1 Corinthiens 11
- Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ.
Puisque l’apôtre Paul suivait fidèlement Jésus-Christ, il était si confiant dans sa marche chrétienne qu’il demanda à ses disciples de le suivre. Puissions-nous aussi être aussi fidèles au Seigneur et capables d’inviter nos enfants spirituels à modeler leur vie spirituelle d’après la nôtre.
- Je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données.
L’apôtre Paul invita ses lecteurs à marcher fidèlement dans leur vie chrétienne.
- Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
Comme il y a un ordre divin au sein de la divinité, il y a aussi de l’ordre divin dans la structure familiale : L’époux est le chef de l’épouse, tout comme Dieu le Père est le chef de Jésus-Christ le fils. Ceci dit, le Père et le Fils sont égaux et unis, tout comme l’époux et l’épouse le sont. | Précisons donc que ces différences chez l’homme et la femme n’impliquent rien au niveau de leur valeur innée. Le mari n’est pas supérieur à sa femme, et la femme n’est pas inférieure à son mari. Ils sont tous les deux égaux en valeur, mais ils ont tout simplement des responsabilités et des rôles différents.
- Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef.
Le don spirituel de la prophétie se retrouve dans 1 Corinthiens 12:10. | L’homme ne devait pas se voiler la tête lorsqu’il priait ou prophétisait car Christ était sa couverture spirituelle. Une femme qui refusait de porter une couverture dans cette culture disait essentiellement : « Je refuse de me soumettre à l’ordre de Dieu. ». Notons qu’aujourd’hui le port d’un voile ne devrait pas être utilisé pour évaluer la spiritualité d’une femme.
- Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée.
Dans la culture corinthienne, lorsque les cheveux d’une femme étaient plus longs que ceux de son mari, cela révélait sa soumission à son autorité, et donc à Dieu. Précisons que les cheveux d’une sœur pouvait désigner son voile (1 Corinthiens 11:14-15). | Notons la réalité contextuelle de ce chapitre : à l’époque, les prostituées avaient la tête rasée. Le fait que toutes les femmes de l’église primitive se voilaient offrait une protection et une discrétion aux anciennes prostituées. Ces femmes pouvaient donc recommencer une nouvelle vie sans devoir vivre dans la honte et dans l’humiliation.
- Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile.
Examinons ce verset de près : « Car si une femme n’est pas voilée [si une sœur refuse d’être solidaire avec les nouvelles croyantes en refusant de se voiler], qu’elle se coupe aussi les cheveux [qu’elle devienne donc comme ces nouvelles chrétiennes ; cette croyante devrait avoir la tête rasée comme les nouvelles chrétiennes ; elle serait alors exposée à la même honte que celles qui étaient autrefois des prostituées]. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile [au final, que toutes les femmes se voilent et ainsi protègent toutes les femmes]. ».
- L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme.
L’autorité avait été donnée à Adam, qui se soumettait à Dieu directement, tandis qu’Ève, la gloire de son époux, se soumettait à Adam.
- En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ;
- et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.
1 Corinthiens 11:8-9
« Et l’homme [Adam] dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. » (Genèse 2:23). - C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
L’emploi du mot « messagers », plutôt que celui des « anges », nous permettrait de mieux comprendre le sens véritable du verset en question. Traduit littéralement, ce texte dit : « C’est pourquoi la femme doit avoir autorité sur sa tête, à cause des messagers. ». Ce verset se réfère à quelle autorité précise ? « […] Les femmes chrétiennes étaient exhortées à conserver la coutume de se couvrir la tête afin d’éviter que les coursiers, ou messagers, les abordent s’imaginant qu’elles étaient des prostituées. » – Dr. Susan Stubbs Hyatt, In The Spirit We’re Equal, p. 416 | À l’époque, les prostituées se rasaient la tête, annonçant ainsi leur commerce. Si toutes les femmes dans l’église portaient le voile, l’identité des prostituées était automatiquement cachée. Aucun homme, ou messager, ne pouvait identifier qu’elle femme était ou avait été une prostituée. Le contexte culturel du voile armait les femmes d’une autorité, celle de protéger l’identité de toutes les femmes dans l’église. Ce texte a été souvent incompris, mais si nous étudions le contexte historique de l’église à Corinthe, le sens devient plus évident.
- Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme.
- Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu.
1 Corinthiens 11:11-12
Les hommes existent aujourd’hui grâce aux femmes qui les ont mis au monde. - Jugez-en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée ?
- La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux,
- mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ?
- Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu.
1 Corinthiens 11:13-16
Compte tenu de tout ce qui avait été dit précédemment, il serait inconvenant qu’une femme ait les cheveux courts et que son mari ait les cheveux longs. - En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c’est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires.
- Et d’abord, j’apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, et je le crois en partie,
- car il faut qu’il y ait aussi des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés, soient reconnus comme tels au milieu de vous.
- Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur ;
- car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre.
- N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point.
1 Corinthiens 11:17-22
L’église de Corinthe ne se rassemblait évidemment pas afin de partager le repas du Seigneur dans l’amour et dans l’unité. Ils avaient même du mal à s’attendre avant de manger ! Ils se divisaient entre eux. | Allez plus loin dans le sujet des divisions d’églises dans le commentaire de Romains 16:17-18. - Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,
Nous examinerons de près tous les versets concernant la sainte cène à partir de ce verset jusqu’à la fin du chapitre : « Car j’ai reçu du Seigneur [l’apôtre Paul reçut cette révélation directement du seigneur Jésus] ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain [un symbole de son corps], ».
- et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
« et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps [cette déclaration n’était pas littérale car Jésus était toujours physiquement vivant ; il n’offrait donc pas un membre littéral de son corps aux disciples], qui est rompu pour vous ; faites ceci [le repas du Seigneur est une ordonnance du Seigneur] en mémoire de moi [nous nous rappelons de l’œuvre de la croix de Christ, inspirée par l’amour divin]. ».
- De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez.
« De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez [le repas du Seigneur est un moment d’une grande célébration pour l’enfant de Dieu ; nous étions autrefois coupables de péché et séparé éternellement de Dieu ; maintenant, grâce au sang de Christ, notre péché a été éloigné de nous et nous avons été réconciliés avec notre Dieu : « […] ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » (Matthieu 26:28) ; notre péché a été chassé de notre vie ! Nous sommes libres et purifiés de tous péchés !]. ».
- Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur [le sang a été versé ! L’alliance a été conclue. Nous avons été rachetés ! (Galates 3:13) ; « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24)], jusqu’à ce qu’il vienne [Jean 14:3, 1 Thessaloniciens 4:16-17]. ».
- C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement [Il faut comprendre que « manger indignement » se réfère d’abord à la manière que l’on prend le repas du Seigneur. Est-ce que l’on s’approche avec révérence considérant l’aspect sacré du repas, ou, sommes-nous irrévérencieux comme ce fut le cas de ceux qui mangeaient et s’enivraient aux versets 20 à 22 de ce même chapitre ? | Concernant l’identité du croyant, notons bien que notre dignité est rendue possible exclusivement par le sang de Christ qui nous a purifié], sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur [Prendre le repas du Seigneur d’une manière irrévérentielle est une chose très sérieuse ! Par exemple, si nous sommes en dehors de l’alliance, prenant le repas du Seigneur comme si nous étions sauvé, prétendant que nous sommes dans l’alliance ou l’un des rachetés devenus dignes, nous péchons en mentant ainsi ; ce genre de personne hypocrite est coupable envers le corps de Christ qu’il trompe ; il est coupable envers le sang de Christ sur lequel il piétine, ne considérant pas le sacré de ce sang]. ».
- Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
« Que chacun donc s’éprouve soi-même [Nous devons nous juger nous-même, comme étant séparés du monde, donc héritiers des bienfaits de la sainte cène : « Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. » (2 Corinthiens 13:5) ; autrement dit, si je suis sauvé, un héritier de l’alliance, est-ce que je crois dans les bénéfices de l’œuvre de la rédemption ? Est-ce que je crois que le sang de Jésus m’a vraiment purifié ? Est-ce que je crois vraiment que Jésus a payé le prix pour ma guérison ?], et qu’ainsi [après un examen : Est-ce que je crois ? Suis-je dans l’alliance ? Est-ce que je crois dans l’alliance ?] il mange du pain et boive de la coupe [L’idée n’est donc pas de s’examiner afin de s’abstenir du repas du Seigneur mais plutôt de s’examiner afin de le recevoir avec foi et révérence, ayant reçu la révélation de sa puissance comme étant un point de contact pour notre foi.] ».
- car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.
« car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur [Est-ce que je reçois ce repas avec révérence, discernant l’aspect sacré du repas ? Est-ce que je fais partie du corps de Christ ? Est-ce que je crois dans les bénéfices de l’alliance ? Notons que le corps du Christ a véritablement porté le péché et les maladies des hommes afin de séparer le croyant du monde et des conséquences du péché, c’est-à-dire : la condamnation, la faiblesse, la maladie et la mort prématurée.] mange et boit un jugement contre lui-même [le repas du Seigneur est une source de la bénédiction (Galates 3:13) pour les rachetés ; ceci dit, si nous recevons le repas du Seigneur avec familiarité, sans être un héritier véritable de l’alliance, la malédiction existe toujours et sera la portion du perdu (Deutéronome 28:15) ; de plus, si l’héritier de l’alliance ne croit pas, ou plus, dans les bénéfices de l’alliance, ces derniers ne se manifesteront pas dans sa vie] ». | Si le croyant a bien jugé son identité spirituelle et l’objet de sa foi [ayant été complètement pardonné, purifié, rendu juste et guérit], il n’aura pas besoin d’être corrigé par son père céleste en ce qui concerne une mauvaise disposition lors de la réception du repas du Seigneur. | Comment Dieu corrige-t-il ses enfants ? En utilisant la malédiction destructrice ? Certainement pas ! Dieu corrige ses enfants par la révélation de sa parole ! : « Toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger pour instruire dans la justice. » (2 Timothée 3:16, traduction Segond 21) ; « D’ailleurs, puisque nos pères terrestres nous ont corrigés et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas d’autant plus nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie ? Nos pères nous corrigeaient pour un peu de temps, comme ils le trouvaient bon, tandis que Dieu le fait pour notre bien [pas pour notre destruction], afin que nous participions à sa sainteté. » (Hébreux 12:9-10, traduction Segond 21). | Notez que la manière dont les Corinthiens ont été corrigés pour leur comportement irrévérencieux, lorsqu’ils ont participé à la sainte cène, était par la parole de correction de l’apôtre Paul. | Recevons donc le repas du Seigneur avec révérence, croyant dans la puissance surnaturelle de l’œuvre de la rédemption accomplie par Jésus-Christ.
- C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts.
« C’est pour cela [la malédiction existe toujours en dehors de Christ] qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts [la maladie est un fruit de la chute de l’homme dans le péché ; la maladie n’est pas l’instrument conçu par Dieu pour enseigner ses enfants mais fait partie de la vie des hommes en dehors de l’alliance]. ».
- Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
« Si nous nous jugions nous-mêmes [si nous réalisons que nous ne sommes pas sauvés, mais des étrangers de la promesse (Éphésiens 2:12), nous pouvons venir à Christ, nous repentir et recevoir les bénéfices de l’alliance ; si nous sommes sauvés, nous devons aussi croire dans la puissance et les bénéfices de l’alliance ; si une personne méprise la valeur du sacrifice de Christ, sa foi n’est pas pure ; elle ne recevra donc pas les promesses], nous ne serions pas jugés [il n’y a pas de jugement pour les gens de foi, pour les saints purifiés : « Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3:18) ; si je discerne que je suis dans l’incrédulité en ce qui concerne les bénéfices de l’alliance, je peux me repentir et éviter toutes sortes de mauvaises récoltes]. ».
- Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
« Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés [« C’est le Seigneur qui nous corrige… » (Bible Segond 21) ; voici une définition du mot grec ‘Paideuo’ : être instruit ou enseigné] par le Seigneur [le jugement de Dieu implique une déclaration : « Ceci est juste ou faux. »], afin que nous ne soyons pas condamnés [« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » (Romains 8:1)] avec le monde [assurons-nous d’être vraiment en Christ, dans l’alliance, car des mauvaises semences semées produiront forcément une récolte ; voir Galates 6:7-8]. ».
- Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres.
« Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas [ce moment est solennel et un moment d’une grande joie pour les purifiés], attendez-vous les uns les autres [l’alliance est une bénédiction glorieuse pour les héritiers de la promesse et devrait être célébrée dans l’honneur]. ».
- Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé.
« Si quelqu’un a faim [le repas du Seigneur a un but spirituel, pas charnel], qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous [en mangeant avec une mauvaise disposition]. Je réglerai les autres choses quand je serai arrivé. ».