arnon.
- C’est pourquoi les poètes disent : Venez à Hesbon ! Que la ville de Sihon soit rebâtie et fortifiée !
- Car il est sorti un feu de Hesbon, une flamme de la ville de Sihon ; elle a dévoré Ar Moab, les habitants des hauteurs de l’Arnon.
- Malheur à toi, Moab ! Tu es perdu, peuple de Kemosch ! Il a fait de ses fils des fuyards, et il a livré ses filles captives à Sihon, roi des Amoréens.
- Nous avons lancé sur eux nos traits : de Hesbon à Dibon tout est détruit ; nous avons étendu nos ravages jusqu’à Nophach, jusqu’à Médeba.
Nombres 21:21-30
Une fois de plus, il fut refusé au peuple d’Israël de traverser un territoire, cette fois-ci à Sihon, qu’il attaqua. | Kemosch, le faux dieu des Moabites (1 Rois 11:7, Jérémie 48:7), est mentionné au verset 29. Ces païens offraient à cette fausse divinité leurs propres bébés, les jetant vivants dans les flammes du feu. - Israël s’établit dans le pays des Amoréens.
- Moïse envoya reconnaître Jaezer ; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient.
- Ils changèrent ensuite de direction, et montèrent par le chemin de Basan. Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre, avec tout son peuple, pour les combattre à Édréi.
- L’Éternel dit à Moïse : Ne le crains point ; car je le livre entre tes mains, lui et tout son peuple, et son pays ; tu le traiteras comme tu as traité Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon.
- Et ils le battirent, lui et ses fils, et tout son peuple, sans en laisser échapper un seul, et ils s’emparèrent de son pays.
Le peuple d’Israël s’empara également du territoire des Amoréens. | Précisons que le peuple d’Og était aussi une race d’hommes hybrides (voir Genèse 6:4).