Matthieu 27
- Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir.
- Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
Matthieu 27:1-2
Il était entre trois heures et six heures du matin, Jésus avait passé la nuit se faisant interroger par ses ennemis. | Concernant les hommes religieux, Jésus avait déjà dit : « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8:44). Quand les hommes veulent discréditer une personne, ils inventent des mensonges à son sujet afin d’assassiner son caractère. Voilà ce que ces religieux ont fait : ils se joignirent au diable, l’accusateur des frères (Apocalypse 12:10) cherchant à détruire le Seigneur. Les hommes s’imaginent qu’ils s’en tireront facilement dans leur malhonnêteté mais Dieu connaît la vérité et il sait aussi défendre les siens (Romains 12:19) ! Ne participons jamais aux œuvres que le Seigneur déteste : « Il y a six choses que hait l’Éternel, et même sept qu’il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. » (Proverbe 6:16-19). | Lisez aussi concernant Jésus devant Pilate dans Luc 23:1-16, Jean 18:28. Voir aussi Marc 15:1. - Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
- en disant : J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde.
- Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.
- Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang.
- Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers.
- C’est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu’à ce jour.
- Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète : Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu’on a estimé de la part des enfants d’Israël ;
- et il les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
Matthieu 27:3-10
Pierre aborda à ce moment la situation concernant Judas. Il fut compté parmi les apôtres. Il fit partie du même ministère, mais pourtant, à cause de sa trahison du Maître, et comme le roi David l’avait prophétisé (Psaume 69:25-28), Judas devait être remplacé par un autre. Notons aussi qu’un critère du salut est la foi dans le Seigneur ressuscité : « Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés » (1 Corinthiens 15:17). | Lisez également concernant le suicide de Judas dans Actes 1:16-20. - Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
Les Juifs accusaient Jésus de se proclamer lui-même roi. | Jésus est le « roi des rois et seigneur des seigneurs. » (Apocalypse 19:16)
- Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
- Alors Pilate lui dit : N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent ?
- Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
Jésus n’avait pas besoin de répondre ni de se défendre. Il ne parlerait que selon la direction du Père.
- À chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule.
Cherchant un moyen de libérer Jésus, que Pilate savait être innocent, il a conçu un moyen qui lui permettrait de se défaire de cet homme, ce roi.
- Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
- Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ ?
Matthieu 27:16-17
Pilate devait libérer un prisonnier à cause de la fête. Bien sûr, il pensait libérer Jésus, l’homme qu’il croyait être innocent. Ceci dit, le peuple n’y songea pas ! Ils insistèrent pour que Barabbas, un meurtrier qui avait inspiré une révolte, soit libéré. Leur haine pour Jésus dépassait leur raison. - Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus.
- Pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.
- Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
- Le gouverneur prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas.
- Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu’il soit crucifié !
Ils furent remplis de haine pour celui qui est amour. | « La crucifixion, pratiquée par l’empire romain, était l’une des pires sentences imaginables. Cette dernière était une forme de torture qui menait à la mort certaine du crucifié. Comprenez bien ! Les Juifs voulaient la mort de Jésus, mais pas n’importe quelle mort ! En Le faisant crucifier, ils s’imaginaient pouvoir éliminer même la notion qu’il pourrait être le Messie : « […] Celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. » (Deutéronome 21:23). Ils ne comprirent pas que c’était le chemin pour la rédemption de l’humanité. (Galates 3:13) » – Extrait de « Jésus révélé ».
- Le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu’il soit crucifié !
Pilate ne trouva Jésus coupable d’aucun tort méritant la mort, mais il reconnut la haine des chefs religieux à son égard.
- Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
Pilate savait que Jésus était innocent. Pilate ne respecta pas ses paroles mais il se plia à la volonté de la foule. | Pourquoi les accusateurs religieux voudraient-ils que Jésus soit si cruellement puni en étant crucifié ? Ils voulaient s’assurer de détruire même le souvenir de qui il était : « Si l’on fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu l’aies pendu à un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu l’enterreras le jour même, car celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu, et tu ne souilleras point le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne pour héritage. » (Deutéronome 21:22-23). Jésus a bien été maudit mais pas à cause de ses propres péchés mais pour les nôtres ! Par lui, nous pouvons être sauvés et pleinement bénis : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » (Galates 3:13-14).
- Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !
Les Juifs préféraient libérer un brigand, que le Libérateur. Cette parole semée a créé une récolte d’une souffrance inimaginable à travers les siècles.
- Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
Si Pilate libérait Jésus sans aucune conséquence, il craignait sûrement que le sanhédrin lui causerait des ennuis auprès de Rome alors « après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié. » | « Jésus se laissa battre par amour pour nous. Il a pris les coups à notre place, étant notre substitut parfait : « Il s’est livré lui-même à la mort » (Ésaïe 53:12) ; « Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » (Jean 10:18) (…). Le rejet du fils Jésus était également le rejet du Père : « Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père ; quiconque confesse le Fils a aussi le Père. » (1 Jean 2:23) » – Extrait de « Jésus révélé ».
Matthieu 27:11-26
Découvrez les commentaires concernant la condamnation à mort de Jésus dans Jean 18:29-40, Jean 19:4-16. | Voir aussi Marc 15:1-15, Luc 23:2-5, 23:13-25. - Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
- Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate.
Jean 19:2 précise : « […] et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre [ce manteau de pourpre, la couleur signifiant la royauté. « Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. » (Luc 23:11)] » – Extrait de « Jésus révélé ».
- Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs !
Ces soldats étaient remplis d’esprits de moqueries cruelles, Jésus a porté cette couronne tout comme Il a porté toutes les oppressions démoniaques et tous les combats mentaux. | en l’appelant « roi des Juifs ! », les soldats romains croyaient se moquer de Jésus et des Juifs. En fait, ils disaient la vérité à son sujet. Ceci dit, Jésus n’était pas uniquement le roi des Juifs, mais il est le roi des rois !
- Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
- Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
Matthieu 27:27-31
Voir aussi Marc 15:17-20 ; Luc 23:9-12 ; Jean 19:2-3. - Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
Simon de Cyrène assista dans le transport de la portion horizontale de la croix. Le seigneur Jésus avait été violemment battu alors il était déjà épuisé et affaibli physiquement. | « croix : « en grec Stauros : « un pieu droit, spécialement pointu, une croix. L’instrument bien connu du châtiment le plus cruel et le plus ignominieux, emprunté par les Grecs et les Romains aux Phéniciens; depuis le temps de Constantin le Grand, étaient attachés à la croix les pires criminels, les plus bas des esclaves, les voleurs, les fauteurs de troubles, et même, dans certaines provinces, selon le bon plaisir des gouverneurs, des hommes justes et paisibles, et quelquefois des citoyens Romains. » – Strong’s » – Extrait de « Jésus révélé ».
- Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne,
Ce lieu, qui ressemblait à un crâne, était situé à l’extérieur de la ville de Jérusalem.
- ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire.
- Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.
« Les soldats ne trouvaient aucune valeur en Jésus, ne voyant de la valeur que dans Ses vêtements. Combien d’entre nous valorisons les bénéfices du salut au-delà de l’Auteur du salut ? Ceci dit, n’aimons pas l’argent [1 Timothée 6:10] mais aimons plutôt Dieu de tout notre cœur [Marc 12:30], acceptant toutefois, Ses bénédictions. Comprenez, Dieu n’a pas un esprit de pauvreté mais Il « […] nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. » 1 Timothée 6:17) » – Extrait de « Jésus révélé ».
- Puis ils s’assirent, et le gardèrent.
- Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
L’homme voulut se moquer du Seigneur par cette inscription. Cependant, ils dirent la vérité sur lui : Jésus était le roi des Juifs et il est, en fait, le roi des rois ! | Son sacrifice avait été prévu depuis avant même la fondation du monde (1 Pierre 1:18-20). | Le nom et le crime de la personne crucifiée figuraient sur l’inscription. Cette dernière avertissait les hommes d’être soumis aux autorités, servait aussi de leçon pour les habitants, et humiliait le coupable. Il est aussi intéressant de noter que les criminels portaient l’inscription à leur cou tout le long du chemin vers le lieu de la crucifixion.
- Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.
Jésus fut placé au milieu de deux coupables pour les sauver. Pareillement, il fut au milieu des hommes pour nous sauver. « […] Il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, et qu’il a intercédé pour les coupables. » (Ésaïe 53:12)
- Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête,
- en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !
- Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient :
Matthieu 27:39-41
Jésus endura la moquerie par amour pour nous tous. - Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui.
- Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis fils de Dieu.
- Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière.
Matthieu 27:32-44
Découvrez les commentaires concernant la mort de Jésus dans Marc 15:21-32.| Voir aussi Luc 23:26-43, Jean 19:17-22. - Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
- Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
- Quelques-un de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent : Il appelle Élie.
- Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire.
- Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver.
- Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.
Jésus remit son esprit au Père qui l’envoya ensuite dans le cœur de la terre pendant trois jours. Jésus donna sa vie : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » (Jean 10:17-18).
- Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
L’obscurité fut partout dans la région, et ce, pendant trois heures. Le voile du temple se déchira de haut en bas, signifiant que Dieu déclarait que l’ancien système sacrificiel se terminait officiellement. Jésus était l’agneau de Dieu et il n’y aurait jamais un autre.
- les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
- Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.
- Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
- Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
- Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Matthieu 27:45-56
Nous lisons ici le récit de la mort de Jésus. La mort de Jésus et les événements qui l’entourèrent en disaient long sur qui il était vraiment. Découvrez les commentaires de Psaume 2:6-7 et Actes 2:24 concernant sa mort spirituelle et physique. | Voir aussi Marc 15:33-41 ; Luc 23:44-49 ; Jean 19:25-30. - Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus.
Joseph d’Arimathée, un membre du sanhédrin, pourvut à l’enterrement de Jésus : « Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph » (Luc 23:55). | Lisez aussi concernant Jésus mis au tombeau dans Luc 23:50-53.
- Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre.
- Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc,
- et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla.
- Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
- Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate,
- et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai.
- Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
- Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, gardez-le comme vous l’entendrez.
- Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.
Matthieu 27:57-66
Découvrez les commentaires concernant Jésus mis au tombeau dans Marc 15:42-47, Jean 19:38-42.